(Minghui.org)
M. Guo Fuqi, 55 ans, travaillait à la télévision de Jilin.
Avant de pratiquer le Falun Gong, M. Guo était en mauvaise santé et devait prendre des médicaments pour se soigner. Sa santé s'est améliorée en pratiquant le Falun Gong en 1993.
Au milieu de la persécution du Falun Gong lancée par l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin, M. Guo a été détenu et torturé au camp de travaux forcés de Jilin, au camp de travaux forcés de Tonghua et au camp de travaux forcés de Chaoyanggou à Changchun.
Il a porté plainte contre Jiang Zemin le 15 juillet 2015 auprès de la Cour populaire suprême et du Parquet populaire suprême, demandant au plus haut bureau des plaintes de poursuivre en justice l'ancien dirigeant chinois pour son rôle dans la violente campagne de persécution contre le Falun Gong.
Voici des extraits de la plainte de M. Guo.
Recouvrer la santé
Je travaillais pour une télévision locale et devait assumer plusieurs rôles. Cela a beaucoup affecté ma santé et je devais prendre toutes sortes de médicaments pour pouvoir travailler.
J'ai commencé à pratiquer en 1993 et tous mes problèmes de santé ont disparu. J'étais désormais en excellente santé et j'avais beaucoup d'énergie, mes collègues étaient étonnés de voir comment je pouvais accomplir des travaux difficiles très facilement.
Un jour, on m'a demandé de faire un reportage sur les transports de bois par câbles aériens depuis les hautes montagnes. Pour faire un reportage bien documenté, je suis allé sur place dans les montagnes et j'ai dû apporter 15 kg de matériel. Cela ne me faisait pas peur, parce que j'avais beaucoup d'énergie et pouvais le faire avec aisance. Même les travailleurs de l'industrie forestière étaient étonnés.
Une fois rentré à la maison, j'ai rédigé le reportage, édité la vidéo et j'ai fait la voix off. Le programme était prêt à être diffusé. Je n'avais besoin que de trois heures de sommeil avant d'aller au travail.
J'ai beaucoup d'autres exemples à donner sur les bienfaits que j'ai retirés de la pratique du Falun Gong.
Ma vie sans dessus dessous
En 1999, Jiang a lancé la campagne de répression contre le Falun Gong. Ses méthodes consistaient notamment à diffamer la pratique et à répandre des mensonges.
Cette persécution a mis ma vie sens dessus dessous. On m'a licencié et je n'avais plus de liberté. Mon domicile a été saccagé, j'ai été illégalement détenu, soumis à des interrogatoires et détenu en camps de travaux forcés.
Ma famille était constamment harcelée, et le travail de mon épouse et la scolarisation de notre enfant ont également été affectés. Ma famille était déchirée. Même encore aujourd'hui, je ne touche qu'un très bas salaire pour un petit travail.
Arrêté à Pékin
Durant l'automne 2000, je suis allé à Pékin faire appel pour avoir le droit de pratiquer le Falun Gong. J'ai été arrêté et emmené à un endroit où 1 000 pratiquants étaient déjà détenus.
À la tombée de la nuit, nous avons été emmenés en autobus dans différents endroits. J'ai été emmené dans un grand centre de détention et enfermé avec des drogués et des meurtriers. Il faisait froid la nuit et on ne m'a pas donné de couverture. J'ai entamé une grève de la faim pendant dix jours pour protester contre ces traitements illégaux.
J'ai été transféré au bureau de liaison municipal de Jilin situé à Pékin, où j'ai été détenu pendant une semaine avant d'être escorté de retour à Jilin. J'ai été détenu dans un centre de détention pendant un mois puis emmené directement au camp de travaux forcés de Jilin.
Torture au camp de travaux forcés de Jilin
J'ai été torturé au moyen du « lit de mort » pour avoir fait les exercices du Falun Gong. J'ai entamé une grève de la faim et j'ai été gavé de force avec une solution fortement concentrée en sel et une bouillie de farine. Ils m'ont donné des coups de poings et de pieds, ils m'ont frappé avec des bâtons cloutés, et m'ont donné des décharges électriques avec des matraques électriques.
Reconstitution de torture : torture avec le « lit de mort »
Pendant la journée, on nous forçait à nous asseoir sur une grande planche en bois pour réciter le règlement de la prison. Environ 70 personnes étaient détenues dans une grande cellule. On devait se partager une seule tasse et on nous donnait seulement un sceau d'eau par jour. La nourriture quotidienne consistait en des pains de maïs avariés et une soupe très sale et diluée avec des morceaux de vieux navets et de pommes de terre.
Pour dormir, on avait des sommiers en bois, qui étaient encore humides, car ils étaient fabriqués à partir de bois fraîchement coupé. Beaucoup attrapaient la galle, et nos draps et nos vêtements étaient infestés de poux.
Durant l'hiver, on nous forçait aussi à courir peu habillés sur les terrains de sport.
Au camp de travaux forcés de Tonghua
Un matin au petit déjeuner, un gardien a appelé une liste de noms, dont je faisais partie. Ces gens ont immédiatement été menottés et emmenés en bus.
Une fois arrivés à destination, nous avons été fouillés. J'ai entendu un son typique et senti l'odeur des matraques électriques, et j'ai entendu des cris venant d'une salle non loin de là.
Ensuite, Sun, le chef de la division d'âge mûr, est arrivé. Il a remonté ses manches en disant : « Nous vous avons réservé deux sortes de traitements. Si vous coopérez avec nous, vous aurez des nouilles et un peu de sommeil. Sinon, on a prévu quelque chose d'autre pour vous. »
Pendant qu'il parlait, un policier nous a dit calmement : « Ne nous en voulez pas. On doit suivre les ordres du vieux (en parlant de Jiang Zemin). Si vous en voulez à quelqu'un, vous vous en prenez à lui. »
Au camp de travaux forcés de Tonghua, nous étions soumis aux travaux forcés, on devait regarder des vidéos diffamant le Falun Gong et écrire des « rapports de pensées ».
J'ai été relâché le 25 juillet 2001. À cette date, j'avais perdu mon emploi et devais faire des petits travaux pour gagner ma vie. En même temps, j'étais toujours surveillé par des policiers et obligé de dire où j'allais.
Au camp de travaux forcés de Chaoyanggou
Aussitôt que je suis rentré chez moi avant avril 2000, après avoir fini un travail dans les médias à Jilin, environ cinq policiers sont arrivés pour saccager mon domicile. Ils ont trouvé plusieurs livres de Falun Gong ; pour fabriquer des « preuves », ils ont arraché les pages et disposé les feuilles pour les filmer. Ensuite, ils m'ont arrêté pour possession de « grande quantité de documents du Falun Gong ».
J'ai d'abord été détenu au Bureau forestier de Baishishan pendant deux semaines, puis emmené au camp de travaux forcés de Chaoyanggou à Changchun.
Les pratiquants étaient soit forcés à s'asseoir sur des « tabourets bas » toute la journée pour réciter le règlement de la prison ou faire des travaux forcés, notamment charrier de la terre pour des travaux, réparer des routes, déplacer des briques, enlever des clous plantés dans des planches, récolter des épis de maïs, etc.
Au bout d'un certain temps, ma santé s'est dégradée. Quand j'ai été relâché, mes jambes étaient aussi grosses que des poteaux et je n'arrivais pas à marcher normalement. On m'a diagnostiqué une forme grave d'hépatite B.
Grâce au Falun Gong, j'ai de nouveau recouvré la santé au fil du temps.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Traduit de l'anglais en France
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