(Minghui.org) Selon les données compilées par Minghui.org, il est maintenant confirmé que plus de 158 pratiquants de Falun Gong en Chine ont été condamnés à la prison entre novembre 2015 et avril 2016.
Ces citoyens ont été emprisonnés pour avoir refusé de renoncer à leur croyance tel que requis par les autorités communistes et pour avoir parlé avec le public de la persécution du Falun Gong par le régime communiste.
Les causes de ces pratiquants ont été souvent criblées de nombreux vices de procédures judiciaires de la part de la police, du Parquet et du tribunal. Parmi ceux-ci, 144 (91,14 %) ont été jugés sans la tenue d'un procès public tel que requis par la loi.
Plusieurs juges ont infligé des peines de prison sur la base de preuves fournies par la police qui ont souvent été falsifiées ou extraites sous la torture. Les pratiquants condamnés n'ont en général aucune chance de pouvoir faire appel de leur sentence. De nombreuses cours de haute instance ne font que confirmer les sentences rendues par les tribunaux de basse instance sans tenir d'audience.
Parmi les 158 condamnés, 150 ont reçu des peines de prison allant de 3 mois à 10 ans, avec une sentence moyenne de 3,71 ans et une médiane de 3,25 ans.
Dix de ces condamnés étaient aussi en liberté conditionnelle d'une durée allant de 2 à 5 ans (ce qui signifie qu'ils seraient emprisonnés pour leur peine initiale s'ils violaient les conditions de leur liberté conditionnelle). Ils sont maintenant libérés.
La province du Liaoning a le plus de condamnations (28), suivie par celle du Shandong et du Heilongjiang (chacune 17) et du Xinjiang (10). Le reste des provinces et des municipalités au rang de province ont enregistré des cas de condamnations à un seul chiffre.
Dix condamnés pour avoir poursuivi en justice Jiang Zemin.
Plus de 200 000 pratiquants de Falun Gong ont déposé des plaintes contre Jiang Zemin depuis mai 2015. Ils accusent l'ancien chef chinois d'avoir initié la persécution du Falun Gong ce qui a violé leur droit constitutionnel à liberté de croyance.
La police à travers la Chine a exercé des représailles contre ceux qui ont déposé ces plaintes contre Jiang. En particulier, plus de 300 habitants de la ville de Chaoyang, province du Liaoning, ont été arrêtés le 9 novembre 2015 pour avoir poursuivi en justice Jiang Zemin. Jusqu'à maintenant, cinq d'entre eux ont reçu des peines d'emprisonnement.
Dans la ville de Yangzhou, province du Jiangsu, un autre pratiquant a fait face au même sort. M. Yin Hongpei, un ingénieur en chef de China Shipbuilding Industry Corporation, a été condamné à trois ans en décembre dernier. Le 2 avril 2016, il a logé un appel pour ne voir que la Cour supérieure maintenir sa peine initiale.
Condamnée sans procès public
Mme Li Aiqing de Qiqihar, province du Heilongjiang, a été kidnappée chez elle au milieu de la nuit le 4 novembre 2015. Elle a été condamnée à quatre ans le 4 mars 2016.
Mme Li Aiying
Les membres de sa famille ont été outragés de découvrir qu'elle avait été jugée et condamnée, et ils ont demandé aux autorités pourquoi ils n'avaient jamais été avisés. Le juge Liang Fengfeng a répliqué : « C'est déjà une adulte, le tribunal n'avait pas besoin de vous informer de la tenue de son procès ! »
Mme Li est maintenant en processus de faire appel.
Traitements brutaux de l'arrestation à la détention
De nombreux pratiquants ont souffert diverses formes de mauvais traitements aux mains de la police et des gardes des centres de détention.
Mme Li Yifeng et Mme Zhang Xiaoling de la ville de Shantou, province du Guangdong, ont été agressées par des policiers sur une rue achalandée le 8 décembre 2015. Elles ont été toutes deux davantage maltraitées par les gardes du centre de détention. Un juge a condamné les deux jeunes femmes à trois ans le 22 avril 2016.
Mme Chen Yan de la ville de Benxi, province du Liaoning, a été battue dans un centre de détention. Les gardes lui ont continuellement refusé d'aller aux toilettes le jour de son procès, la forçant à se libérer dans son pantalon durant l'audience. Elle a été condamnée à trois ans le 9 mars 2016.
Mme Xiao Naixiang, âgée dans la soixantaine, est de la ville de Wusu, province du Xinjiang. Elle a été interrogée pendant treize jours de suite. Pendant cette période, on ne lui a pas permis de dormir, de manger ni de boire. En plus de tout cela, elle a été constamment battue et interrogée. Le juge, cependant, a ignoré sa protestation contre la brutalité policière subie. Elle a été condamnée à quatre ans.
Menacés s'ils font appel
M. Yang Guizhi et M. Wang Shengxin de la ville de Tieling, province du Liaoning, ont été jugés et tous deux ont été condamnés à l'emprisonnement le 20 janvier 2016. Le juge Zhang Yuanxiang les a menacés : « Si vous faites appel, vous aurez de plus lourdes condamnations ! »
Fonds extorqués
En plus de condamner les pratiquants parce qu'ils exercent leur liberté de croyance, les tribunaux ont condamné 19 d'entre eux à des amendes totalisant 194 000 yuans.
Mme Chen Fengjun de la ville de Suining, province du Sichuan, a été condamnée à trois ans et à une amende de 5 000 yuans le 14 avril 2016. Son restaurant où elle servait des nouilles a également été fermé, détruisant essentiellement l'unique gagne-pain de sa famille.
Voir aussi :
Province du Liaoning : Cinq résidants condamnés pour avoir poursuivi Jiang Zemin en justice
Deux femmes ouvertement agressées en pleine rue par six policiers en civil
Traduit de l'anglais au Canada
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