(Minghui.org) Mme Dai Xizhen, 70 ans, professeur retraitée de l'université de médecine chinoise de Tianjin, a été illégalement arrêtée en novembre 2015 et fait maintenant face à des poursuites pour avoir exercé son droit de déposer une plainte pénale. Elle a déposé sa plainte auprès du Parquet suprême et de la Cour suprême de Chine contre l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, qui a lancé la persécution brutale contre le Falun Gong en 1999.

Après que la persécution a commencé en juillet 1999, les agents du département de police de Tianjin sont allés à l'université de médecine chinoise de Tianjin pour tenter de forcer Mme Dai à renoncer à sa croyance. Ils sont aussi allés à son domicile à trois reprises pour la menacer et intimider les membres de sa famille.

Après que Mme Dai a déposé sa plainte le 29 juin 2015, elle a été arrêtée par des policiers du poste de police de Wanxing. La police a mis son domicile à sac et a confisqué de nombreux effets personnels. Elle a été détenue au centre de détention du district de Nankai pendant huit mois et sa famille n'a pas été autorisée à la voir.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 17 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le régime communiste a créé un organe de sécurité illégal, le Bureau 610, le 10 juin 1999. Cette organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leur ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet à ses citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais en Suisse