(Minghui.org) Une résidente de la ville de Lanzhou a été détenue pendant 15 jours, suspendue de son emploi sans salaire, et harcelée à plusieurs reprises pour sa quête de justice pour la mort prématurée de son mari.
Comme son défunt mari (M. Zhao Xudong), Mme Li Hongping et ses beaux-parents pratiquent le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Chacun d'entre eux a été arrêté à plusieurs reprises depuis que la persécution a commencé en juillet 1999.
M. Zhao est mort dans les deux mois suivant son arrestation en décembre 2003. Il avait 36 ans.
Mme Li, M. Zhao, et leur fille
Mme Li et sa belle-mère, Mme Bai Jinyu, ont toutes deux déposé des plaintes pénales contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin pour avoir lancé la persécution du Falun Gong qui a abouti à la mort de M. Zhao.
Le bureau de la sécurité publique de la ville de Lanzhou a exigé que Mme Li et Mme Bai retirent leurs poursuites et écrivent des déclarations promettant de renoncer au Falun Gong. Elles ont refusé.
Quinze jours de détention et suspension du travail
Mme Li se promenait dans la rue le 14 mai dernier, lorsque la police l’a encerclée et arrêtée. Elle n'a été libérée que 15 jours plus tard.
L'employeur de Mme Li, Xinkaiyuan (une société affiliée au groupe pétrolier de Lanzhou), l’a suspendue sans solde à sa libération. Elle a également été disqualifiée pour une demande d'aide financière pour la scolarité de sa fille.
Le secrétaire du Parti communiste chinois de son entreprise l’a également menacée de cessation d'emploi si elle refusait d'écrire une déclaration renonçant à sa croyance.
Mme Li a demandé au secrétaire du Parti qui lui avait donné le pouvoir de licencier avec tant de désinvolture les gens pour leur foi. Il a admis qu'il suivait les ordres du bureau de la sécurité publique de la ville de Lanzhou.
Mme Li est toujours suspendue de son travail au moment d’écrire cet article.
Visites à domicile répétées
Le comité local de rue dans le quartier de Mme Li s’est vu également ordonner de « travailler sur elle ». Chen, le directeur du comité, n’a cessé d’envoyer les gens à son domicile pour essayer de la forcer à renoncer au Falun Gong.
Plus d'une dizaine d'agents sont descendus au domicile de Mme Li au début du mois de juillet de cette année. Ils sont partis après que sa fille, qui était seule à la maison, a refusé d'ouvrir la porte.
Quelques jours plus tard, le comité a fait deux visites de plus à leur domicile en une seule journée. Trois personnes sont d'abord venues vers 9 heures, et Mme Li a refusé d’ouvrir la porte. Quand ils sont revenus deux heures plus tard, elle les a chassés de nouveau en criant de derrière la porte : « Pourquoi continuez-vous à me harceler ?! »
Le directeur Chen a alors envoyé deux femmes s’asseoir juste à l'extérieur de l'immeuble de Mme Li et a ordonné à trois hommes de sceller la porte arrière de son appartement au premier étage.
Mme Li est finalement allée discuter avec Chen, qui a répondu que tout allait revenir à la normale dès qu'elle aurait écrit des déclarations renonçant au Falun Gong.
Mme Li a refusé et s’est vite retrouvée suivie partout où elle allait, même quand elle a emmené sa fille voir un médecin. Certains policiers l'ont également prise en photo.
Quand elle a protesté contre le harcèlement et la surveillance constante, un agent a dit : « Eh bien, je vous défie de nous poursuivre en justice ! »
Belle-mère harcelée
Le directeur Chen a une fois conduit trois personnes à la maison de Mme Bai en juillet de cette année. Il a essayé de faire pression sur elle et sa belle-fille pour qu’elles écrivent des déclarations renonçant au Falun Gong. Mme Bai l’a chassé.
Chen Shaoqiu (sans rapport avec le directeur Chen), le chef du Bureau 610 local, a appelé Mme Bai à son bureau au début août. Elle a de nouveau refusé de rompre avec le Falun Gong.
Environ huit agents sont apparus sur le lieu de travail de Mme Bai le 17 août et ont dit à tous qu’elle et sa belle-fille étaient allées à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong il y a plusieurs mois.
Ni Mme Bai ni Mme Li n’étaient allées à Pékin ces derniers mois. Mme Bai soupçonne les autorités de tout faire pour trouver des raisons d’intensifier leurs mauvais traitements.
Historique
En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.
La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 17 dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.
Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.
La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.
Voir aussi :
Additional Information on the Persecution of Mr. Zhao Xudong and His Family
Traduit de l'anglais en Europe
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