(Minghui.org) Mme Zhang Huafen est décédée en mars 2015 à cause de la persécution. Sa sœur, Mme Zhang Huaxiang, a immédiatement déposé une plainte pénale pour sa mort injustifiée contre Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste chinois (PCC) qui a lancé la persécution du Falun Gong.

Plus d'une douzaine de policiers du Département de la police provinciale du Henan, du Département de police de la ville de Xuchang et du poste de police de Nanguan ont saccagé le domicile de Mme Zhang à cause de sa poursuite en justice contre Jiang Zemin le 29 avril 2016. Elle a été détenue au centre de détention de la ville de Xuchang pendant seize jours.

Plainte pénale de Mme Zhang Huaxiang pour la mort de sa sœur

Ma sœur est Zhang Huafen. Elle n'avait que 45 ans quand elle est décédée. Elle travaillait pour la Xuchang Tobacco Company. Huafen était en mauvaise santé et n'était pas sociable avant d'apprendre le Falun Dafa. Elle est ensuite devenue en bonne santé et positive à la suite de la pratique. Elle était aussi une excellente employée et avait une famille heureuse.

Jiang Zemin, l'ancien chef du PCC, a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Il en est résulté que ma sœur a perdu son emploi, sa famille et sa vie pendant cette brutale campagne.

La résidence de ma sœur a été saccagée plusieurs fois par la police et son téléphone a été mis sous écoute.

Huafen a été détenue pendant quinze jours au centre de détention de la ville en juin 2000.

Elle a été alors envoyée à un centre de lavage de cerveau pendant une semaine en juin 2001.

Elle a aussi été détenue au centre de détention du canton, où Miao Zhongkai, le chef du Bureau 610 de la ville de Xuchang, l'a giflée en 2002.

La Xuchang Tobacco Company a eu peur d'être affectée par sa pratique du Falun Gong et l'a forcée à écrire une déclaration de repentir en mars 2003. Ils l'ont menacée de lui faire perdre son emploi et lui ont dit que les membres de sa famille seraient suspendus de leurs emplois, dans une tentative de la forcer à abandonner sa croyance.

Quand elle est revenue chez elle, son mari argumentait souvent avec elle et il avait peur de perdre son emploi. Finalement, ma sœur, ne pouvant plus supporter toutes ces pressions, a quitté le domicile, ne laissant personne savoir où elle se trouvait.

Sa disparition a causé une grande douleur à ma famille. Ma mère pleurait tous les jours et l'employeur de ma sœur exigeait que nous sortions pour la rechercher et qu'on lui rende des comptes tous les jours. Le téléphone des résidences de nos frères et sœurs ont été mis sous écoute. La police s'est même déplacée ici et là en voiture pour diffuser l'information, avec les haut-parleurs sur le véhicule, que ma sœur était recherchée.

Nous subissions une grande pression, particulièrement ma mère. Elle a eu un accident vasculaire cérébral après la seconde année de la disparition de ma sœur et ne pouvait plus prendre soin d'elle-même. Nous étions lourdement accablés par les soucis et les finances.

C'était difficile pour ma sœur aussi. Elle n'avait aucune pièce d'identification et ne survivait qu'en travaillant à temps partiel ici et là. Ma mère et son fils lui manquaient, mais elle ne pouvait pas retourner chez elle. Soumise à un stress mental extrême, elle a eu un accident vasculaire cérébral elle aussi. Sans argent pour se faire traiter, elle a empiré et finalement elle est revenue chez elle.

Nous l'avons conduite à l'hôpital pour un traitement et le deuxième jour, la police s'est présentée avec un mandat d'arrestation.

Le mari de ma sœur avait peur d'être affecté et il a refusé de voir ma sœur ou de dépenser de l'argent pour son traitement. Quand ma sœur est sortie de l'hôpital, il a refusé de la laisser rentrer chez elle et a demandé le divorce en mars 2013.

Le fils de ma sœur était empoisonné par la propagande du régime communiste. Dès lors, il l'a blâmée de causer des obstacles à sa carrière.

Ses amis et les membres de la famille avaient aussi peur de lui rendre visite. Mes tantes lui ont rendu visite deux fois et elles ont été signalées au Comité des affaires politiques et juridiques local pour leur contact avec une pratiquante de Falun Gong.

La police exigeait aussi que mon frère escorte ma sœur au département de police fréquemment pour y être interrogée. Ma sœur avait de la difficulté à se déplacer par elle-même à cause de son accident vasculaire cérébral. Son esprit n'était pas clair à cause de la maladie et de la pression. Quelques fois, elle répondait lentement aux questions. Alors elle était forcée d'y retourner le lendemain.

La police ne la laissait jamais seule pas même durant les funérailles de notre mère.

Ma sœur était forcée d'aller par elle-même, avec mon frère, au département de police et au Parquet pour y être ridiculisée fréquemment.

Le procureur du Parquet a remis à ma sœur un avis de poursuite en novembre 2013 et il lui a dit : « Votre cause n'est pas terminée. La police va fouiller votre domicile. Vous devez coopérer avec eux tout le temps. »

Elle est décédée en mars 2014 sous une contrainte extrême. Elle n'avait que 45 ans.

Ma sœur était simple et gentille et suivait le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle travaillait avec diligence et était très louangée par ses supérieurs. Elle était aussi bien aimée des gens autour d'elle. Mais elle a souffert tellement pour sa pratique du Falun Gong.

En fait, les deux aides à domicile que nous avons embauchés pour elle ont quitté sans un mot, à cause de la propagande du PCC contre le Falun Dafa. En conséquence, nous avons découvert que ma sœur était morte deux jours plus tard.

La tragédie de la mort de ma sœur est le résultat de l'ordre de Jiang Zemin de persécuter le Falun Gong. Je veux faire appel à la Cour populaire suprême et au Parquet populaire suprême et j'exige que Jiang Zemin soit traduit en justice et que le PCC redresse les torts causés aux gens comme ma sœur.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des dix-sept dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada