(Minghui.org) En Australie, sur la Gold Coast, beaucoup de personnes dans l'assistance ont été profondément touchées en voyant le documentaire Hard to Believe qui a été couronné de prix multiples.

L'auditoire de Hard to Believe

Le documentaire, qui couvre l'assassinat des prisonniers de conscience pour leurs organes par le Parti communiste chinois, a été montré pour la première fois sur la Gold Coast le 12 août 2016 à l'université Griffith. Parmi l'auditoire il y avait un nombre de personnalités influentes dans les domaines politique, juridique, médical, du cinéma, et des média.

Une tentative de dissimulation désastreuse se dévoile

Après que l'enquêteur des droits de l'homme Ethan Gutmann a partagé ses découvertes atroces, faisant état de ce que plus de 100 000 prisonniers de conscience, y compris les pratiquants de Falun Dafa, des tibétains, des Ouighours et des membres des églises chrétiennes clandestines sont tués en Chine pour leurs organes, de nombreuses personnes ont dit n'en avoir jamais entendu parler auparavant ou qu'ils n'avaient pas idée de la sévérité du crime.

Ethan Gutmann

M. Gutmann a fait remarquer que quelques progrès ont été réalisés depuis que l'ancien ministre canadien David Kilgour et l'avocat des droits de l'homme David Matas ont publié leur premier rapport sur les allégations des prélèvements forcés d'organes en 2006.

M. Gutmann a dit en s'adressant à l'auditoire : « Nous voyons des progrès, surtout grâce à la résolution 281 du Congrès des États-Unis. Nous l'avons vu devenir la résolution 343 qui est passée au Congrès "comme une lettre à la poste", avec de nombreux co-sponsors aux États-Unis. Et cela a été suivi par une résolution très similaire adoptée par le Parlement européen. Nous percevons des signes très positifs provenant de Londres où le parti conservateur à Westminster réfléchit également à quelque chose de similaire. »

Un professionnel de la médecine critique ses homologues chinois « totalement négligents »

Docteur Thomas Titus, néphrologue à l'hôpital de l'Université de la Gold Coast, a dit qu'il essayait encore de comprendre pourquoi une partie de la profession médicale chinoise participait aux prélèvements forcés d'organes soutenus par l'État.

Le docteur Thomas Titus

Docteur Titus a dit : « Les médecins sont respectés pour leur intégrité, leur compassion et le soin qu'ils apportent aux personnes malades. Ils ont la technologie et le savoir-faire pour les faire recouvrer la santé. Bien sûr, il arrive parfois qu'ils enfreignent les lois, mais ils sont pris et punis. Mais d'après ce que j'ai vu dans le film et d'après mes renseignements, je vois que c'est totalement différent en Chine. »

« Ce n'est pas très différent de ce qu'ont fait les Nazis, je vois des équipes entières qui sont complètement négligentes. Ce sont des chirurgiens bien formés qui ouvrent des gens et qui prennent leurs organes vitaux, y compris les reins, le cœur et la cornée. La cornée est un des organes les plus sensibles à la douleur, et on la prélève sur des gens qui sont en vie et qui sont conscients. »

Des candidats politique demandent que soit mis fin aux prélèvements forcés d'organes

Le documentaire a incité Michael Kaff, candidat indépendant lors des élections de 2016, à demander que les prélèvements forcés d'organes s'arrêtent immédiatement.

« Qu'il n'y ait pas de 'si', ni de 'et' ou de 'mais', on doit arrêter ça tout de suite. Les personnes ont plus d'importance que le profit, surtout quand elles sont utilisées et maltraitées pour des gains financiers. Faisons largement connaître cette chose et devenons plus réactifs », a déclaré M. Kaff.

« Cette situation est tout simplement trop importante et trop urgente pour qu'on n'en tienne pas compte. J'espère que davantage de gens se joindront à nous pour soutenir cette cause, surtout les parlementaires déjà en place. »

Un pratiquant de Falun Gong avec Daniel Kwon (à droite)

Après avoir vu le film, Daniel Kwon, candidat à la Chambre des représentants du parti des Verts a eu l'idée de porter un t-shirt Hard To Believe et de se faire prendre en photo. Il a ensuite envoyé sa photo sur les réseaux sociaux en ajoutant les commentaires suivants : « Une personne, c'est bien plus qu'un ensemble de pièces détachées. Les prélèvements forcés d'organes existent vraiment. Dîtes non aux abus des droits de l'homme. »

« C'est honteux qu'en 2016, dans la société moderne, de telles choses puissent se produire », a ajouté M. Kwon.

Meaghan Scanlon, candidate du parti travailliste aux élections de 2016 à la Chambre des représentants, a déclaré apporter son soutien continu pour l'arrêt de la pratique « scandaleuse » des prélèvements forcés d'organes.

Une personnalité des médias montre son soutien

Aldwyn Altuney, présentatrice du programme Truth Xpose TV, (Exposer la vérité Télévision) a dit avoir été horrifiée par le documentaire et que cela avait été une véritable découverte pour elle. Elle a demandé à M. Gutmann ce que les australiens peuvent faire pour mettre fin aux prélèvements forcés d'organes, ce que l'on peut faire sur le plan individuel, et si la recherche sur les cellules souches pourraient aider à ce qu'il n'y ait plus d'incitation à procéder aux prélèvements forcés d'organes.

M. Gutmann a suggéré que le gouvernement australien pourrait interdire à ses citoyens d'aller en Chine pour se faire faire une greffe d'organe, ce qui jetterait le doute sur la légitimité des institutions médicales chinoises et aiderait à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes. Il a fait remarquer néanmoins que les avantages économiques avaient peu de chance d'être le facteur principal derrière les prélèvements forcés d'organes perpétrés par le PCC.

« Au début, quand nous avons attiré l'attention du public sur ce crime, nous avons dit que le marché noir des prélèvements des organes valait grosso-modo de 8 à 9 milliards de dollars américains ce qui n'est pas une somme si énorme, et je ne crois pas que ce soit une motivation importante pour le PCC. J'ai la conviction que le prélèvement des organes est fait pour maquiller un crime [contre l'humanité] et pour garder intact la réglementation pour empêcher [les gens d'apprendre] le Falun Gong en Chine. La méthode marxiste pour cacher un crime est de tuer tous les complices. »

Le panel de Hard to Believe

Une personne dans l'auditoire a demandé si quelqu'un suivait le cheminement de l'argent utilisé aux fins de paiement pour les greffes illégales. M. Gutmann a a répondu que c'était très difficile à faire, parce que l'argent change souvent de mains sans qu'il y ait d'enregistrement électronique.

Le prélèvement des organes rappel des souvenirs de l'Allemagne nazie

Une dame dans l'auditoire, née en Allemagne, a dit que les prélèvements forcés d'organes sur les pratiquants du Falun Dafa lui rappelaient l'Holocauste que sa famille a vu en Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.

Elle a rappelé comment, à cette époque, les nazis niaient eux aussi qu'ils faisaient quelque chose de mal. Le peuple allemand avait peur de parler, parce qu'il savait que des juifs avaient disparu et ils voulaient éviter de souffrir le même destin. Elle a suggéré qu'on peut traiter le problème en Chine en exerçant une pression sur le PCC depuis l'extérieur de la Chine, tout en encourageant les chinois à l'intérieur du pays de se positionner contre les atrocités et en apportant un soutien moral aux sympathisants.

« J'ai vu le changement d'attitude de la population en Allemagne envers ce genre de chose et je dois simplement croire que le même changement d'attitude est possible en Chine. »

Traduit de l'anglais en France