(Minghui.org) Avant le 19e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), les départements de police de la province du Liaoning ont reçu l'ordre de recueillir des informations sur des pratiquants de Falun Gong. Les policiers à qui on a confié la tâche ont prétendu que ce n'était qu'une formalité.

Les pratiquants en Chine et autour du monde continuent de parler aux gens de la persécution du Falun Gong, et beaucoup de policiers en Chine sont arrivés à comprendre les faits sur le Falun Gong. Ils ont souvent dit qu'ils étaient dégoûtés lorsque leur supérieur leur donnait des directives de participer à la persécution des pratiquants.

Les policiers du canton de Beisiping

Quatre policiers du poste de police du canton de Beisiping, ainsi qu'une personne du comité du village, se sont rendus au domicile de Mme Liu Fengmei le matin du 24 mars 2017. Ils ont demandé à Mme Liu et à son mari s'ils pratiquaient toujours le Falun Gong. Ils voulaient aussi qu'ils signent des documents et se fassent faire une prise de sang. Mme Liu a refusé de coopérer.

Les policiers ont mentionné qu'ils exécutaient une tâche confiée par leur supérieur. Ils ont cherché dans le domicile et ont confisqué un calendrier, un pendentif et une étiquette qui avaient des informations sur le Falun Gong dessus, ainsi que des photos des trois caractères chinois « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

Ensuite les policiers sont allés chez M. Wang Hongxiang. M. Wang n'était pas là, mais son épouse, Mme Wang Xilan, leur fille et leur gendre étaient dans la cour. Les policiers leur ont demandé s'ils pratiquaient toujours le Falun Gong. Mme Wang a dit « oui », et ils sont partis sans plus de cérémonie.

Puis, ils se sont rendus chez M. Liu Chunxiang et son épouse. Les policiers et le personnel du village ont demandé au couple âgé s'ils pratiquaient toujours le Falun Gong. Ils voulaient que le couple signe des documents et se fasse faire des prises de sang, mais le couple n'a pas coopéré avec les policiers. Les policiers ont pris des photos de la pièce et de la cour avant de partir.

Police de Yongling

Des agents du poste de police du faubourg de Yongling, canton de Xinbin, sont allés chez certains pratiquants le 28 mars, ainsi que sur les lieux de travail des pratiquants à Taibao, Jiahe, et à l'école de premier cycle du secondaire de Yongling.

Le 29 mars, ils sont allés avec les responsables du village et de la communauté aux domiciles des pratiquants à Dahemu, Zhennei, Houbu, Laocheng, Erdao et Xibu. Quand ils ont demandé aux pratiquants s'ils pratiquaient toujours le Falun Gong, la plupart ont répondu « oui » et ont ensuite parlé du Falun Gong aux agents.

Certains agents ont demandé à faire une prise de sang des pratiquants ou de prendre leurs empreintes digitales, mais les pratiquants les en ont empêchés. Certains responsables ont filmé sur vidéo l'intérieur des domiciles des pratiquants et ont dit que c'était pour montrer à leur supérieur qu'ils avaient accompli leur tâche.

Des agents ont fait divers commentaires tels que :

« Si vous pensez que le Falun Gong est bon, alors vous n'avez qu'à pratiquer chez vous et ne sortez pas pour distribuer des documents. »

« N'ayez pas peur, nous sommes ici tout simplement parce que notre supérieur nous a confié cette tâche. Ce n'est qu'une formalité. »

Certains agents ont vu un portrait de Maître Li Hongzhi (le fondateur du Falun Gong) sur le mur et n'ont rien dit.

Quand les pratiquants n'étaient pas chez eux, les policiers ont demandé aux membres de leur famille de signer leurs documents. Les membres de leur famille ont refusé.

Les policiers du bourg de Yushu

Plusieurs agents du poste de police du bourg de Yushu se sont rendus aux domiciles des pratiquants le 28 mars et ont demandé s'ils pratiquaient toujours le Falun Gong.

Certains pratiquants ont dit « oui » et leur ont parlé de leur croyance ainsi que de l'effet curatif et d'autres expériences extraordinaires qu'ils ont obtenus de la pratique. Les policiers ont dit que leur visite n'était qu'une formalité et qu'ils suivaient les ordres de leurs supérieurs.

Dans un domicile, plusieurs policiers ont vu l'enfant de la pratiquante dormir dans les bras de la pratiquante. Ils sont restés là brièvement et sont ensuite partis.

Traduit de l'anglais au Canada