(Minghui.org) J'ai été persécutée pendant cinq ans à cause de la pratique de Falun Gong et j'ai été détenue dans un camp de travaux forcés pendant dix-huit mois. Je suis devenue très peureuse, ce que j'ai surmonté en étudiant avec diligence les enseignements du Falun Gong.

Rester loin de chez soi

Pour éviter d'être illégalement arrêtée, Je me suis cachée pendant longtemps. Pendant cette période, ma famille a beaucoup souffert, surtout ma belle-mère. Je lui manquais et elle est morte avant d'avoir pu me voir.

« Ma mère est morte parce que tu lui manquais », a dit mon mari. « Quelques jours avant qu'elle ne décède, elle appelait ton nom tout le temps. Elle se demandait où tu étais et elle voulait te voir une dernière fois. » Tous ceux qui avaient été avec elle étaient tristes. Quand j'ai entendu cela, j'ai eu le cœur brisé.

Nous nous entendions très bien. Nous avons vécu ensemble pendant plus de vingt ans et nous nous étions toujours entraidées.

C'était regrettable de ne pas avoir pu être avec elle dans ces derniers moments. J'étais inquiète à l'idée de rentrer chez moi et je n'avais donné aucune coordonnée à ma famille.

Après le décès de ma belle-mère, ma situation s'est aggravée. J'étais terrifiée à l'idée d'être persécutée. Je ne savais pas comment faire face au harcèlement de la police. J'ai même essayé de cacher mes livres de Falun Gong, mais je n'arrivais pas à imaginer d'endroit où je pourrais les cacher.

Éveillée par l'étude du Fa

Le Maître a dit :

« Que vous tous continuez à faire des efforts ! L’histoire de l’humanité n’a pas pour but final d’être un être humain, l’histoire de l’humanité n’est pas là non plus pour offrir un paradis à la perversité pour sévir. L’histoire de l’humanité est créée pour la rectification de la loi, seuls les disciples de Dafa sont dignes de manifester ici leur splendeur et leur gloire. » (« À la conférence de Loi européenne 2005 »)

Les paroles du maître m'ont donné une nouvelle compréhension des vérités du Fa il y a deux ans. Dans le monde humain, pendant la guerre entre le bien et le mal, les pratiquants devraient tenir le premier rôle.

En suite, je me suis souvenue que dans le livre Le voyage vers l'ouest un maître et ses quatre disciples ont dû affronter 99 tests et ils étaient, à première vue, extrêmement dangereux. Cependant, ils les ont passés, alors que le diable a perdu. Ce que je pratique c'est le Falun Gong, qui est le Fa le plus droit de l'univers. Alors, qu'y a-t-il à craindre ?

Soudain, j'ai senti qu'une substance était retirée de mon corps. J'ai recopié ce passage particulier du Fa et je l'ai mémorisé. Chaque fois que j'éprouvais de la peur dans le cœur, je le récitais et, après l'avoir récité plus d'une douzaine de fois, je n'ai plus eu peur chaque fois que j'apprenais que des pratiquants avaient été arrêtés ou harcelés par la police. Je n'ai plus cherché à cacher mes livres de Falun Gong.

Un pratiquant n'a rien à craindre

Un mars 2017, une pratiquante avait parcouru une assez grande distance pour me rendre visite. Elle me demandait de l'aider à rédiger un article pour la Journée mondiale du Falun Dafa. Alors que nous avions terminé les deux tiers de l'article, une pratiquante nous a prévenues que la police locale était en train de chercher porte à porte un compagnon de cultivation d'un village voisin. Elle nous a dit de cacher tous les documents relatifs au Falun Gong pour éviter d'être arrêtées.

Ma compagne de cultivation voulait partir, mais je lui ai dit de ne pas avoir peur. Je lui ai proposé que nous allions chez une autre pratiquante pour finir l'article.

Deux jours plus tard, les policiers locaux sont venus chez moi, mais je n'étais pas à mon domicile, alors ils sont partis. Ils sont revenus quelques jours plus tard et cette fois j'étais en train d'envoyer des articles de partage d'expériences sur le site Internet Minghui pour quelques pratiquants. J'ai éteint l'ordinateur, me suis cachée et ils sont partis. Quand ils sont revenus deux heures plus tard, ils ne m'ont toujours pas trouvée. Ils ont dit à ma famille de ne pas s'inquiéter, car ils voulaient seulement me poser des questions.

Je ne voulais plus me cacher, sinon je risquais de manquer la date limite des soumissions. Alors j'ai pensé : « Je suis une pratiquante de Falun Gong et je n'ai rien à craindre. Je vais saisir cette chance de clarifier la vérité aux policiers. »

Les policiers sont revenus le jour suivant et je les ai invité à entrer chez moi. Je leur ai proposé de s'asseoir pour discuter. Contrairement aux policiers d'il y a quelques années qui avaient agi comme des voyous, les deux policiers étaient calmes. L'un d'entre eux m'a demandé si je pratiquais toujours le Falun Gong.

« Oui », ai-je dit. « Avant de pratiquer le Falun Gong, j'étais très malade et sur le point de mourir. Cependant, j'ai recouvré la santé en pratiquant le Falun Gong. Grâce au Falun Gong, j'ai eu une nouvelle vie. Je n'arrêterai jamais de pratiquer. »

Je leur ai dit que quand j'avais été détenue dans un camp de travaux forcés, j'avais raconté mon histoire aux gardiennes. L'une d'entre elles était très compatissante et elle était devenue mon amie.

Le policier a répondu : « Le Falun Gong est bon, je vous en prie, continuez à pratiquer chez vous. »

Je leur ai demandé si la pratique du Falun Gong était autorisée et il a dit : « Non, ce n'est que mon opinion personnelle. »

Sans peur, tout s'est déroulé en douceur. J'ai découvert combien il est merveilleux de cultiver ouvertement.

Depuis, j'ai souvent partagé mes expériences de clarification de la vérité avec les autres pratiquants. Certains m'ont écoutée et ont suivi mes suggestions. L'effet a été très bon.

Traduit de l'anglais en France