(Minghui.org) Je suis un jeune pratiquant de Falun Dafa qui étudie actuellement dans une académie des arts qui a été créée par des pratiquants de Falun Dafa à Taïwan. J’aimerais partager certaines de mes expériences de cultivation.
Comment j’ai rencontré Dafa
Je vivais avec de proches parents qui pratiquaient le Falun Dafa quand j’étais plus jeune. Nous avons déménagé alors que j’étais à la maternelle. Dans cette maternelle, un des enseignants était un pratiquant. Il m’a appris à dire : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Donc dès mon jeune âge, je connaissais ces mots !
J’étais en cinquième quand ma tante m’a prêté un exemplaire du Zhuan Falun, l’ouvrage contenant l’essentiel des enseignements du Falun Dafa. Elle m’a demandé si je voulais aller dans une école pour apprendre à dessiner. Les élèves dans cette école pratiquent tous les jours les exercices du Falun Dafa. J’ai été accepté à l’académie des arts et mon souhait de cultiver et pratiquer a été exaucé.
Une école différente des autres
L’académie des arts a des règles et règlements qui ont été créés pour réduire les effets négatifs de l’actuel déclin des critères moraux sur les élèves. Par exemple, il y a des règles strictes sur l’utilisation des appareils électroniques et concernant les relations amoureuses entre élèves. À mesure que je progressais dans la cultivation, j’en suis venu à apprécier l’importance de ces règles. Nous pratiquons également les exercices de qigong et la méditation tous les jours dans l’établissement. Non seulement cela nous donne une bonne énergie, mais nous aide aussi à purifier notre corps.
Les élèves étudient le Fa chaque jour afin d’améliorer leur caractère moral. Parfois, je ne veux pas lire le Fa, peut-être en raison d’interférences qui ne veulent pas que je pratique la cultivation. Mais je sais que je dois l’étudier. Mon professeur d’arts nous a dit que si nous ne sommes pas de bonnes personnes, peu importe l’excellence de notre technique, cela ne sert à rien. Ma compréhension est que grâce à notre étude du Fa, nous devenons de meilleures personnes, nos compétences s’améliorent et nous apprenons des choses qu’un non-pratiquant ne peut pas apprendre. En réalité, nous obtenons beaucoup dans le processus !
Je pense également que c’est une bonne idée de restreindre l’utilisation des appareils électroniques. Nous allons à l’école pour acquérir des connaissances et des compétences. Certains élèves deviennent dépendants des jeux vidéo et regardent des choses pornographiques sur Internet. Non seulement cela affecte leurs études, mais sur le long terme, ces choses ont aussi une mauvaise influence sur eux.
Comment je gère les conflits à l’école
Si mes camarades de classe faisaient quelque chose de mal, j’en parlais avec eux, mais j’ai observé qu’ils ignoraient ce que je disais ou même se disputaient avec moi. Certains d’entre eux se détournaient et me réprimandaient. Après avoir partagé cela avec des élèves plus âgés et des professeurs, j’ai réfléchi à ce qui s’était passé et j’ai réalisé que j’étais irrité par les mauvais agissements de mes camarades. Bien que je leur dise leurs erreurs en espérant qu’ils fassent mieux la prochaine fois, mon cœur n’était pas droit.
Je n’exprimais pas mes sentiments négatifs, mais ils pouvaient quand même les sentir. En conséquence, ce que j’avais dit était inefficace et pire encore, cela causait de l’hostilité entre nous. Le Maître a dit :
« Je dis souvent que si une personne est libre de toute conception personnelle, qu’elle n’est pas motivée par son propre intérêt et qu’elle considère authentiquement le bien d’autrui, si elle fait remarquer à quelqu’un ses défauts ou qu’elle lui explique ce qui est juste, celui-ci en sera touché aux larmes. » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa à Singapour »)
J’ai également découvert que quand les gens me traitent mal, cela pourrait être parce que je les ai provoqués dans le passé, ou peut-être que j’avais peur d’être critiqué ou de ne pas être aimé. Cette peur était un attachement et grâce à cet incident, j’ai eu une chance de m’en débarrasser.
Je pense qu’il est inévitable que nous fassions des erreurs. La chose importante est que nous prenions conscience de nos insuffisances et que nous nous en débarrassions. Je me souviens que le Maître a dit ces mots dans « Enseignement de la Loi au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 » :
« Ne vous inquiétez pas, y compris ceux qui ont trébuché, il suffit de vous dépêcher de vous relever. »
Le Maître a également dit dans « Enseignement de la Loi à la Capitale des États-Unis (2007) » :
« Ce que je chéris le plus, c’est le processus. Le parcours entier d’une vie est l’entité intégrale de cette vie. »
Par conséquent, si nous avons fait des erreurs, ça va si nous prenons la résolution de ne pas reproduire ces mêmes erreurs. Mais si nous continuons à répéter nos erreurs, alors là c’est un problème grave !
Quelques miracles dont j’ai été témoin dans la cultivation
J’ai rencontré plusieurs évènements extraordinaires au cours de ma cultivation. Une fois, je me suis cogné à une vitre en verre alors que j’étais en train d’aider à déplacer un placard, mais je n’ai ressenti qu’une légère douleur et ma tête n’a pas du tout enflé. En une autre occasion, je suis presque tombé en montant les escaliers. Je me suis rapidement rattrapé à la rampe, évitant de m’écraser plus bas. Je pense que le Maître m’a protégé à ces moments-là.
Une autre fois, j’ai eu de la fièvre, des maux de tête, mon nez était bouché et ma gorge me faisait mal. Un élève plus âgé m’a prêté la musique de Shen Yun Symphony Orchestra. Après l’avoir écoutée trois fois, à part mon nez qui coulait, le reste de mes symptômes avaient disparu ! C’était la première fois que je faisais l’expérience d’un karma de maladie aussi grave, pourtant je m’en suis débarrassé en un temps record.
Des fleurs d’Udumbaras (il est dit dans la légende bouddhiste qu’elles fleurissent une fois tous les 3000 ans, leur dernière apparition étant avant la naissance de Bouddha) ont été trouvées en deux occasions dans mon école. La première fois que je les ai vues, elles poussaient sur une lampe dans notre salle de classe d’arts. Il y en avait 15. Quand la salle de classe allait être rénovée, j’ai demandé au professeur de les garder dans une boîte. Ces fleurs sont actuellement les mieux préservées de notre école et sont restées en floraison le plus longtemps.
La seconde fois, des fleurs d’Udumbara ont été découvertes quand les élèves étaient en train de nettoyer un jardin. Elles poussaient sur une brique. Il y avait 29 fleurs et les professeurs ont dit que leur présence était un encouragement pour les élèves. Pour moi, ces fleurs me servent de rappel pour que je sois plus diligent dans ma cultivation !
Je pense que toute chose a été arrangée et que chacun est venu dans cette école en raison d’une affinité prédestinée. Une fois, j’ai entendu un professeur dire qu’un élève avait voulu étudier dans notre école, mais qu’il était soudainement tombé malade et n’avait donc pas pu passer l’examen d’entrée.
Je pense par conséquent que nous devrions chérir l’opportunité qui nous a été offerte. Peut-être que notre mission est de faire revivre les arts et la culture traditionnelle chinoise. Il est possible que nous soyons venus dans cette école pour que nous puissions cultiver et pratiquer, donc nous devrions véritablement prendre la cultivation au sérieux.
Traduit de l’anglais en Europe
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