(Minghui.org) Les policiers Dou Haibin et Dong Xin, du poste de police de Chengguan du département de police du canton de Liquan, ville de Xianyang, province du Shaanxi, se sont rendus chez Zhao Ya pour la harceler pour la troisième fois le 21 août 2017.

Le mari de Mme Zhao était seul à la maison quand la police est arrivée. Il a demandé aux agents de montrer leurs papiers d'identité (ID) et leur mandat de perquisition.

« Mon uniforme est mon identifiant », a répondu l'un d'entre eux.

Ils ont fouillé chaque pièce et ont jeté à terre une broderie avec les mots « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » qui était sur le mur.

Lorsque le mari de Mme Zhao a verrouillé la porte de la chambre de leur fille, un policier a couru et l'en a empêché. L'autre s'est précipité et les deux policiers l'ont jeté au sol et lui ont tiré les bras derrière le dos. Un policier a pressé sa jambe contre son cou pendant plus de 20 minutes, ce qui fait qu'il ne pouvait pas bien respirer.

Lorsque les villageois ont vu ce qui se passait, ils sont venus arrêter la police. Ils ont tous commencé à réprimander la police.

L'un d'entre eux a déclaré : « C'est contre la loi de frapper les gens. Laissez-le partir. » Un autre a dit : « Pourquoi êtes-vous debout sur lui ? La façon dont vous le traitez est barbare. » Un homme a crié : « Il a plus de 60 ans et fait de l'hypertension artérielle. » D'autres villageois ont suggéré : « Enregistrons ces mauvais traitements et téléchargeons-les sur Internet. »

L'un des policiers a déclaré aux villageois : « Cette broderie avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance est une preuve. Ce qui se passe ici n'est pas votre affaire. »

Il a téléphoné et six autres policiers sont arrivés. Huit policiers ont emmené le mari de Mme Zhao au poste de police.

Le mari de Mme Zhao a refusé de coopérer avec la police et a dit au chef du poste : « Je n'ai rien fait d'illégal. Vos gens m'ont battu et m'ont blessé aux bras, aux jambes, aux mains et au visage. Vous envisagez de m'arrêter ou de me tuer ? »

Le chef s'est excusé. Le mari de Mme Zhao a dit : « Vos gens se sont emparés de la broderie avec Authenticité-Bienveillance-Tolérance, d'argent en liquide et d'un carnet. Pouvez-vous me dire lequel de ces mots est mauvais ? »

Le chef de police n'ayant aucune réponse a libéré le mari de Mme Zhao.

Organisme impliqué dans la persécution :

Département de police du canton de Liquan : + 86-029-35621510

Traduit de l'anglais au Canada