(Minghui.org) Ma mère était très stricte avec moi quand j’étais petite. Soit elle me grondait, soit elle me battait. Je ne l’aimais vraiment pas.
Une mère stricte
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avec ma mère à l’âge de 22 ans. Nous nous levions tôt le matin pour faire les exercices et nous étudiions le Fa le soir. Nous avions donc un intérêt commun et nous en discutions sans fin. Mais la sévérité de ma mère avec moi n’a pas changé.
Tous les matins vers 4 heures, je devais me lever pour faire les exercices. Chaque fois que je regardais l’obscurité à travers la fenêtre depuis le dessous de ma courtepointe bien chaude, je sentais vraiment que je souffrais ! Si je n’arrivais pas à faire les exercices, je devrais afronter le visage mécontent de ma mère et lui parler très prudemment. Si je me levais et la suivais, elle sourirait toute la journée et me dorloterait.
Rien ne pouvait nous empêcher, ma mère et moi, d’assister à notre groupe d’étude du Fa. Chaque jours, nous parlions et riions, toujours très heureuses. Comme ma mère n’avait pas été à l’école, elle ne savait même pas écrire son propre nom, mais après avoir étudié le Fa, elle pouvait lire chaque mot dans les livres de Dafa. Tous les jours, elle persistait à pratiquer le Falun Dafa.
Ma famille fait face à la persécution avec aisance
Depuis le début de la persécution du Falun Dafa en juillet 1999, ma mère et moi avons connu diverses formes de persécution. Nous avons été arrêtées à Pékin quand nous avons fait appel pour Dafa. Nous avons été emprisonnées, gardées dans un centre de lavage de cerveau, notre domicile a été saccagé et nos biens confisqués.
Lorsque mon jeune frère était sur le point de se marier, en 2002, j’étais enfermée dans un centre de lavage de cerveau et ma mère était détenue dans un centre de détention. Ce n’est que lorsque ma famille a demandé l’aide d’une personne influente que nous avons pu assister au mariage de mon frère.
Quatre ou cinq policiers nous ont escortées au mariage de mon frère. Les autres invités du mariage nous regardaient bizarrement. Cela m’était insupportable et les larmes aux yeux, je me suis dit : « Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Pourquoi devons-nous souffrir une telle humiliation ? »
Ma mère regardait tous ceux qui assistaient au mariage, essayant de sourire. Quand mon père a prononcé un discours, sa voix était forte et claire. J’étais pleinement consciente que le Maître lui en donnait l’énergie.
Mon père, qui ne pratique pas le Falun Dafa, était soumis à de fortes pressions. Mes parents travaillaient au même endroit. Pendant que ma mère était détenue, toute la direction de l’entreprise a harcelé mon père à de nombreuses reprises.
La croyance en Dafa vacille
Notre famille a été forcée de déménager dans une autre ville pour éviter d’être davantage harcelée par les autorités. Je ne pouvais plus supporter la situation, et j’ai arrêté de pratiquer le Falun Dafa.
Ma mère n’a jamais été ébranlée dans sa croyance en Dafa. Je l'ai déçue et elle a essayé plusieurs fois de me persuader de revenir à Dafa. Mais j’étais comme une enfant perdue qui ne trouvait pas le chemin du retour. Après mon mariage, j’ai eu un enfant et j’ai mené une vie ordinaire.
Une année, des fleurs d’Udumbara ont fleuri deux fois sur le verre de ma porte. Les fleurs qui ont fleuri la deuxième fois ont commencé à devenir vertes, puis grises et finalement elles sont devenues noires et se sont desséchées. J’ai trouvé cela étrange et j’ai demandé à ma mère : « Comment sont-elles devenues noires ? »
Ma mère m’a répondu : « Le Maître ne veut pas t’abandonner et te donne un indice. Des opportunités disparaissent parce que tu n’es pas diligente dans la cultivation. »
S’encourager mutuellement
Avec la compassion du Maître et les encouragements constants de ma mère, j’ai finalement repris ma cultivation dans Dafa. Ma mère et moi nous sommes élevées ensemble en nous encourageant mutuellement.
Lorsque nous rencontrons des problèmes, nous nous asseyons et regardons à l’intérieur. Nous sortons souvent ensemble pour accrocher des banderoles clarifiant la vérité et placer des affiches. Parfois, nous n'arrivons pas à nous considérer comme des compagnes de cultivation et nous considérons les situations en tant que mère et fille. Cela peut mener à des conflits lorsque nous travaillons ensemble.
À certains moments, j’étais vraiment en colère. Et avec des notions humaines, nous ne pouvions pas obtenir de bons résultats. C’est pourquoi certaines bannières ne pouvaient pas être suspendues correctement et d’autres tombaient dans le fossé. Après notre retour à la maison, nous nous asseyions et regardions à l’intérieur, en essayant de trouver nos attachements.
Toujours être disciplinée
Comme je suis encore en train de rattraper mon retard dans la cultivation, j’ai beaucoup d’attachements que je trouve difficiles à éliminer. Mais ma mère me réprimande toujours pour mes actes.
Parfois, quand ma mère me voit embrasser mon enfant, elle dit : « C’est de l’affection humaine ! » Si je regarde la télévision avec mon enfant à la maison, elle me dit que je recherche le confort familial.
Un week-end, j’ai emmené mon enfant faire du tourisme. Ma mère m’a appelée pour savoir où on était et ce qu’on faisait. Quand je lui ai dit que je me divertissais avec mon enfant, elle était furieuse et m’a dit : « Tu ne fais pas ce que tu devrais faire », puis elle a raccroché.
Je sais que ma mère a peur que je ne puisse pas suivre le rythme de la rectification de Fa, mais parfois je me sens vraiment contrariée par sa façon de me « superviser ».
Quand mon endurance atteint sa limite, je me mets à crier après elle. Par la suite, je regrette ce que j’ai fait, car je ne me suis pas comportée comme une pratiquante. Mes attachements sont révélés par ces épisodes explosifs. Le Maître me permet de trouver ces attachements pour pouvoir les éliminer.
Saisir toutes les occasions pour clarifier les faits
J’admire ma mère du fond du cœur. Quand nous allons faire des courses ensemble, elle parle aussi aux gens du Falun Dafa et de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées.
Une fois, lors d’un achat de chaussures, la vendeuse a démissionné du PCC après avoir parlé avec ma mère. Après avoir payé les vêtements que j’avais achetés dans un autre magasin, j’ai vu ma mère parler à la vendeuse. En me comparant à ma mère, j’ai honte d’avoir peur de parler aux gens de Dafa, ce qui est aussi un attachement que je dois éliminer.
Quand ma mère m’a dit que des pratiquants de Falun Dafa portaient plainte contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du PCC, pour avoir initié la persécution du Falun Dafa, j’ai tout de suite eu peur. Je sentais qu’il m’était impossible de le faire, car j’avais déjà eu l’expérience douloureuse d’être persécutée.
Cependant, après une étude constante du Fa, je me suis demandé : « Cette persécution a été lancée par Jiang Zemin, alors pourquoi n’oserais-je pas le poursuivre ? »
Puis, avec ma mère, j’ai commencé à écrire une lettre pour porter plainte. Mon père s’est alors joint à nous, car nous ne pourrons jamais oublier combien toute notre famille a souffert à cette époque-là.
Imprimer des documents clarifiant la vérité
Encouragée par ma mère, j’ai commencé à fabriquer des documents clarifiant la vérité. Chaque fois que j’achève un livret, en voyant les beaux motifs et les belles paroles, je sens que je fais la chose la plus positive de l’univers. Je me suis fixé une norme : chaque livret que je distribue doit être beau, clair et net.
Sur le chemin de la cultivation une compagne de pratique, ma mère, m’accompagne. Ce n’est pas tous les pratiquants qui ont cette bénédiction. C’est le Maître qui a fait en sorte qu’une telle pratiquante m’aide et m’encourage. Je suis reconnaissante envers le Maître de ne pas m’avoir abandonnée !
Traduit de l’anglais en Suisse
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