(Minghui.org) À notre dîner de famille lors du Nouvel An chinois, mon père a dit : « Je vais signer la plainte pénale pour aider à traduire Jiang Zemin en justice ! »
Mon père est devenu directeur d'usine à l'âge de 36 ans. Il a transformé une usine qui perdait de l'argent en une entreprise rentable et il a été honoré en tant que travailleur modèle par le gouvernement municipal.
Pendant la grande révolution culturelle, chaque soir on le forçait à écrire des rapports d'autocritique. Bien qu'il ait été injustement traité, mon père croyait encore dans le Parti communiste chinois (PCC).
Ma mère a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Avant cela, elle avait de graves maladies, notamment une maladie du cœur, du psoriasis et un cancer rectal. Après avoir commencé à pratiquer, toutes ses maladies ont été guéries. Son état mental s'est aussi amélioré.
Elle aimait partager ses expériences avec les autres. J'ai suivi la suggestion de ma mère et j'ai commencé à pratiquer, mais mon père s'y opposait.
Après que Jiang Zemin, le chef du PCC et du régime en Chine, a lancé la persécution du Falun Dafa en 1999, le gestionnaire de ma mère a menacé de la mettre à la porte si elle n'arrêtait pas de pratiquer. La persécution qui sévissait à travers le pays était grave. Les pratiquants de Falun Dafa étaient arrêtés et torturés. Ma mère n'a pas pu supporter la pression et elle a abandonné la pratique.
Par la suite, son état physique s'est détérioré et elle est allée à Pékin pour subir une autre opération. Par la suite, elle est demeurée alitée et elle a sombré dans une profonde dépression pour avoir abandonné la pratique. Elle est décédée quatorze mois après son opération.
À cette époque, mon père était trompé par la propagande du PCC et ne pouvait pas comprendre pourquoi ma mère était décédée. Il la blâmait de ne pas être allée se faire traiter plus tôt.
Quand nous avons essayé de lui expliquer comment elle avait été persécutée, il a refusé d'écouter. Mon gestionnaire, à mon travail, a aussi essayé de me faire abandonner la cultivation et a aussi demandé à mon père de me parler dans ce sens.
Quand j'ai essayé de lui clarifier les faits, il ne voulait pas encore écouter parce qu'il avait peur que je perde mon travail si je continuais à pratiquer. Plus tard, les responsables à mon travail m'ont envoyée dans un centre de lavage de cerveau. Ils ont dit que si je ne renonçais pas au Falun Dafa, ils m'enverraient au camp de travaux forcés de Masanjia.
Quand mon père est venu me voir, une garde m'a giflée juste devant lui. Mon père était très fâché. Il a rapidement essayé d'utiliser ses relations personnelles et des pots-de-vin pour les empêcher de m'amener dans un camp de travaux forcés. En représailles, la garde m'a torturée pour me faire abandonner la pratique.
Elle m'a menottée et électrisée avec deux matraques électriques. J'ai succombé sous la torture et j'ai écrit la soi-disant déclaration de repentir, promettant de ne plus pratiquer et j'ai été renvoyée chez moi. J'ai été illégalement arrêtée en 2002 et envoyée au camp de travaux forcés de Masanjia. Les gardes là m'ont torturée.
J'ai commencé une grève de la faim et j'ai été gavée de force quotidiennement. Il en est résulté que les deux côtés de mon nez ont été endommagés. Quand ils ont inséré le tube dans mon nez, le sang a commencé à couler dans le tube. En voyant cela, les gardes étaient pétrifiés.
Ils ont avisé mon père de venir et de me persuader de manger. Mon père était très inquiet à mon sujet. Il a utilisé ses relations pour entrer en contact avec un directeur de la section du bureau des travaux forcés, qui à son tour a appelé le chef du camp de travaux forcés.
Mon père a aussi contacté son ami qui est un pratiquant et un chef de police de la circulation à la retraite. Ils sont venus ensemble me rendre visite au camp de travaux forcés.
Sur le chemin, ce pratiquant a clarifié la vérité au sujet du Falun Dafa à mon père, ce qui l'a aidé à changer ses idées fausses. Après être venus au camp, ils ont parlé à la personne responsable, laquelle a permis à mon père de rester et de prendre soin de moi pendant quelques jours. J'ai été d'accord de prendre des repas pour le réconforter.
J'ai parlé à mon père de la torture cruelle dont j'avais été l'objet et il était très fâché. Il a dit qu'il irait défier la directrice. Quand il l'a rencontrée devant un immeuble, elle n'a pas osé lui parler et elle s'est enfuie.
Mon père a été autorisé à m'amener pour un examen médical, où les médecins ont constaté que j'avais un rythme cardiaque dangereusement rapide. Mon père a demandé que je sois libérée sous caution pour des raisons médicales.
Les responsables du camp ont accepté, mais ont changé d'avis juste après le départ de mon père, alors j'ai fait une autre grève de la faim. Voyant cela, ils ont permis à mon père de me ramener à la maison. Cependant, mon père avait toujours peur que je sois à nouveau persécutée.
J'ai été signalée à la police et arrêtée pendant que je clarifiais la vérité au travail en 2006. Mon père était à l'extérieur du faubourg à ce moment-là. Dès qu'il en a été informé, il est tout de suite revenu. Il a essayé de me secourir de nombreuses manières et il a dépensé beaucoup d'argent en honoraires judiciaires.
Mais j'ai encore fini par être illégalement condamnée à sept ans de prison et on m'a jetée en prison. Mon père travaillait dans une autre ville à ce moment-là, mais il me rendait visite aussi souvent qu'il le pouvait.
Mon père est plus tard allé en voyage à Taïwan et en Corée, en visites touristiques. Il en a appris de plus en plus sur la vérité à propos du Falun Dafa et de la persécution durant ces voyages, ce qui a encore dissout ses conceptions. En conséquence, il a démissionné du PCC.
Il a ensuite parlé aux gardiens de la prison d'une manière très droite, ce qui les a choqués et les a empêchés de me torturer davantage. Après ma libération de prison, chaque fois que des policiers venaient pour me harceler, il les chassait. Quand ils appelaient chez nous pour me poser des questions, il ne leur donnait aucune information.
J'ai été sans emploi pendant plusieurs années à cause de la persécution et mon père m'a soutenu financièrement pendant tout ce temps. Il m'a aussi trouvé un emploi relaxant dans son entreprise, pour que je n'aie plus à m'inquiéter au sujet de ma situation financière.
La charge de travail était légère pour commencer, alors je pouvais passer plus de temps à étudier les livres de Dafa et à travailler sur des projets de Dafa. À cause de ses bonnes actions, mon père a été récompensé.
Mon père avait l'habitude de boire beaucoup et était souvent ivre. À cause de sa mauvaise santé, il avait peur de ne pas se rendre à 70 ans. Maintenant, il a plus de 70 ans, il ne boit plus et il va bien.
Après avoir poursuivi en justice Jiang Zemin, j'ai demandé à mon père de signer la lettre de poursuite en justice pour moi. Il n'était pas d'accord pour commencer. Je lui ai donné des documents clarifiant la vérité, mais il ne voulait toujours pas signer.
Le Maître a dit dans le Zhuan Falun :
« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. »
Après avoir lu ces mots du Maître, j'ai compris que mon père avait aussi été persécuté durant toutes ces années. J'avais à peine pensé à ce qu'il avait traversé.
Après que ma compassion a émergé, il m'a demandé de sa propre initiative de signer la plainte pénale contre Jiang. Je lui ai dit : « Vous avez tellement souffert. Tout est à cause de Jiang Zemin. C'est aussi pour que justice vous soit rendue ! »
« Certainement ! Laisse-moi le faire ! » a-t-il dit.
Je me suis sentie très heureuse qu'il se choisisse un avenir lumineux. Merci Maître Li Hongzhi pour votre grâce salvatrice !
Traduit de l'anglais au Canada
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