(Minghui.org) J'ai toujours eu un sale caractère et je ne pensais qu'à me faire plaisir. Mon mari se plaignait à ma sœur que je me bagarrais souvent avec lui. Parfois, je devenais enragée et je le menaçais avec un couteau. J'ai aussi jeté beaucoup de choses de valeur. Une fois que la bagarre était finie, je me sentais toujours épuisée. Je commençais à trouver que la vie était vraiment fatigante.

En 1999, quand je suis allée chez ma sœur, elle était en train d'écouter attentivement des conférences enregistrées de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa). Elle m'a montré un livre, le Zhuan Falun, qu'elle m'a invitée à lire.

Quand j'ai ouvert le livre, j'ai lu le paragraphe suivant. Le Maître a dit :

« “C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire.” En fait, c’est ainsi. Une fois rentré chez vous, vous n’aurez qu’à essayer. Quand vous êtes vraiment en plein désastre ou au milieu des épreuves, essayez donc ; c’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. » (Zhuan Falun)

Ces mots m'ont touchée. Quelques jours plus tard, mon mari m'a crié dessus pour une petite chose devant ma belle-mère et mon beau-frère. À cet instant-là, je me suis souvenue du mot « Tolérance » et j'ai ressenti une bouffée d'énergie commençant dans mon cœur et coulant jusqu'au sommet de ma tête. Au lieu de devenir tendue et énervée, je me sentais très calme et détendue. Je savais que mon mari m'insultait, mais je suis restée calme et c'était comme s'il criait après quelqu'un d'autre. Si une telle chose était arrivée auparavant, j'aurais rétorqué. Quand mon mari a vu que je restais calme et tolérante, il s'est excusé à maintes reprises et m'a même complimentée.

J'ai réalisé que le Falun Dafa était spécial, alors j'ai demandé à ma sœur de m'apporter le livre Zhuan Falun. J'ai commencé à étudier le Fa et à m'examiner pour mes lacunes chaque fois que je rencontrais des conflits. Au lieu de me bagarrer, je suis devenue gentille et large d'esprit. Ma belle-mère a dit : « Dafa est tellement incroyable ! J'étais sûre que finalement toi et mon fils divorceriez. Je dois remercier Maître Li. »

Mon mari a aussi connu des changements positifs et a acquis un bon caractère.

J'ai réalisé qu'en tant que pratiquants, nous devrions mesurer chacune de nos pensées et actions en nous fondant sur le Fa ; c'est seulement ainsi que nous pourrons devenir vraiment bienveillants.

Pratiquer la tolérance

Ma belle-mère a une mauvaise habitude : elle aime fouiller dans les affaires des gens. Parfois, elle prend de l'argent ou d'autres choses. Ses enfants savent tous ce qui se passe, mais personne ne veut en parler. Alors à chaque congé, ses autres enfants refusent de l'inviter chez eux. Parce qu'elle vit seule, je me sentais mal pour elle, alors à chaque congé, je l'invitais chez nous. J'étais très respectueuse et je la traitais bien. Elle a dit à tout le monde que moi, qui n'étais que leur belle-fille, la traitais mieux que ne le faisait sa propre fille.

À l'approche de la fête des Lanternes de cette année, j'ai rappelé à mon mari de demander à ma belle-mère de rester chez nous quelques jours. Mon mari a tout d'abord refusé. J'ai dit que sa mère serait malheureuse, car elle serait seule pendant les congés. J'ai suggéré que nous soyons respectueux et que nous l'invitions.

Ma belle-mère est venue. J'ai vite remarqué qu'elle avait pris des choses appartenant à notre enfant. Mais j'ai quand même été surprise quand elle m'a pris mon seul billet de cent yuans. J'ai pensé : « Je l'ai si bien traitée, et elle respecte le Falun Dafa et les documents clarifiant la vérité. Elle a aussi démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. » Par exemple, si elle remarquait qu'un poster de Falun Dafa n'était pas bien mis, elle allait le redresser et le mettre bien. J'avais pensé qu'elle ne me volerait pas. Je ne voulais même pas la surveiller. J'ai pensé : « Personne d'autre ne veut t'inviter, mais moi oui. Peut-être que la prochaine fois je ne voudrai pas. »

Je ne me sentais vraiment pas bien et je n'étais pas sûre de comment gérer ça, alors j'ai lu le Fa.

Le Maître a dit :

« Si des problèmes nous arrivent vraiment et qu'en apparence quelqu’un me traite injustement, je pense que, en tant que pratiquant, il se peut très bien que tu devais ceci d’une vie précédente. Endure-le et laisse passer. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa en Suisse)

« Nous, les pratiquants, nous disons qu’il faut laisser les choses se faire naturellement ; ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. Bien sûr, ce n’est pas non plus absolu. Si c’était absolu, la question de commettre des méfaits ne se poserait pas pour les gens ; autrement dit, il peut y avoir aussi des facteurs d’instabilité. Cependant, comme personnes qui pratiquent le gong, nous avons normalement les Corps de Loi du Maître qui s’occupent de nous : si d’autres veulent s’emparer de ce qui vous appartient, ils n’y parviendront pas. C’est pourquoi nous disons qu’il faut suivre le cours naturel des choses ; parfois, vous croyez que quelque chose est à vous, les autres vous disent aussi que c’est à vous, mais en fait cela ne vous appartient pas. Vous êtes peut-être convaincu que cette chose est à vous mais finalement elle ne l’est pas : c’est à travers cela qu’on voit si vous pouvez ou non vous détacher ; si vous n’êtes pas capable de l’abandonner, alors c’est un attachement, et on utilise ce moyen pour vous faire abandonner l’attachement à vos intérêts personnels, voilà ce qu’il en est. » (Zhuan Falun)

J'y ai réfléchi. J'ai réalisé que peut-être, dans une vie précédente, j'avais traité ma belle-mère de cette façon et que cette fois je remboursais la dette. N'était-ce pas une bonne chose ? J'ai aussi trouvé mon attachement à la jalousie, à la bagarre, au ressentiment et à la recherche de la vengeance.

En tant que pratiquante, en voyant que ma belle-mère avait ce problème de cleptomanie, alors ne devais-je pas m'examiner moi-même pour voir si j'avais également ce problème ? J'ai regardé à l'intérieur et j'ai réalisé que, bien que je n'aie rien volé, je touchais les affaires des autres gens par curiosité. J'avais également secrètement lu le journal intime de ma fille, parce que je m'inquiétais qu'elle puisse tomber amoureuse trop jeune. Ce que j'avais fait était semblable à ce que ma belle-mère avait fait. Elle agissait comme un miroir dans lequel je pouvais voir mes propres problèmes !

Une fois que j'ai réalisé cela, j'ai senti la bienveillance couler à travers moi. Je me sentais calme et détendue. Je suis reconnaissante au Maître et à Dafa de m'avoir montré ce qu'est la véritable bienveillance ! Je n'ai plus aucun ressentiment envers ma belle-mère et nous continuons à jouir d'une relation cordiale.

Traduit de l'anglais en Suisse