(Minghui.org) Honorable Maître, compagnons de cultivation respectés.
J’aimerais partager mes expériences qui m'ont permis de passer à essayer d’être une bonne personne à devenir une véritable pratiquante. Il a fallu plusieurs années et un assez long détour pour réaliser la différence entre les deux à un niveau plus profond.
J’ai grandi dans une famille universitaire où prédominaient la tradition et la bonne éducation. Pendant longtemps, j’ai cru que je me cultivais bien puisque je savais comment bien me comporter parmi les gens et que je pensais que moi, au moins, je n'avais pas de trop mauvaises manières. J’étais très active dans la communauté des pratiquants, et je pensais que j’étais diligente. Cependant, il m'était difficile de comprendre la différence entre la véritable cultivation et être une personne se comportant bien.
Puisque les fondations de ma pratique avaient des failles, après quelques années j’ai rencontré des difficultés dans ma cultivation et j’ai commencé à me relâcher. Ma confiance a chuté. J’ai arrêté de me rendre à l’étude du Fa et, avec le temps, je suis devenue de plus en plus comme une personne ordinaire.
À maintes reprises, j’ai essayé de revenir à la cultivation et pratique et aux projets pour sauver les gens, mais à chaque fois, je n'arrivais pas à continuer pendant plus d’une courte période. Le sentiment de culpabilité parce que je ne faisais pas ce qu’un pratiquant de Dafa doit faire était comme une substance grise et poisseuse qui rendait les pas à faire dans la bonne direction encore plus difficiles. Tout cela faisait chuter ma confiance encore plus et je me suis sentie dans une situation désespérée.
Plus tard, j’ai réalisé que mes pensées creusaient dans une corne de buffle puisque j’essayais tout le temps de comprendre comment je pouvais devenir meilleure, comment je pouvais progresser, comment je, je, je… Je ne me concentrais que sur moi même. La pensée de sauver les autres semblait lointaine puisque je pensais que je ne pouvais même pas me comporter correctement.
Après plusieurs années, j’ai finalement atteint une étape charnière. Quelques incidents autour de la question de sauver les êtres ont agi comme un bâton de réveil sur mon esprit et soudain, la pensée de sauver effectivement les êtres m’a frappée comme un boulet de canon. J’ai crié à voix forte : « Je veux sauver les gens ! Je veux seulement sauver les gens ! »
À ce moment là, mon cœur et toute ma cultivation ont pris une direction complètement différente. J’ai réalisé que les bases de ma cultivation avaient été jusque là égoïstes. Ceci avait tout le temps agit comme une omission géante, m’empêchant de continuer dans la véritable cultivation pendant si longtemps.
Maintenant, je pensais : « C’est pour les autres, pas pour moi. » Ce retournement dans mon esprit a tout changé. Le sentiment de désespoir a disparu. J’ai vu que le Maître ne m’avait pas abandonnée après tout ce temps, et ma gratitude envers le Maître et son immense compassion est au-delà de toute description possible.
Je pouvais maintenant voir plus clairement la relation entre ma cultivation et la mission de sauver les êtres.
Dans « Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York 2014 », le Maître dit :
« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa ? Vous êtes précisément les disciples de Dafa auxquels le Maître enseigne. Je vous épure, je vous forge à maturité, afin que vous puissiez aller sauver les êtres. »
Ma façon de cultiver a changé. Comme mon plus grand souhait et ma motivation étaient maintenant d’avoir la capacité de vraiment sauver les gens, je suis devenue beaucoup plus intéressée à faire de vrais avancements dans ma cultivation.
Avant, quand une tribulation survenait, je pensais « Oh, s’il vous plaît, laissez-moi seulement la traverser que je puisse me reposer ensuite. J’espère que ça va vite s’arrêter. » Quand je l’avais traversée, je me sentais soulagée et j’imaginais qu’avec un peu de chance, je m’étais débarrassée de quelques attachements au cours du processus. Mais je ne savais pas vraiment quels attachements, s’il y en avait, m’avaient quittée ou étaient devenus plus faibles.
Maintenant, quand une tribulation survient, le processus ressemble à quelque chose comme ceci : tout d’abord, des émotions se manifestent et je me sens inconfortable d’une façon ou d’une autre. Alors, je sépare mon esprit de la manifestation tangible de la tribulation et je commence à regarder à l’intérieur. Souvent, je constate alors que ma patience est en défaut. Alors, je me demande pourquoi je manque de patience « Eh bien, telle ou telle personne a fait ceci et cela. » « D’accord, mais pourquoi est-ce que je manque de patience ? » Je me repose la question.
Ou : « C’est horrible! » « Oui, bien sûr. Cependant je suis une pratiquante et la chose que je désire le plus au monde est de me débarrasser de mes attachements. C’est une plus grande priorité que de me laisser effrayer maintenant par cette chose horrible. » « Mais, c’est vraiment horrible ! », dit mon côté non cultivé. « Oui, je sais. Quoi qu’il en soit, en temps que pratiquante, je veux me cultiver et élever mon xinxing. C’est plus important en ce moment que quoi que ce soit d’autre. »
Après quelques monologues intérieurs, et après une analyse parfois assez longue et farfelue des causes derrière les causes, je reviens souvent à la conclusion que la base de mon manque de patience, par exemple, est l’un des attachements qui suit : réputation, jalousie, peur de souffrir ou peur d’échouer.
Alors l’attachement a été identifié. Et puisque ma priorité est d’être une pratiquante sur la voie de la divinité et en mission pour sauver les êtres, et puisque je suis une disciple du Maître et que toutes les forces droites de l’univers me secondent, je choisis de me positionner au-dessus de l’attachement dans mon esprit. Et quand je pense vraiment, réellement, du fond de mon cœur de cette façon, à ce moment-là mon corps se détend et je peux sourire à nouveau. Ensuite, je peux revenir à la manifestation tangible de la tribulation et je la considère selon mon nouveau niveau de xinxing.
Ainsi, la tribulation passe vite et c’est incomparable avec comment je faisais face aux épreuves avant. Finalement, je ressens de la gratitude, de la joie et de la curiosité quand une tribulation survient et je n’en ai plus peur comme avant. À la place, je suis intéressée à trouver quel attachement le Maître veut me faire travailler à ce moment-là et je le remercie de me donner cette chance.
Voici un exemple sur comment j'ai fait face aux tribulations lorsque ma fille s’est fait piquer par une tique il y a quelque temps. Depuis que j’ai des enfants, j’ai toujours eu peur qu’ils ne puissent attraper des maladies effrayantes avec des lésions durables. En Thaïlande, je passais beaucoup de temps à tenir les enfants loin des moustiques, et en Suède j’avais toujours peur qu’ils soient infectés par les tiques. Je peux trouver les racines de cette peur dans ma propre enfance car mes parents nous protégeaient particulièrement des tiques et plus tard, ils ont beaucoup milité pour la vaccination contre les maladies transmises par les tiques (encéphalite à tique).
Quand la tribulation est arrivée, ma fille a eu une morsure de tique et je l’ai notée dans mon calendrier afin de garder un œil sur de possibles symptômes. Après exactement une semaine, l’école m’a téléphoné pour me dire que ma fille ne se sentait pas bien et qu’elle avait un terrible mal de tête. J’étais paralysée par la peur puisque le mal de tête est l’un des symptômes particulier à l’encéphalite à tique et que ma fille n’avait pratiquement jamais eu de maux de tête.
Les jours suivants, c’était les montagnes russes à l’intérieur de moi, j’étais baladée entre la peur extrême et la pensée droite. Finalement, je suis arrivée à un point où je me suis demandée ce que je craignais autant. Il y avait plusieurs pensées, comme me sentir honteuse de ne pas être capable de protéger mon enfant, avoir peur que les autres puissent penser que j’étais étrange de ne pas faire vacciner mon enfant, que ma vie pouvait être bouleversée, peur de voir ma fille souffrir, peur de ne pas être capable de faire face à la douleur psychologique, peur de me sentir mal, etc. Toute une montagne de peurs. Mais comme je savais que la peur n’était pas l’attachement fondamental, je me suis demandé quel attachement causait toutes ces peurs. J’ai vu que c’était la réputation.
Après avoir trouvé l’attachement à la réputation, j’ai décidé de prioriser l’élimination de cet attachement comme une pratiquante, puisque la chose la plus importante est de continuer à élever mon xinxing afin d’être davantage capable de mener la mission de sauver les êtres. C’est la plus grande priorité de ma vie et de toute mon existence. Avec cette pensée venue d’un cœur calme, il a été facile de laisser partir l’attachement et toutes les peurs ont quitté mon corps. J’ai ressenti que quoiqu’il arrive, quoi que j’aie à affronter, tout est parfait puisque je suis dans le Fa. Ma fille s’est rétablie sans complication.
Identifier, comprendre et éliminer les éléments communistes
Depuis un certain temps maintenant, et avec l’aide de l’immense pouvoir de la rectification de Fa, j’ai commencé à voir les arrangements du communisme dans notre société et chez les gens. Consternée, j’ai réalisé que je nourrissais bon nombre de ces éléments et j’ai pu les voir dans les arrangements de presque tout dans mon environnement. J’ai compris que ces éléments devaient être complètement éliminés pendant le processus de rectification par le Fa.
J’ai découvert que je m’étais compromise avec les éléments communistes quand je n’avais pas osé me lever pour mes convictions dans la société humaine, plusieurs fois par peur de perdre ma réputation. Je me suis aussi compromise avec le diable quand j’ai essayé de jouer avec les notions humaines des gens pour, comme je le croyais, ne pas les effrayer. C’était une force faisant obstacle qui m’affaiblissait et affaiblissait ma capacité à sauver les gens.
Après ces compréhensions, j’ai décidé d’arrêter de me compromettre avec le diable et de plutôt valider ma foi et mes convictions vaillamment et avec confiance. Non seulement cela m’a conduite à me sentir entière et fière, mais les gens de mon entourage ont aussi été capables d’accepter Dafa à un niveau plus profond.
Ces compréhensions ont aussi changé la situation de ma famille. Comme beaucoup de femmes suédoises, j’ai appris à « faire respecter mes droits », demander ceci et cela et ne pas accepter « l’injustice ». En effet, j’ai grandi avec le message du mouvement féministe résonant dans mes oreilles depuis mon enfance. Quand j’ai commencé à pratiquer, je pensais que je n’étais pas influencée par le mouvement féministe, mais au cours de cette année, j’ai réalisé que ce n’était pas le cas.
Mon mari et moi sommes mariés depuis 2004. Très tôt déjà, il a tenté de me dire des choses que je ne comprenais pas. Je ne comprenais sincèrement pas de quoi il parlait. Pour résumer, il a essayé de faire allusion à mes défaillances dans mon rôle de femme et d’épouse. Dans la vie quotidienne, ça allait plutôt bien, mais sur certains points, nous nous retrouvions régulièrement dans une impasse quand les choses s’accumulaient pendant un moment. Ces conflits cessaient toujours, mais je m’apitoyais cependant sur mon sort et mon mari devait reculer. Jusqu’à ce printemps, où j’ai enfin compris.
Cette fois-là, au moment où j’ai senti que je ne pourrais pas supporter davantage la critique et que j’allais faire une crise, je me suis plutôt recueillie et j’ai pensé, « Qu’est-il réellement en train de me dire ? Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? » Et alors – boom – j’ai compris ! Mes défaillances en tant que femme et épouse étaient basées sur les éléments féministes avec lesquels j’avais été endoctrinée. Depuis, notre situation familiale s’est beaucoup améliorée.
Merci de m’avoir laissé partager avec vous. Si vous voyez des failles dans mes compréhensions, je serais heureuse d’écouter.
Merci compagnons de cultivation.
Merci Maître.
(Présenté au Fahui européen 2018)
Traduit de l’anglais au Canada
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