(Minghui.org) Ma province natale a subi certaines des pertes les plus lourdes découlant de la persécution du Falun Gong. Cela a rendu les pratiquants méfiants de la police. La situation peut servir à mettre à nu les attachements des pratiquants, mais beaucoup ne réalisent pas cela et continuent à regarder à l’extérieur pour trouver la cause de leurs tribulations.

Les forces anciennes pensent que la cultivation est la chose la plus importante, alors ils exploitent les carences des pratiquants en prétextant que cela aidera à renforcer leur état de cultivation. Si les pratiquants ne comprennent pas la cause de leurs tribulations et blâment la perversité d’interférer avec eux, les attachements ne peuvent pas être identifiés. Il en résulte que les pratiquants forment souvent une attitude suspicieuse envers la police et le comité de voisinage. Cet attachement peut avoir de graves répercussions.

Certains pratiquants deviennent obsédés par la persécution. Ils lisent des articles de persécution sur le site Minghui chaque jour. Conduits par l’attachement qu’ils ont formé, ils exacerbent les problèmes en disant aux compagnons de cultivation que la persécution dans une certaine région est vraiment mauvaise à l’heure actuelle et qu’ils doivent être extrêmement vigilants.

Travailler sur le caractère au lieu de s’inquiéter de la persécution

Un jour, je discutais avec le chef adjoint du poste de police local. J’ai dit : « J’ai entendu dire qu’ils harcelaient encore les pratiquants de Falun Gong. » Il a nié, alors j’ai demandé : « J’ai entendu dire que la police va au domicile des pratiquants dans certaines régions. » Il a répondu : « Nous allons seulement vous voir lorsque le gouvernement central tient un congrès afin que vous ne fassiez pas appel pour votre droit de pratiquer le Falun Gong. Si vous le faites, nous serons réprimandés. Personnellement, j’aime quand vous allez faire appel, car j’ai l’occasion de voyager. »

J’ai demandé : « Pourquoi est-ce que la police contrôle les cartes d’identité ? » Il a répondu : « Pourquoi vous contrôlerait-on pour rien ? »

Donc la question est : pourquoi est-ce qu’ils nous contrôlent ? Est-ce pour rien, ou est-ce en lien avec notre état de cultivation qui attire leur attention ? Il pourrait s'agir de savoir ou non si nous sommes solides dans notre cultivation et si nous regardons à l’intérieur quand nous sommes confrontés à des difficultés.

Il y a une histoire au sujet d’une ancienne pratiquante qui fait de l’entretien ménager. Elle a pris quelques jours de congé au travail et a constaté que ses heures pour ces journées avaient été soustraites de son chèque de paie. Elle a attaqué son patron : « Vous êtes si riche, pourquoi êtes-vous si avare ? » Plus tard, le patron a dit à un autre pratiquant : « Je ne crois plus que les pratiquants de Falun Gong ne recherchent pas la notoriété et l’intérêt personnel. »

Beaucoup de pratiquants se concentrent sur la persécution plutôt que de travailler sur leur caractère. Si nous n’abandonnons pas nos vieux attachements et continuons à en produire de nouveaux, comment pourrons-nous atteindre un jour le critère pour la plénitude parfaite ? Peut-être que la cicatrice due au fait d’avoir été persécutés est trop profonde et que certains pratiquants paniquent dès qu’ils voient la police.

La police et les agents du comité de voisinage sont une partie du système que les forces anciennes ont arrangé et leur rôle est d’effectuer la persécution. Mais ils ne sont pas aussi vicieux qu’il y a quelques années. Maintenant, ils sourient même aux pratiquants. Pourtant, certains pratiquants sont carrément rudes avec la police quand ils les approchent. Ils les ignorent et émettent la pensée droite au lieu d’apprendre à les connaître. Ces pratiquants se félicitent d’avoir une forte pensée droite et d’avoir nié le harcèlement de la police.

En fait, il n’ont rien nié. Ils pensent que leurs actions sont droites, mais ils ne montrent aucun respect envers la police. Leur comportement n’est pas différent de celui des gens ordinaires. Les agents de police et les agents gouvernementaux sont parmi les êtres les plus pitoyables. Nous, les pratiquants, sommes leur seul espoir d’être sauvés et pourtant, nous les traitons mal et les décevons encore et encore.

Nous ne devrions pas avoir peur quand nous rencontrons la police. Nous devrions essayer de nous détendre et leur dire dans notre tête : « Je veux vous sauver. Discutons. Je vais vous dire les faits afin que vous puissiez faire le bon choix et avoir une place dans le futur et être sauvé. »

Avec le Fashen du Maître et les déités gardiennes du Fa tout autour de nous, de quoi devrions-nous avoir peur ?

Le Maître a dit :

« Si vous ici présents, qui que ce soit, ne pouvez pas faire que votre xinxing atteigne la plénitude parfaite à travers le xiulian, je ne peux rien faire non plus. Je peux vous expliquer les principes du Fa, je peux vous aider à transformer le gong, je peux aussi éliminer une partie de votre karma, je peux vous protéger et je peux faire tout ce qui est nécessaire pendant et après votre plénitude parfaite, une myriade de choses dont vous n'êtes pas conscients. Cependant, si votre cœur ne bouge pas, si votre cœur ne s'élève pas, tout cela ne sert à rien. C'est ce que je veux dire lorsque je dis que si le cœur d'une personne ne bouge pas, même les bouddhas ne peuvent rien faire. » (« Enseignement de Fa à la Conférence de Fa en Europe »)

Le Maître peut tout faire pour nous, pourtant certains d’entre nous se plaignent sans arrêt de la persécution. Nous ne pouvons pas substituer notre cultivation avec un comportement négatif conduit par nos attachements. Nous devons nous élever et vraiment nous cultiver une étape à la fois.

Traduit de l’anglais au Canada