(Minghui.org) Le régime communiste chinois a lancé des campagnes les unes après les autres pour forcer les pratiquants de Falun Gong à abandonner leur croyance dans la cultivation et pratique du corps et de l'esprit, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
La campagne « frapper aux portes » a débuté en mars 2017 et a permis à la police de vérifier qui étaient pratiquants, à l'échelle nationale, et s'ils pratiquaient encore le Falun Gong. Beaucoup ont été arrêtés parce qu'ils ont refusé de renoncer à leur croyance.
La persécution des pratiquants s'est poursuivie sans relâche en 2018. Vers juillet, le régime a lancé une nouvelle campagne pour « combattre les bandes criminelles » et la police, dans de nombreuses régions, s'est tournée vers les pratiquants de Falun Gong pour remplir leurs quotas d'arrestations des membres de bandes.
Avec la campagne « antigang » qui bat son plein, de nombreux autres pratiquants de Falun Gong sont devenus des victimes. Les informations reçues par Minghui.org ont confirmé qu'en octobre, 296 pratiquants ont été arrêtés (dont 165 étaient toujours sous détention au moment de la rédaction du présent rapport) et 95 autres ont été harcelés.
Parmi les 391 pratiquants affectés au total, 106 ont vu leur domicile saccagé par les autorités. Dans certains cas, la police a ouvert leurs portes avec un levier ou a fait semblant de faire partie du personnel de services pour les tromper et les amener à ouvrir leurs portes.
Les cas nouvellement confirmés ont porté le nombre d'arrestations et de cas de harcèlement contre des pratiquants de Falun Gong depuis janvier 2018 à 3944 pour les arrestations et à 3783 pour les harcèlements.
Les pratiquants âgés n'ont pas été épargnés par la violation des droits de l'homme. Parmi les personnes visées en octobre 2018, 12 ont entre 65 et 78 ans et 8 ont 80 ans et plus ; le pratiquant le plus âgé a 87 ans.
Le Jilin (51), le Shandong (44) et le Henan (33) ont enregistré le plus grand nombre d'arrestations en octobre, tandis que le Shandong (27), le Sichuan (11) et le Hebei (8) ont enregistré le plus de cas de harcèlement.
Arrestations collectives
Au cours de la campagne antigang dans la province du Jilin, au moins 48 pratiquants ont été arrêtés et deux ont été harcelés dans la ville de Changchun en octobre 2018, dont près de 20 pratiquants et les membres de leur famille arrêtés en une journée le 12 octobre.
Dans la ville de Taiyuan, province du Shanxi, six pratiquantes de Falun Gong âgées ont été arrêtées entre le 18 et le 19 octobre 2018. Quatre d'entre elles ont été libérées peu de temps après avoir échoué aux examens physiques d'admission en détention. Deux ont été envoyées au centre local de détention.
Des pratiquants âgés visés et battus
Le pratiquant le plus âgé visé en octobre 2018 est M. Xiao Hengping âgé de 87 ans, un résident de la ville de Leiyang, province du Hunan. Début octobre, le secrétaire du Parti du village l'a harcelé et menacé, pour qu'il ne parler pas du Falun Gong aux gens.
M. Min Shigao, âgé de 83 ans, de la ville de Zhongxiang, province du Hubei, a été arrêté, le 17 octobre 2018, par la police lors d'une foire dans un temple alors qu'il venait de terminer sa visite de la foire et se préparait à partir. La police a pris son sac et sa clé de vélo électrique avant de le battre sauvagement. Ses mains ont été blessées et saignaient abondamment.
Après l'avoir emmené au poste de police, un policier l'a plaqué contre le mur et a crié : « Je t'enterrerai vivant si tu ne meurs pas [suite aux coups] ». M. Min a été libéré quatre heures, plus tard.
Mme He Shuqiong, aussi âgée de 83 ans, originaire de Chengdu, province du Sichuan, a été arrêtée le 8 octobre, alors qu'elle parlait du Falun Gong avec des gens. Elle a été détenue dans un centre de lavage de cerveau dans le district de Jinniu pendant neuf jours, et libérée le 17 octobre. Le policier qui l'a renvoyée chez elle, a de nouveau saccagé son domicile et a confisqué ses documents de Falun Gong.
La surveillance avancée mène à l'arrestation et au harcèlement
Parallèlement aux progrès rapides de l'intelligence artificielle, le régime chinois a installé davantage de caméras de surveillance dans les rues et déployé d'autres outils de surveillance. De nombreux pratiquants de Falun Gong sont surveillés en temps réel où qu'ils aillent.
Mme Jiang Linying, de la ville de Heihe, dans la province du Heilongjiang, a été arrêtée le 10 octobre 2018, après que la police l'a amenée à ouvrir la porte en se faisant passer pour du personnel de la compagnie du gaz. La police lui a montré des photos d'elle en train de pulvériser de la peinture sur des affiches de propagande diffamant le Falun Gong dans une gare routière, prises par des caméras de surveillance. Elle a ensuite été emmenée au centre de détention de la ville de Heihe où la police essaie de porter plainte contre elle.
Le 24 octobre 2018, deux policiers sont entrés par effraction chez Mme Xiong Wenfeng de la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, et ils ont essayé de prendre des photos d'elle. Les policiers lui ont dit qu'ils l'avaient vue distribuer des dépliants de Falun Gong par l'intermédiaire de caméras de surveillance. Lorsque Mme Xiong a dit qu'elle distribuait des prospectus commerciaux pour son emploi à temps partiel, la police a menacé de l'envoyer dans un centre de lavage de cerveau s'ils la trouvaient en train de distribuer des documents de Falun Gong. Mme Xiong a été forcée de quitter son domicile pour éviter d'autres harcèlements après le départ de la police.
Le 12 octobre, Mme Fan Yanli du canton de Bin, dans la province du Heilongjiang, a été interceptée et arrêtée par la police à une porte d'embarquement de la gare ferroviaire de la ville de Harbin Est, alors qu'elle était en route pour rendre visite à ses deux fils à Pékin. Sa carte d'identité avait été signalée pour l’enregistrer comme pratiquante de Falun Gong. Après l'incident, elle a été placée en détention pendant quinze jours au centre de détention Yaziquan de la ville de Harbin.
Visés à maintes reprises pour leur croyance
Parmi ceux qui ont été pris pour cible en octobre, certains ont été arrêtés ou harcelés à plusieurs reprises au cours des dix-neuf dernières années pour leur croyance.
Avant la Première exposition internationale chinoise d'importation à Shanghai, en novembre 2018, le 25 octobre, la police locale a harcelé Mme Jiang Linying à son domicile, et l'a menacée pour qu'elle ne se rende pas dans d'autres villes pendant l'exposition. Lorsque, le 31 octobre, Mme Jiang s'est rendue à Changzhou (située à environ 193 km, soit 120 milles, de Shanghai) pour remplir des papiers en vue de sa retraite, elle a été arrêtée à la gare ferroviaire de Changzhou et est en détention depuis.
Avant sa dernière arrestation, Mme Jiang avait déjà passé plus de dix ans en prison et avait été torturée, notamment on l'avait battue et on lui avait injecté des drogues toxiques : tout cela pour avoir refusé de renoncer à sa croyance.
Mme Jiang Linying
Mme Tan Changrong, âgée de 69 ans, a été arrêtée le 15 octobre pour avoir porté plainte contre la prison pour femmes de Chongqing pour les tortures qu'elle y a subies pendant ses trois années de détention, notamment pour des agressions sexuelles, des décharges électriques et de violents passages à tabac. Avant cette peine de trois ans, elle avait déjà purgé neuf autres années dans la même prison pour ne pas avoir abandonné sa croyance.
Mme Yu Ping, habitante de la ville de Guangzhou, dans la province du Guangdong, a été arrêtée le 21 octobre, après que la police l'a trouvée portant des prospectus sur le Falun Gong dans son sac. Elle a été emmenée dans un centre de lavage de cerveau. Lorsque son avocat et sa famille ont tenté de lui rendre visite, le gardien a refusé la visite et a menacé de battre l'avocat.
Avant cette dernière arrestation, cette femme âgée de 55 ans a été arrêtée à plusieurs reprises et emprisonnée pendant plus de cinq ans dans la prison pour femmes du Guangxi, où elle a été brutalement torturée et gavée de force.
Voir aussi :
Rapport de Minghui : 271 pratiquants de Falun Gong arrêtés en septembre 2018
590 pratiquants de Falun Gong arrêtés ou harcelés pour leur croyance en janvier et février 2018
Les pratiquants de Falun Gong visés par la campagne de répression des gangs du régime communiste
Six pratiquantes de Falun Gong âgées de la province du Shanxi sont visées en raison de leur croyance
Voir aussi en anglais :
Traduit de l'anglais au Canada
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