(Minghui.org) Je me rappelle toujours de rester concentré et de clarifier mon esprit quand je mémorise le Fa. En mémorisant Lunyu, j’ai récemment réalisé que j’avais omis l’expression « bel et bien ».

Le texte original dit :

« Dans l’exploration on ne peut de plus que se limiter à l’intérieur du monde matériel, l’approche est d’étudier une chose seulement lorsque celle-ci est connue, tandis que les phénomènes qu'on ne peut ni toucher, ni voir dans l'espace humain, mais qui existent objectivement, et peuvent bel et bien se refléter dans la réalité de l’humanité, y compris la spiritualité, la croyance, les paroles divines et les miracles divins, on n’ose jamais les toucher sous l’effet du rejet du divin. » (Lunyu, Zhuan Falun)

Rien n’est fortuit dans la cultivation. Je me suis demandé pourquoi je ne pouvais rester concentré même lorsque je mémorisais le Fa. Pourquoi n'arrêtais-je pas d'oublier la partie « bel et bien » ? Si je ne pouvais pas rester concentré en étudiant le Fa, n’est-ce pas comme dit l’adage « le moine novice ne peut chanter les écritures qu’avec sa bouche, pas avec son cœur » ?

Donc, même si à la surface, il semblait que j’étudiais le Fa, je n’assimilais pas vraiment le Fa.

J’ai récemment lu La Grande Voie de l’Accomplissement et j’ai découvert que lorsque je faisais les gestes de main pendant le cinquième exercice, je ne suivais pas les instructions du Maître :

« La paume dirigée vers le bas tourne graduellement vers le haut au moment où le bras s’étend. » (« Chapitre II. La représentation graphique des mouvements », La Grande Voie de l’Accomplissement)

Je ne savais pas vraiment depuis combien de temps je les faisais mal.

Le Maître nous a mis en garde :

« Pour chaque chose on se réfère à la Loi,

Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation. »

(« Cultiver réellement », Hong Yin)

J’ai fait des erreurs similaires en étudiant le Fa et en faisant les exercices. Quand j’ai pensé à cela plus profondément, j’ai réalisé que la cause principale était mon attitude envers la cultivation. Je n’ai pas fait ce que le Maître nous a demandé, qui est de vraiment mesurer chaque action et pensée avec le Fa.

Dans cette société compliquée, notre cultivation est imbriquée dans tout ce que nous rencontrons dans nos vies quotidiennes, peu importe à quel point le problème semble gros ou petit. Nous devons vraiment nous concentrer afin d’éliminer tous nos attachements cachés.

Nous sentons habituellement que nous sommes préparés pour passer les gros tests et les tribulations, mais nous laissons facilement les choses glisser quand ils s’agit de « petits problèmes ». Par exemple, j’attendais l’ascenseur un jour, et juste comme il s’est arrêté à mon étage, j’ai entendu des gens parler dans le couloir. Ils venaient juste de verrouiller leur porte et arrivaient pour prendre l’ascenseur. Je suis rapidement entré et j’ai appuyé sur le bouton pour fermer la porte au lieu de les attendre.

Alors que les portes se fermaient, je pouvais les entendre juste à l’extérieur de l’ascenseur. Ils avaient seulement quelques secondes de retard. J’ai immédiatement réalisé que ce que j’avais fait n’était pas compatissant ; j’étais égoïste et ne voulais même pas attendre quelques secondes.

J’ai agi encore plus mal qu’une personne ordinaire. Je ne voulais pas être dérangé en ayant à discuter avec des étrangers, alors je n’étais pas compatissant et j’étais incapable d’agir d’une manière digne.

Un autre incident m’a fait m’examiner. Je sortais d’un immeuble et j’ai ouvert la porte à une jeune femme qui est entrée sans dire « merci » ni me saluer. Elle ne m’a même pas regardé. C’était comme si j’étais là pour lui ouvrir la porte. Je n’étais pas content. Quand j’ai pensé à cela plus tard, j’ai réalisé qu’il était absurde qu’une chose si triviale m’affecte. Comment un pratiquant pouvait laisser quelque chose d’aussi trivial le déranger ? N’était-ce pas arrivé pour me montrer que je n’étais pas tolérant et que j’étais dans la compétition ? Cela me dérangeait de perdre même un peu d’intérêt personnel.

Ma mentalité compétitive refait parfois surface. À la surface, cela peut être parce qu’une autre personne marche un peu plus vite, est habillée plus à la mode ou paraît mieux. Ces choses reflètent mes notions humaines et mes attachements à la compétitivité, à la jalousie, à la luxure, au besoin de me sentir supérieur, et à l’idée du Parti communiste d’être « égaux ».

Quand les pratiquants comparent leurs expériences de cultivation, nous parlons de cultiver solidement. Nous somme tous très clairs sur le principe du Fa et nous savons que nous devons nous cultiver.

Il y a eu d’autres situations. Par exemple, quand nous sommes allés au restaurant, l’un des plats que nous avons commandé n’arrivait pas avec le reste du repas. Nous avons demandé au serveur de vérifier, mais il n’était pas encore prêt. Nous avons dit au serveur : « Nous avons presque terminé et sommes prêts à payer, pourquoi ne pas tout simplement l’enlever de l’addition ? » Le serveur a dit : « C’est presque prêt. Je ne pourrai pas le cacher. » Le plat est arrivé peu après.

Notre intention n’était pas d’éviter de payer pour le plat, c’était juste une « astuce » utilisée pour accélérer les choses. Ce n’est pas être vrai, compatissant ou tolérant. Pourtant, en tant que pratiquants, nous suivons le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, alors il n’est pas bon pour les pratiquants d’utiliser de petites astuces pour le gain, même dans les petites choses.

J’ai réalisé que, en ce qui concerne les pratiquants de Dafa,

« de hautes aspirations occupent son esprit et son cœur mais il s’astreint aussi aux formalités » (« Le Saint », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Chaque petite chose peut refléter nos notions humaines que n’avons pas encore éliminées. Alors nous devons vraiment regarder à l’intérieur pour trouver les attachements que nous avons encore et les abandonner.

Traduit de l’anglais au Canada