(Minghui.org) J’ai découvert pour la première fois le Falun Dafa plusieurs mois avant que le Parti communiste chinois (PCC) commence à le persécuter le 20 juillet 1999. Ma mère et ma sœur cadette avaient commencé à pratiquer et faisaient les exercices de Dafa diligemment chaque soir. En cherchant quelque chose pour occuper mon temps, j’ai trouvé une copie du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa. Les enseignements ont vite capté mon intérêt.

Opportunité manquée

Un jour, j’ai décidé d’apprendre comment faire l’exercice de méditation. Je me suis assise en position du double lotus et j’ai effectivement réussi à méditer pendant presque 30 minutes avec mon esprit totalement calme. Peu après, j’ai expérimenté une forte sensation de flotter dans les airs, mais chaque fois que j’ouvrais les yeux, j’étais toujours assise sur le lit.

J’ai décrit mon expérience à ma mère et elle m’a encouragée à commencer à pratiquer, mais je n’étais pas encore prête. Deux mois plus tard, j’ai fait un rêve étrange - un grand homme habillé en habit et cravate m’a conduite au sommet d’une montagne pour méditer. Au réveil, j’ai réalisé que le Maître m’encourageait à cultiver, mais j’ai pensé que je devrais attendre un « meilleur moment » pour commencer à pratiquer car le PCC venait juste de commencer à persécuter le Falun Dafa.

Cultiver en dépit de la persécution

J’ai vu de nombreux pratiquants de Falun Dafa dans notre village arrêter de pratiquer sous la pression du Parti et des fonctionnaires du village. Une poignée de personnes seulement, incluant ma mère et ma sœur, ont refusé résolument de renoncer à pratiquer et sont devenues les cibles des fonctionnaires du village. Effrayé par les politiques d’implication du PCC et les répercussions, mon père a essayé de leur faire abandonner leur foi et a même recouru aux coups.

Un mois après que je me suis mariée en 1999, j’ai apporté une copie du Zhuan Falun à ma nouvelle maison. La persécution n’avait pas changé mon impression que Dafa était bon et a même augmenté ma détermination à commencer à pratiquer.

Ma belle-mère a développé une impression négative de Dafa dû à la fausse propagande du Parti. Lorsqu’elle a appris que j’avais commencé à pratiquer, elle m’a dit de rapporter le livre à l’endroit où je l’avais trouvé.

« Cette pratique nous enseigne comment être de bonnes personnes », lui ai-je dit. « Ces meurtres et suicides à la télévision sont tous faux. Les pratiquants n’ont pas le droit de tuer. Le Parti torture les pratiquants dans les camps de travaux forcés. Nous devons nous exprimer contre cela, au lieu de juste laisser aller. » Après qu’elle a entendu ça, ma belle-mère a laissé tomber sa demande.

Pour améliorer ma relation avec ma belle-mère et pour la convaincre de la bonté de Dafa, j’ai appliqué diligemment le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans mes actions et mes mots.

Selon les habitudes de notre village, la belle-mère doit offrir 100 yuans à sa nouvelle bru. Quand ma belle-mère m’a donné l’argent, je le lui ai rendu en disant : « Le Falun Dafa nous enseigne à prendre les autres en considération. Comme votre mari est décédé, il n’est pas facile pour vous de faire de l’argent. Je veux que vous le gardiez. » Ma considération l’a touchée, notre relation s’est améliorée, et nous sommes maintenant comme mère et fille.

La corruption est hors de question

Ma mère est allée parler aux gens de Dafa et de la persécution dans un autre village au cours de l’hiver 2005. Elle a été arrêtée et détenue au département de police du canton.

La peur suscitée par la persécution de Dafa a exacerbé l’inquiétude de mon père pour la sécurité de ma mère. Il était toujours en colère et passait sa frustration sur ma sœur et moi. Une fois, il a blessé ma sœur au genoux avec une brique et m’a battue jusqu’à ce que je soit couverte de bleus. Cependant, notre détermination à cultiver dans Dafa est demeurée ferme.

Quelqu’un a suggéré qu’on soudoie les fonctionnaires afin d’assurer la libération de ma mère. Je savais selon les enseignements du Maître que nous devons toujours faire les choses honnêtement et avec franchise, alors la corruption était hors de question.

J’ai décidé d’aller au département de police pour avoir une meilleure compréhension de la situation. L’agent à qui j’ai parlé était grossier et m’a parlé brutalement. J’ai émis la pensée droite pour désintégrer les facteurs pervers le contrôlant et son attitude a changé immédiatement. Il m’a parlé plus courtoisement.

Au fil du temps, je suis devenue familière avec les gardes au centre de détention où ma mère était détenue. Ils ont finalement admis : « Nous n’avons pas le choix de suivre les ordres d’en haut. Le Parti est toujours aussi déraisonnable. » J’ai continué à parler de Dafa chaque fois que j’y allais.

À un moment donné, les fonctionnaires du Parti ont tenté d’envoyer ma mère dans un camps de travaux forcés, mais le camps a refusé de l’accepter.

En essayant de faire libérer ma mère, les fonctionnaires au centre de détention ont demandé que nous payions pour ses repas. Un garde au bon cœur m’a secrètement dit de ne pas accéder à leur demande car ma mère serait libérée que je paie ou non. Comme il l’avait dit, ma mère a été libérée peu après sans que nous ayons payé l’extorsion.

Afficher la bonté de Dafa

En revenant à la maison en 2007, mon mari a été heurté par une camionnette en conduisant sa motocyclette. L’impact de la collision a jeté mon mari sur plus de dix mètres. Paniqué, le conducteur de la camionnette a appelé la police de la circulation avant de quitter la scène.

Sur le site de l’accident, j’étais horrifiée de voir mon mari couvert de sang et lui ai dit de réciter silencieusement : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

À l’hôpital, j’ai demandé aux médecins de faire les échographies les plus élémentaires nécessaires pour déterminer les blessures de mon mari afin que le conducteur, qui était obligé de payer pour les frais médicaux de mon mari, n’ait pas à payer plus que nécessaire.

Les médecins ont dit que mon mari souffrait seulement de blessures superficielles dû aux éclats de vitres enfoncés dans son visage. Son pied n’était pas blessé même si sa chaussure était endommagée.

Mon mari s’est réveillé le lendemain sans se souvenir de l’accident, sauf que je lui avait conseillé de réciter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Au cours des jours suivants, les proches et amis qui ont rendu visite à mon mari à l’hôpital ont essayé de nous convaincre d’exagérer la gravité de ses blessures pour obtenir une plus grande compensation du conducteur. J’ai fermement refusé. Mon mari a récupéré rapidement et a été libéré huit jours plus tard.

Le conducteur et le propriétaire de la camionnette ont rendu visite à mon mari le dernier jour de son hospitalisation. Ayant peur que nous réclamions plus d’argent, ils ont offert leurs compliments à notre famille. Je leur ai assuré que mon mari allait bien et que nous ne demanderions pas plus.

Parmi les quatre accidents de voiture qui sont survenus ce mois-là dans notre village, les dommages de l’accident de mon mari étaient les plus graves, mais il s’en est sorti avec le moins de blessures. Les gens dans notre village ont commencé à dire : « Ceux qui pratiquent le Falun Dafa sont vraiment bénis ! »

Traduit de l’anglais au Canada