(Minghui.org) Comme pratiquants de Falun Dafa, nous avons une mission. En plus de bien nous cultiver, nous sommes ici pour assister le Maître à rectifier le Fa. Comme le Parti communiste chinois (PCC) a empoisonné beaucoup de gens avec des mensonges, la clarification de la vérité par les pratiquants de Dafa est essentielle.
Nous avons rencontré toutes sortes de gens en expliquant les faits au sujet du Falun Dafa et de la persécution. Il y eu des gens qui nous ont écoutés et d’autres qui ont refusé d’écouter. Certaines personnes ont été reconnaissantes, alors que d’autres nous ont insultés, menacés et même, nous ont dénoncés à la police.
Lors de ces efforts, nous avons éliminé beaucoup d’attachements à travers la cultivation. Par exemple, quand j’ai commencé à clarifier la vérité, j’avais peur que les gens ne nous comprennent pas. Quand je rencontrais des gens qui refusaient de m’écouter et m’insultaient, je me sentais humiliée car j’avais l’attachement à ne pas perdre la face. Après avoir parlé aux gens pendant un moment, je me suis améliorée. Cependant, j’ai ensuite développé l’attachement à l’exaltation. Chaque fois que je découvrais un nouvel attachement, je me cultivais pour m’en débarrasser, me corrigeant constamment en utilisant les principes de Dafa.
Récupérer mon salaire
Premièrement, je vais expliquer comment j’ai clarifié la vérité au Bureau 610 où je travaille. La compagnie pour laquelle je travaille est une grande entreprise qui emploie des dizaines de milliers de personnes. Le 20 juillet 1999, quand l’ancien dictateur chinois Jiang Zemin et son régime ont commencé à diffamer et persécuter les pratiquants de Falun Dafa, beaucoup de pratiquants sont allés à Pékin pour demander au gouvernement central d’arrêter la persécution. Il y avait beaucoup de pratiquants de la compagnie et bientôt, un Bureau 610 s’y est établi.
Afin d’empêcher les pratiquants d’aller à Pékin, le Bureau 610 a diffusé un règlement qui disait : « Quiconque va à Pékin pour faire pétition ou insiste pour pratiquer le Falun Dafa sera congédié et mis sous surveillance. » Suite à cela, la compagnie à mis des affiches montrant des pratiquants congédiés.
À l'époque, mon salaire était retenu depuis un an et demi parce que j’étais une pratiquante. Par conséquent, j’ai décidé de clarifier les faits au Bureau 610 pour obtenir le salaire qu’on me devait.
J’ai commencé par appeler pour leur dire que j’irais les voir. Quand je suis arrivée, l’atmosphère était très tendue. Quand j’ai décrit comment mon salaire était retenu, l’homme a appelé une employée de mon unité plusieurs fois, en lui demandant de venir. Je lui ai dit que le Falun Dafa est une pratique de l’école de Bouddha, nous demandant d’être gentils avec chacun. J’ai aussi dit que nous étions des étudiants de la pratique et que nous pouvions ne pas tout faire parfaitement.
J’ai dit que s’il était mon frère, j’y serais probablement allée beaucoup plus tôt pour lui dire de ne pas persécuter le Falun Dafa afin de ne pas subir une rétribution karmique. Il a dit que les pratiquants avaient distribué tellement de tracts, comme des flocons de neige tombant du ciel, que cela avait perturbé la société. Je lui ai demandé s’il avait déjà lu un de ces documents. Je lui ai dit que les pratiquants vivaient frugalement afin de pouvoir imprimer des brochures et sauver les gens, ce qui est un exemple de bienfaisance infinie.
Après cela, l’atmosphère s’est détendue. Il a admis que les pratiquants n’achètent pas de la nourriture chère. Il a aussi dit que les pratiquants de Dafa sont de très gentilles personnes.
Quand il a appris que j’avais quatre ou cinq ans de plus que lui, il a été très surpris et a commencé à m’appeler « grande sœur ». Il a dit que les pratiquants paraissaient tous plus jeunes que leur âge. J’ai dit qu’avant, j’avais eu de nombreuses maladies et que je prenais beaucoup de médicaments, mais que je n’allais pas mieux. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, toutes les maladies ont disparu. Il a alors dit : « D’accord, vous pouvez pratiquer à la maison. »
Il était près de midi, alors il m’a invitée à rester pour dîner. J’ai décliné, expliquant que mes parents seraient inquiets si j’étais en retard à la maison. Il a ensuite indiqué que je devais aller dans une succursale de l’entreprise pour être payée. Ceci m’a fait prendre conscience que les chefs de cette succursale devaient aussi entendre les faits au sujet de Dafa. Il a marché avec moi pendant un long moment et m’a demandé de revenir lui parler souvent. La compassion des pratiquants l’avait touché.
Quand je suis allée à la succursale le lendemain et que j’ai demandé au directeur de production de recevoir mes gains retenus, il a dit : « Vous ne pratiquez plus ? »
« Je pratique toujours. Qui a dit que je ne pratiquais plus ? », ai-je répliqué.
Nous sommes allés au secrétariat au troisième étage. J’ai donné mon nom et j’ai dit que j’étais là pour recevoir mon salaire retenu. Je lui ensuite parlé des gens à travers le monde qui pratiquent Dafa et j’ai demandé s’il avait déjà lu les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Le livre, qui explique la nature du PCC, venait juste d’être publié. Il a immédiatement fermé la porte de son bureau, craignant que les autres ne puissent entendre ce que j’allais dire.
J’étais pleine de confiance et lui ai dit que le Falun Dafa sauvait les gens : « Quand Dafa se propage, chacun doit se positionner. »
Il a dit faiblement : « D’accord, je vais vous donner la moitié de votre salaire. » Mon salaire était de moins de 600 yuans par mois à ce moment-là. Je lui ai dit que pas un centime ne devait être retenu. Finalement, il a dit oui, mais il ne pouvait garantir que j’aurais l’argent. J’ai pensé : « Votre parole ne compte pas. C'est celle de mon Maître qui compte. » Une semaine plus tard, tout mon salaire m’a été versé.
J’avais dit à mon mari ce que j’allais faire quand je suis partie pour la succursale. Il m’a dit de laisser tomber et que ce à quoi il aspirait était que nous puissions seulement vivre une vie paisible, alors quelle était perturbée depuis un an et demi. Il a dit que nous pouvions vivre avec moins d’argent, aussi longtemps que j’étais en sécurité. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, que tout irait bien parce que je suis une pratiquante et que je savais quoi faire. Il m’a demandé de ne pas persévérer si mes efforts ne portaient pas de fruits. Il avait peur que je ne sois arrêtée à nouveau.
Ma belle-mère est décédée et mon beau-père a pleuré quand il a appris que le Falun Dafa était persécuté. J’ai été arrêtée, kidnappée et battue. Les larmes coulaient sur son visage chaque fois qu’il parlait de moi.
Nous vivions très près de ma mère. Elle habitait seule dans un appartement au rez-de-chaussée depuis que mon père est décédé. Chaque fois qu’elle entendait une sirène de police, elle devenait si effrayée que ses jambes tremblaient. Elle se dépêchait de voir si la voiture de police se stationnait devant notre immeuble.
Après avoir récupéré mon salaire, ma sœur aînée, qui n’est pas une pratiquante, a dit : « N’est-ce pas la restitution du Falun Gong ? Plus de 10 000 yuans ! Comment vas-tu dépenser cela ? »
Tous mes amis et ma famille s’inquiétaient à mon sujet quand j’ai été arrêtée. Mes cinq belles-sœurs m’ont aidée à prendre soin de mon beau-père et m’ont rendu visite pendant que j’étais illégalement détenue. Alors j’ai utilisé l’argent pour acheter à chacune d’elle un vêtement. Quand elles ont vu les vêtements, certaines ont versé des larmes et certaines ont dit : « Falun Dafa est bon. » Alors que les vêtements n’étaient pas chers, elles ont toutes vu la bonté de Dafa.
Clarifier les faits au marché
Je vais souvent au marché pour parler du Falun Dafa aux gens. Une fois, j’ai apporté beaucoup de dépliants de Minghui pour les distribuer. Je donnais les dépliants en suivant un homme qui distribuait des publicités. Après un moment, l’homme a cessé de marcher, a regardé derrière lui et a commencé à crier à la foule : « Mes dépliants ne sont pas bons. Ses dépliants sont bons ! » Il ne cessait de crier pendant que je distribuais des dépliants derrière lui dans tout le marché.
J’ai dit aux gens : « S’il vous plaît, rappelez-vous que le Falun Dafa est bon qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Quand des désastres arriveront, vous serez protégés. » Beaucoup de gens sont venus vers moi pour avoir des dépliants comme s’ils m’attendaient. Tous les dépliants ont rapidement été pris.
Un autre pratiquant distribuait une fois des calendriers de Minghui au marché. Normalement, les gens aiment prendre ces calendriers, mais une femme d’âge mûr a refusé d’en prendre un. J’ai pensé qu’elle ne devait pas connaître les faits au sujet de Dafa.
Je lui ai dit que c’était OK si elle ne voulait pas de calendrier, mais elle devait être informée au sujet de démissionner du PCC pour être en sécurité. C’est l’athéisme du PCC qui a trompé les gens qui osent alors faire de mauvaises choses. Je lui ai dit que le bien est récompensé alors que le mal est puni ; si la récompense ne paraît pas, c’est parce que le bon moment n’est pas encore arrivé.
« Le ciel va éliminer les gens méchants, et c’est seulement en démissionnant du PCC que vous pouvez être en sécurité », ai-je dit.
Elle a répondu : « Est-ce ainsi ? Alors je vais démissionner. Je suis membre du Parti. Et les trois familles de mes proches doivent démissionner aussi. Ils sont tous membres du Parti. S’il vous plaît, aidez-les à démissionner. »
Elle m’a ensuite demandé de lui donner un calendrier de Minghui. J’ai dit : « Bien sûr. Je vous souhaite la paix. »
Utiliser l’argent pour sauver les gens
J’ai aussi distribué des billets de banque avec des informations clarifiant la vérité imprimées dessus. Quand je ne pouvais me permettre de dépenser plusieurs billets, je trouvais des vendeurs de légumes et j’échangeais des billets avec eux. Il y avait un homme très heureux d’échanger des billets avec moi. Il a dit : « Je vais les prendre peu importe combien vous en avez. Vous pouvez gratuitement prendre un demi kilo de légumes ici chaque jour à partir de maintenant. »
Au début, il comptait toujours les billets pour être certain que je lui avais donné le bon montant ; mais plus tard, il a arrêté de compter l’argent. Il a dit : « Vous, les gens du Falun Dafa, êtes différents. Vous êtes des gens de confiance. Il ne manque jamais un sou. »
Depuis, je vais souvent au marché pour clarifier les faits. Certains vendeurs crient : « Falun Dafa est bon ! » quand ils me voient. Lorsque je leur achète des produits, ils me demandent si la quantité est suffisante pour moi sans même peser. Peu importe où les pratiquants vont, les gens les voient comme dignes de confiance.
Traduit de l’anglais au Canada
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