(Minghui.org) Deux sœurs du canton de Tongwei ont été condamnées à l'emprisonnement le 8 décembre 2017 pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois. Elles ont déposé un appel devant la Cour intermédiaire de la ville de Dingxi, laquelle avait décidé de maintenir le verdict de culpabilité le 5 décembre 2017.
Comment est-il possible que la Cour d'appel rende une décision trois jours avant que le tribunal de première instance ait rendu un verdict ? Les familles et l'avocat des sœurs ne pensent pas que la date du 5 décembre soit une erreur cléricale. Ils croient que cela reflète le fait que dans les cas de persécution des pratiquants de Falun Gong, le système judiciaire en Chine approuve sans décision des sentences d'emprisonnement prédéterminées contre les pratiquants.
L'avocat de Mme Niu Bianbian, laquelle est âgée de 52 ans, et de sa sœur cadette, Mme Niu Bianzi, âgée d'une quarantaine d'années, a demandé à la Cour d'appel de rouvrir le dossier et de tenir une audience publique. Il a envoyé la demande de jugement à Zhang Yudong en février 2018. Zhang a signé le reçu et a promis un retour à l'avocat.
Zhang a appelé les familles des sœurs le 5 mars 2018. Il les a exhortées de soumettre par écrit les arguments de défense de l'avocat. Il a nié avoir reçu la demande de l'avocat et a fait allusion à son intention d'éviter la tenue d'une audience publique.
Mme Niu Bianbian est toujours en détention depuis qu'elle et sa sœur ont été arrêtées le 8 mars 2017. Le parquet local a, à deux reprises, renvoyé le dossier des sœurs, mais la police a réussi à les faire inculper des mois plus tard. Les sœurs ont été jugées le 21 novembre 2017 et condamnées le 8 décembre. Mme Niu Bianbian a été condamnée à un an et demi et Mme Niu Bianzi à un an. Mme Niu Bianzi, qui avait été libérée sous caution, a été remise en détention la veille du prononcé du verdict.
Les deux sœurs ont été maltraitées et torturées peu de temps après leur arrestation. Mme Niu Bianbian a été frappée au visage avec un livre relié. L'enflure de son visage ne s'est estompée que plus de vingt jours plus tard. La police a aussi piqué ses doigts et ceux de sa sœur avec des aiguilles. Leurs familles s'inquiètent qu'elles soient toutes deux soumises à plus de torture.
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Traduit de l'anglais au Canada
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