(Minghui.org) Je pratique le Falun Dafa depuis 20 ans. J'aimerais partager avec les autres pratiquants comment j'écris des articles pour le site Minghui afin de dénoncer la persécution des pratiquants de Dafa et comment j'ai nettoyé l'interférence du Parti communiste chinois (PCC) et me suis assimilée à Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans le processus.

Écrire des articles pour clarifier les faits à l'intérieur d'un camp de travaux forcés

J'ai été arrêtée et envoyée dans un camp de travaux forcés pendant un an. J'ai été incarcérée dans un camp de travaux forcés pour femmes tristement célèbre. Comme j'ai refusé d'être « transformée », le camp de travail a prolongé mon séjour d'un an. À l'époque, la persécution était à son apogée et les pratiquantes de Dafa étaient sévèrement torturées. Nous n'avions pas le droit de parler et on nous obligeait d'écrire une « réflexion personnelle » chaque semaine. Leur but était de nous forcer à renoncer à notre croyance en Falun Dafa. Dans une de mes « réflexions », j'ai écrit : « Peu importe les circonstances, peu importe la gravité de la persécution, je continuerai à cultiver et pratiquer Dafa. »

J'ai traité la « réflexion » hebdomadaire comme une occasion de dire ce que je pensais, car c'était la seule fois où l'on me donnait un stylo et du papier et où je pouvais écrire. C'était aussi un bon moyen pour moi pour communiquer avec les gardiens et leur clarifier les faits sur Dafa et la persécution. J'ai écrit que le Falun Dafa était le Fa orthodoxe. Ma persévérance les a finalement touchés.

La gardienne de ma cellule est venue me parler. Elle a été très polie et m'a dit qu'elle m'aimait bien parce que nous avions à peu près le même âge. Mais aussi aimable qu'elle puisse être avec moi, elle ne pouvait pas renoncer à sa quête de gains financiers et d'avantages personnels. Je pouvais dire qu'elle comprenait les faits au sujet de Dafa, mais qu'elle se débattait avec le fait que son travail consistait à persécuter les pratiquants de Dafa.

J'avais de l'empathie pour elle et je comprenais encore plus clairement que la persécution n'a pas seulement fait du mal aux pratiquants de Dafa, mais a également été dévastatrice pour tous les Chinois. Tous les gens de ce monde sont affectés par la persécution du Falun Dafa d'une manière ou d'une autre. J'ai donc écrit une plainte contre Jiang Zemin, l'ancien dictateur chinois qui a lancé la persécution du Falun Dafa et j'ai remis ma lettre aux autorités du camp de travail.

Le camp de travail a intensifié sa persécution des pratiquantes de Dafa et s'est fixé comme objectif de « transformer » toutes les pratiquantes incarcérées en octobre 2000. Ils ont mis sur pied une « classe intensive » secrète dont le but était de torturer chacune des 20 pratiquantes qui n'avaient pas été « transformées » et de les forcer à se « transformer ». Nos stylos ont été confisqués. Deux pratiquantes qui refusaient d'être transformées ont été emmenées en classe intensive. Après un certain temps, on nous a dit que le camp de travail avait invité des « experts » pour « transformer » ces pratiquantes. Nous étions extrêmement préoccupées pour la santé de ces deux pratiquantes.

Puis le camp de travail forcé nous a toutes mises dans une seule cellule. Les gardiens nous ont donné des stylos et nous ont dit d'écrire quelque chose. Nous avons compris que c'était le Maître qui avait fait un arrangement pour que cela se produise, pour nous guider pour aller de l'avant. Nous avons commencé à écrire des lettres au camp de travaux forcés, au Bureau des camps de travaux forcés de Chine et au Parquet. Nous avons donné nos lettres aux gardiens et aux dirigeants du camp de travail. Les lettres détaillaient la pratique illégale de nous forcer à renoncer à notre croyance. Après avoir reçu un nombre incalculable de lettres et grâce à notre persévérance, ils ont finalement fermé la classe intensive.

Les forces perverses ont peur d'être dénoncées

Pendant la période du Nouvel An chinois 2000, la plupart des gardiens sont partis en vacances. Nous étions enfermées individuellement. Cependant, ils ont déplacé une pratiquante de la classe intensive dans ma cellule. Un jour, elle a déboutonné son chemisier et m'a montré les cicatrices sur son corps. Elle avait été sévèrement torturée par les gardiens pour avoir refusé d'être « transformée ». J'ai été choquée par ce que j'ai vu. Elle m'a dit qu'elle se sentait mal parce qu'elle avait été torturée si brutalement qu'elle ne pouvait plus le supporter et elle avait donc écrit les quatre déclarations pour renoncer au Falun Dafa. Cependant, elle n'avait pas signé la cinquième déclaration, qui était de critiquer le Maître.

J'ai décidé d'écrire ce qui lui était arrivé, mais elle avait tellement peur des répercussions possibles qu'elle m'a dit de ne pas le faire. Elle m'a dit d'attendre qu'elle soit libérée. Je lui ai dit qu'il ne s'agissait pas seulement d'elle, que nous devrions dénoncer les crimes cruels du PCC contre les pratiquants et rectifier Dafa. J'ai écrit des lettres au directeur du camp de travaux forcés et au directeur du camp de travail provincial. Dans mes lettres, j'ai décrit comment le camp de travaux forcés avait torturé les pratiquantes de Dafa pour nous forcer à renoncer à notre croyance. J'ai inclus les vrais noms. Selon la loi pénale constitutionnelle de la Chine, les délinquants qui commettent des actes de torture devraient être signalés et des sanctions devraient être envisagées. Dans la brochure sur les affaires juridiques chinoises que quelqu'un m'avait donnée quand je suis entrée dans le camp de travail, j'ai appris que j'avais le droit de dénoncer les persécutions et les tortures auxquelles les pratiquantes étaient soumises. En conclusion, j'ai écrit que les disciples de Dafa devraient être autorisées à suivre leur croyance.

La gardienne ne voulait pas prendre mes lettres et la raison qu'elle a donnée était qu'elle n'était responsable que des détenues criminelles, mais pas des pratiquantes de Dafa. Un jour, le directeur du camp de travail est passé par notre unité, alors j'ai personnellement remis les lettres au directeur. Quelques jours plus tard, la gardienne est venue dans notre cellule et m'a demandé à qui j'avais donné les lettres. Je lui ai dit que je les avais données au directeur parce qu'elle ne voulait pas prendre mes lettres. Elle a souri et a dit : « Tu as vraiment du cran. Nous lisons toutes tes lettres. Il était en effet déraisonnable de prolonger ta peine. Mais tu ne devrais pas écrire pour que nous les lisions ici, mais pour le monde extérieur. Je ne t'ai pas du tout touchée, n'est-ce pas ? » Les deux douzaines de détenues de la même cellule ont été choquées d'entendre ce qu'elle disait.

Une autre année s'est écoulée, et le gouvernement du PCC a mis en scène les auto-immolations de la place Tiananmen en 2001 et a mis en cause les pratiquants. Le camp de travaux forcés nous a montré la vidéo. Beaucoup de gens ont été trompés par ce qu'ils ont vu à la télévision, et le camp de travaux forcés en a profité pour calomnier Dafa. Ceux qui avaient été « transformés » avaient le sentiment d'avoir pris la bonne décision. Les gardiens sont devenus encore plus hostiles envers nous, les pratiquantes. J'ai repris mon stylo et j'ai commencé à écrire pour expliquer pourquoi l'incident avait été fabriqué pour diffamer les pratiquants de Dafa. J'ai entendu quelqu'un dire : « En une minute environ, un policier a ramassé l'extincteur et la couverture pour éteindre les feux... »

À l'époque, j'écrivais avec la ferme croyance d'une disciple de Dafa. J'ai réalisé que les forces cruelles avaient peur d'être dénoncées.

Dénoncer les forces perverses et nier complètement la persécution

J'ai été libérée en 2001. J'ai commencé à écrire des articles sur la persécution en 2003. J'ai noté tout ce dont j'avais été témoin et tous les détails que j'ai pu obtenir de première main au sujet de la persécution. J'ai écrit au procureur de la ville et au Congrès populaire municipal en 2004, poursuivant en justice le camp de travail provincial pour m'avoir persécutée. J'ai signé les lettres avec mon vrai nom. Après la publication de mes lettres sur le site Internet de Minghui, je les ai copiées à la main, puis je les ai envoyées par la poste aux ministères concernés.

Compte tenu de la situation en Chine, il n'est pas facile d'obtenir des informations de première main sur la persécution. Une pratiquante de notre ville a été torturée à mort en 2007, et ce fait a été longtemps caché au public. J'ai demandé à une compagne de cultivation qui la connaissait bien de m'aider à enquêter sur son cas. Cette pratiquante et moi avons rencontré beaucoup d'interférences, mais nous avons finalement trouvé la sœur de la pratiquante. Nous avons expliqué à la sœur pourquoi nous étions là, mais sa sœur avait peur et n'osait rien nous dire.

J'ai réalisé que quelque chose n'allait pas, alors j'ai décidé de passer la nuit là-bas pour qu'elle puisse mieux me connaître. Après avoir discuté avec moi et s'être informée sur Dafa, elle a changé d'avis et m'a raconté ce qui s'était passé. Elle m'a dit que sa sœur était morte un mois plus tôt et que son corps avait été incinéré. Elle a dit que le service de police de la ville avait rédigé un accord dans lequel ils promettaient de payer 20 000 yuans à la famille à titre d'indemnisation. Cependant, on les avait avertis de ne parler à personne de sa mort ou de la cause de sa mort. Ils ont menti en disant que les 20 000 yuans devaient aider sa famille. Les policiers de la ville ont même surveillé la famille et l'ont forcée à faire incinérer immédiatement le corps de sa sœur.

Je n'ai pas pris de notes en l'écoutant pour ne pas l'intimider. À ce moment-là, cependant, le Maître a ouvert ma sagesse et je me suis rappelée clairement tout ce qu'elle m'a dit, comme si je prenais des notes dans mon esprit.

Lorsque j'ai allumé mon ordinateur le lendemain et que j'étais prête à écrire l'histoire, mon estomac a commencé à me faire très mal. J'ai demandé au Maître de m'aider et j'ai émis la pensée droite pour éliminer la persécution des forces perverses. J'ai affirmé que les arrangements des forces anciennes ne s'appliquaient plus à moi puisque ma vie avait été réarrangée par le Maître. En moins de dix minutes, la douleur a disparu.

Mais quand j'ai prévu de recommencer à écrire, je me sentais fatiguée et je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Je me suis tout de suite réveillée et je me suis dit que je devais finir d'écrire son histoire ce jour-là. Quand ma pensée droite a été renforcée par cette pensée, mon esprit est redevenu clair. J'ai terminé l'article et je l'ai soumis à Minghui ce soir-là.

Éliminer les influences de la culture du PCC

Tous les Chinois du continent ont grandi dans la culture de la tromperie, de la méchanceté et des conflits du PCC. Il nous est difficile de voir à quel point la culture du PCC nous touche encore. Après plus d'une douzaine d'années à écrire des articles pour Minghui, avec l'aide du Maître, j'ai reconnu beaucoup de mauvaises pensées issues de la culture du PCC. J'élimine constamment la culture du PCC en étudiant le Fa et en me rectifiant moi-même.

J'ai écrit un article pour les pratiquants d'un canton voisin afin de dénoncer les forces perverses dans leur canton en 2004. Ils m'ont fourni quelques noms de pratiquants qui ont été torturés. Un pratiquant a été torturé, et lorsque j'ai édité mon article, j'ai utilisé le terme « Frapper et donner des coups de pied. » Lorsque j'ai demandé à une compagne de cultivation si c'était vrai, elle m'a dit que la torture avait été très brutale et qu'elle était encore pire que « Frapper et donner des coups de pied ». J'ai soumis cet article à Minghui et j'ai prévu de l'utiliser pour notre Minghui Hebdomadaire local. Après avoir imprimé les numéros, j'ai rencontré cette pratiquante qui m'a dit, après avoir lu l'article, que tout était exact, sauf la partie qui disait « Frapper et donner des coups de pied ».

Que pouvions-nous faire maintenant que nous avions imprimé tant d'exemplaires ? En fin de compte, nous avons utilisé un petit couteau pour gratter cette phrase sur chaque exemplaire. Il nous a fallu beaucoup de temps pour corriger chaque erreur. J'ai réalisé par la suite que c'était dû à l'impact de la culture du PCC - faire des choses pour l'apparence seulement et ne pas prêter attention aux détails. Comment pouvons-nous sauver les êtres avec ce genre d'interférence ? Ce fut une profonde leçon pour moi.

Le Maître m'a aussi donné des indices. Un jour, alors que j'écrivais au sujet d'une conférence de partage d'expériences en Chine, j'ai décrit une scène palpitante dans un taxi. Les pratiquants racontaient aux policiers en civil les faits concernant Dafa et ont finalement convaincu le jeune policier de se retirer du PCC. J'ai utilisé des mots qui exagéraient ce qui s'était réellement passé sans même le remarquer. Lorsque j'ai écrit le mot « parler », quatre mots sont apparus sur l'écran de l'ordinateur : « Parlez sans mots mensongers. » J'ai prêté attention et j'ai soigneusement regardé en arrière et effacé les parties qui n'étaient pas exactes. Je suis reconnaissante envers le Maître de me l'avoir signalé. Puis cet article a été publié. Si cet article n'avait pas été publié, la perte aurait été profonde. Chaque article de partage d'expériences peut aider à nettoyer les êtres pervers dans de nombreuses dimensions. Les disciples de Dafa doivent être honnêtes.

Le Maître a dit :

« On dit que la matière ne disparaît pas, n’est-ce pas? À l’intérieur d’un espace donné, tout ce qu’un homme accomplit, le moindre mouvement de la main existe matériellement ; quoi qu’il fasse, il en subsiste un reflet et des messages. Dans d’autres espaces, cela ne disparaît pas et y demeure éternellement ; lorsque quelqu’un ayant des pouvoirs de gong perçoit les scènes du passé qui subsistent là-bas, il sait. » (Zhuan Falun)

Je sais que la véracité de nos informations est nécessaire pour sauvegarder la réputation et l'intégrité du site Internet de Minghui. En d'autres termes, être honnête protège Dafa.

Maintenant, je suis méticuleuse avec les faits dans mes articles et je nettoie constamment mon esprit pour me débarrasser de toute culture du PCC.

Ces dernières années, j'ai commencé à écrire des articles pour dénoncer les persécutions des pratiquants de Dafa dans notre région. Je suis très reconnaissante envers les pratiquants qui ont collaboré avec moi.

La charge de travail est lourde et compliquée parce que toutes les données et les graphiques doivent être précis. J'ai besoin d'élever mon xinxing pour faire un bon travail avec chaque détail que j'inclus dans mes articles. J'ai découvert beaucoup de mes attachements, comme la peur des difficultés, l'impatience, l'exaltation et la joie. Chaque fois que je rencontre des difficultés, je demande de l'aide au Maître. Par exemple, une fois, j'ai dû écrire une préface pour une revue. J'avais une idée générale, et j'ai demandé au Maître de m'aider à la perfectionner. Avec cette pensée, je l'ai terminée en une seule séance. Quand je l'ai relue, j'ai réalisé que je n'aurais pas fait un aussi bon travail sans l'aide du Maître.

Au cours des dernières années, je me suis rendu compte que l'écriture n'est pas simplement une question de « faire les choses ». C'est un processus de cultivation de mon esprit et un processus d'abandonner des attachements et de purifier mon esprit. Cela m'aide à élever mon xinxing. Nous avons vécu tant de choses au cours des 18 dernières années, et il est vrai que chaque disciple de Dafa pourrait écrire un livre. Finalement, j'espère que chaque disciple de Dafa cultive bien et aide le Maître à sauver les êtres.

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation.

Traduit de l'anglais au Canada