(Minghui.org) Une femme du Xinjiang a été jugée pour sa croyance en Falun Dafa en juin. Le procureur général a recommandé une peine d'emprisonnement de trente mois ou moins. Le juge rendra son verdict dans trois mois.

Mme Zhou Piwen a fait état d'une amélioration significative de sa santé et de son bien-être après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Elle s'est rétablie de tous ses maux et elle a commencé à vivre selon le principe du Falun Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Après que le Parti communiste chinois a interdit la pratique spirituelle et a commencé à persécuter ses adeptes le 20 juillet 1999, elle a été fréquemment harcelée, arrêtée et détenue. Elle a également été placée dans un centre de lavage de cerveau et a reçu l'ordre de renoncer à sa croyance.

En 2016, Mme Zhou a intenté une action en justice contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois qui a lancé la persécution du Falun Dafa. Après qu'elle l'ait fait, la police a commencé à la harceler et à la maltraiter.

La police a confisqué son passeport en octobre 2016 et lui a dit qu'elle ne le récupérerait jamais. Deux travailleurs sociaux et trois policiers sont allés chez elle le 14 juin 2017 pour demander des informations. Ils ont tenté de prendre des photos, mais Mme Zhou les a arrêtés. Plus tard, le 5 septembre 2017, quatre personnes, dont des travailleurs sociaux et des policiers, sont allés chez elle pour lui demander de nouveau des informations.

La police l'a arrêtée au travail le 24 septembre et a saccagé sa maison. Ils ont confisqué bon nombre de ses effets personnels, y compris un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, une imprimante, des livres de Falun Dafa et une photo de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa.

Sa famille n'a été autorisée à lui rendre visite qu'une seule fois, le 14 octobre.

Le parquet municipal de Korla a approuvé son arrestation le 30 octobre 2017. Elle a été jugée par la Cour municipale de Korla le 8 juin 2018. Le juge a annoncé qu'il rendrait le verdict dans trois mois au centre de détention où Mme Zhou est détenue et qu'il enverrait également un avis à sa famille via WeChat, une application de médias sociaux populaire en Chine.

Poursuite en justice contre Jiang Zemin

Mme Zhou a déposé sa plainte contre Jiang Zemin le 30 janvier 2016. Elle y explique comment ses problèmes de santé ont été guéris suite à sa pratique du Falun Dafa et comment elle a été fréquemment persécutée par les autorités communistes.

Bienfaits pour la santé

Mme Zhou a eu une trachéite quand elle était jeune. Elle attrapait facilement des rhumes et toussait pendant plusieurs semaines à chaque fois. Elle toussait tout l'hiver. Pour ne pas déranger sa classe, elle dépensait beaucoup d'énergie à essayer de contrôler sa toux, ce qui l'empêchait de se concentrer sur ses études.

Son état ne s'est pas amélioré quand elle est allée à l'école de médecine. Les enseignants et les médecins n'ont pas trouvé de remède. Après l'université, elle a travaillé dans un institut pour tester les médicaments. Bien qu'elle ait eu accès à de nombreux médicaments différents, elle n'en a pas trouvé qui l'aidait.

Sa trachéite s'est transformée en asthme en 1995.

Elle a développé de l'hypoglycémie en 1984 et s'est évanouie à l'école un jour. Dès lors, les enseignants ne lui ont plus demandé de participer à des exercices intenses. La situation s'est améliorée après qu'elle a commencé à travailler, mais quelques années plus tard, elle a développé une tension des muscles lombaires et une spondylose cervicale.

Mme Zhou a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Peu de temps après, tous ses maux ont disparu, et depuis, elle n'a attrapé même pas un rhume.

Ayant trouvé l'éveil spirituel et la paix intérieure en pratiquant le Falun Dafa, elle essaie d'être désintéressée et toujours attentionnée envers les autres.

Antécédents de harcèlement et de torture

Après que le Parti communiste a interdit le Falun Dafa en 1999, elle a été fréquemment arrêtée, harcelée et torturée.

Elle s'est rendue à Pékin pour demander justice pour le Falun Dafa en novembre 1999. Elle a été arrêtée au bureau d'appel et ramenée à Korla par la police locale. Ils l'ont détenue pendant vingt-quatre heures et l'ont interrogée toute la nuit avant de la laisser partir.

Son employeur l'a mutée à un autre poste afin qu'elle ne puisse pas être en contact avec d'autres personnes. Elle était fréquemment surveillée sur le chemin du travail.

Son directeur a critiqué le Falun Dafa lors d'une réunion générale en mars 2000. Lorsque Mme Zhou s'est approchée de lui pour lui expliquer les faits concernant Dafa et la persécution, il l'a signalée à la police. Deux agents l'ont emmenée au poste de police et l'ont détenue pendant une demi-journée.

Mme Zhou s'est de nouveau rendue à Pékin pour faire appel au gouvernement central en mai 2000. Elle a été arrêtée à la gare de Pékin pour quatre jours. Les policiers envoyés à Pékin pour l'arrêter ont visité la ville à leur arrivée. Par la suite, ils ont ordonné à l'employeur de Mme Zhou de leur rembourser les « dépenses » qu'ils avaient encourues. Son employeur a retenu son salaire pour les payer.

Mme Zhou a été détenue au centre de détention municipal de Korla du 1er juin au 25 septembre, puis libérée sous caution. Son employeur ne l'a pas payée pendant plusieurs mois.

Le 20 juillet 2001, à une heure du matin, six policiers sont entrés par effraction chez elle. Ils l'ont arrêtée, ont saccagé son domicile et l'ont détenue au service de police de Korla pendant vingt-quatre heures. Trois policiers l'ont interrogée et l'ont menacée.

Les autorités ont placé Mme Zhou dans un centre de lavage de cerveau pendant six semaines en octobre 2001. Deux « assistants » la surveillaient 24 heures sur 24. La police l'a forcée à lire des livres et à regarder des vidéos de propagande qui calomniaient le Falun Dafa. Ils ont également fait pression sur elle pour qu'elle signe des déclarations promettant de ne plus pratiquer le Falun Dafa.

Trois policiers sont allés la harceler au travail le 21 juillet 2008. Ils n'arrêtaient pas non plus de l'appeler et de se rendre à son bureau, exigeant qu'elle se rende au poste de police pour qu'on prenne ses empreintes digitales. Elle a refusé d'y aller.

Depuis le 20 juillet 1999, la police se rend souvent chez Mme Zhou, chez ses parents et chez ses beaux-parents pour poser des questions. Ils ont aussi souvent emmené Mme Zhou au poste de police et au service de police pour enregistrer des informations ou prendre ses empreintes digitales. Ils lui ont dit de signaler son statut au garde où elle travaille tous les soirs et de remettre un « rapport de réflexion » à son employeur et au poste de police tous les mois. Ils ont confisqué sa carte d'identité en juin 2001 pour l'empêcher de voyager.

Traduit de l'anglais au Canada