(Minghui.org) La cour d'appel de la province du Jilin a décidé de maintenir le verdict de culpabilité d'une pratiquante de Falun Gong sans permettre à son avocat de la représenter. Le même avocat s'était aussi vu refuser l'examen de son dossier quand il avait essayé de défendre son innocence lors du procès initial.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois.

Le 2 août 2017, Mme Han Guangzhi, une habitante de la ville de Yushu, a été arrêtée parce qu'elle avait parlé aux gens de la persécution du Falun Gong. Elle a engagé un avocat de Tianjin pour la représenter. L'avocat s'est rendu à Yushu à six reprises, mais chaque fois il s'est vu refuser l'accès au dossier de sa cliente.

Le juge Sun Li, du tribunal de la ville de Yushu, n'a informé la fille de Mme Han de la comparution de sa mère que la veille de la date prévue. Ainsi, l'avocat de Mme Han n'a pas été en mesure d'assister à son procès le 20 décembre 2017.

Le 3 avril 2018, Mme Han a été informée verbalement qu'elle avait été condamnée à sept ans de prison et à payer une amende de 20 000 yuans. Le juge Sun a demandé si elle avait quelque chose à dire et elle a répondu : « Vous n'avez pas permis à mon avocat de me représenter en cour. Je ne reconnais pas le verdict. Je vais faire appel. »

Le même avocat a accepté de représenter Mme Han dans son dossier d'appel. Il s'est rendu à Yushu et à Changchun cinq autres fois au total, mais on ne lui a toujours pas permis d'examiner le dossier de sa cliente. De plus, on lui a demandé de produire une lettre d'approbation de son bureau judiciaire local à Tianjin mentionnant qu'il avait l'autorisation de représenter des pratiquants de Falun Gong.

D'après la loi, les avocats ont le droit de représenter n'importe quel client le souhaitant. Quoi qu'il en soit, l'avocat de Mme Han s'est vu refuser le droit de la représenter.

Shi Quan, de la Cour intermédiaire de la ville de Changchun, s'est rendu au centre de détention de la ville de Yushu pour interroger Mme Han. Il lui a demandé si elle admettait sa culpabilité et elle a répondu : « Aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong. Je n'ai commis aucun crime. Vous violez la loi en refusant à mon avocat l'accès à mon dossier. »

Shi s'est à nouveau rendu au centre de détention, le 12 juin 2018, et lui a dit que la Cour d'appel avait rejeté son appel.

Voir aussi :

Un juge ne donne pas de préavis d'audience du tribunal dans un dossier du Falun Gong

Mme Han Guangzhi a été jugée dans la province du Jilin ; son avocat n'a pas été autorisé à la défendre

Traduit de l'anglais au Canada