(Minghui.org) Je suis née dans une famille très pauvre et j'ai été consternée d'avoir à vivre dans la pauvreté. J'ai été endoctrinée par l'éducation athée du Parti communiste chinois et je ne croyais pas aux divinités ni aux bouddhas. Toute mon énergie était consacrée à faire de l'argent.
Un fort attachement à l'argent
J'ai quitté la campagne pour la ville après avoir épousé mon mari en 1990. Le revenu de mon mari n'était pas suffisant, alors je devais surveiller nos dépenses.
Un mois après notre mariage, mon mari a reçu un diagnostic d'hépatite aiguë et a été en congé maladie pendant près d'un an. Après la naissance de notre premier enfant, il a souffert d'une pneumonie et les factures d'hôpital étaient exorbitantes. La vie était très dure !
J'ai créé une petite entreprise en tant que vendeuse de rue, vendant des sous-vêtements et des pantoufles. C'était quand la Chine venait de s'ouvrir à l'Occident et que la plupart des gens ne négociaient pas. Ainsi, il était facile de faire de l'argent, et notre situation financière s'est améliorée.
J'ai travaillé plus dur et j'espérais gagner beaucoup d'argent. J'ai essayé d'économiser chaque centime. Je préférais mourir de faim plutôt que de dépenser ne serait-ce qu'un yuan pour avoir un simple déjeuner. J'ai même gagné de l'argent grâce à un bon ami qui m'a demandé de l'aide pour acheter quelque chose quand je suis allée à Pékin pour acheter mes propres biens.
Le Maître a dit :
« Celui qui vit pour le gain
renie la famille »
(« Être un homme », Hong Yin)
Rendre de l'argent payé en trop
J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en septembre 2009.
Lorsque j'ai acheté des légumes dans un marché, un vendeur m'a rendu par erreur cinquante yuans au lieu de dix yuans.
Le Maître nous enseigne à suivre le principe « Authenticité-Bienveillance- Tolérance » et à toujours penser aux autres en premier. J'ai retourné le montant payé en trop au vendeur. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Dafa, j'aurais gardé l'argent.
En raison de mon fort attachement aux intérêts personnels, j'ai été confronté à de tels tests encore et encore.
Je suis allée à Pékin pour acheter des chemises en 2003. J'ai choisi un style et j'en ai commandé quelques-unes, puis j'ai regardé autour de moi dans d'autres boutiques. Je n'ai rien trouvé que j'aimais, alors j'ai acheté vingt autres chemises, mais la vendeuse m'a facturé 560 yuans de moins.
J'ai dit à la vendeuse qu'elle n'avait pas compté l'argent correctement. Elle n'avait pas l'air contente, alors je lui ai dit qu'elle ne m'avait pas facturé les vingt chemises supplémentaires que je venais d'acheter. J'ai regretté de ne pas lui avoir dit que la raison pour laquelle je lui ai signalé son erreur était que je pratiquais le Falun Dafa.
Quand je suis rentrée à l'auberge cette nuit-là, la réceptionniste m'a remis dix yuans de plus quand j'ai payé mon séjour. Je n'y ai pas pensé et je l'ai mis dans ma poche. Je pensais que c'était juste un peu d'argent et que c'était suffisant pour payer mon repas.
J'ai senti que ce n'était pas droit quand je suis entrée dans ma chambre. Plus j'y pensais, plus j'étais en colère contre moi-même. Comment pouvais-je me laisser tomber et nuire à l'image de Dafa ? J'avais honte d'avoir réussi un grand test et échoué un petit test.
Le Maître a dit :
« Apprendre la Loi, obtenir la Loi,
Comparer l'étude, comparer la cultivation,
Pour chaque chose
on se réfère à la Loi
Arriver à faire ainsi,
c'est la cultivation. »
(« Cultiver réellement », Hong Yin)
De tels tests triviaux pouvaient, en fait, refléter le véritable état de ma cultivation. Mon attachement aux intérêts personnels est très fort. C'est comme une ombre qui me suit partout et tout le temps, et ça se voit dans tout ce que je fais. Les grands ou petits tests montreront si nous n'avons pas satisfait aux critères de Dafa.
Lorsque je recevais un faux billet de cent yuans. Je le déchirais, car je ne voulais pas qu'il soit remis en circulation. Mais quand j'achetais des choses, j'aimais négocier et je ne voulais pas perdre, même un peu. N'est-ce pas là un attachement au gain personnel ?
À un moment, j'ai trouvé un billet de cent yuans par terre – ma première pensée fut de m'offrir une gâterie. Puis j'ai réfléchi à la raison pour laquelle j'avais trouvé de l'argent. C'était un test pour savoir si je pouvais me défaire de mon attachement à l'argent.
Faire ce qui est droit
En 2016, je suis allée à la banque pour échanger environ 3000 yuans. La caissière de la banque a compté l'argent en parlant à ses collègues et m'a donné 2000 yuans de plus par erreur. En rentrant chez moi, j'ai eu l'impression qu'elle m'avait surpayée et j'ai vérifié le montant.
J'ai pensé que le Maître voulait que je me débarrasse de mon attachement tout en me donnant l'occasion de parler de Dafa. Je suis retournée à la banque. Je pensais que l'assistante bancaire serait très inquiète si elle découvrait qu'il manquait de l'argent et qu'elle devrait le compenser avec son propre argent.
À la banque, l'assistante n'était pas contente quand j'ai mentionné qu'elle m'avait donné le mauvais montant. Quand ils ont vérifié, ils ont découvert qu'elle m'avaient donné 2000 yuans de plus. Le directeur de la banque a dit : « Voilà une bonne personne ! »
« C'est le Falun Dafa qui est bon ! » ai-je répondu. « Mon professeur m'apprend à me comporter ainsi. Le Falun Dafa m'apprend à considérer les autres d'abord en faisant les choses, à être une bonne personne et à suivre le principe “Authenticité-Bienveillance-Tolérance ”, ne croyez pas les mensonges qu'ils racontent à la télévision sur le Falun Dafa. »
« N'importe quel pratiquant de Falun Dafa vous ramènerait l'argent », ai-je poursuivi, « vous devez vous rappeler que “Falun Dafa est bon” et que “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” »
Je suis si chanceuse que, dans cette société moderne aux valeurs morales qui se détériorent, le Falun Dafa me conduise sur la bonne voie.
Traduit de l'anglais au Canada
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