(Minghui.org) Pendant l'une des réunions principales du Parti communiste chinois (PCC), quatre policiers sont venus chez moi pour m'offrir de « l'aide », en disant qu'ils étaient « inquiets pour moi ». Dès qu'ils ont franchi la porte, ils ont commencé à prendre des photos, à regarder autour d'eux et à fouiller dans mes affaires.
Je n'avais pas peur, car je parle souvent à la police et aux fonctionnaires du gouvernement de la façon dont le Falun Dafa est persécuté. J'ai dit : « C'est illégal que vous entriez chez moi et que vous preniez des photos sans montrer vos papiers d'identité ou un mandat de perquisition. Parce que je pratique le Falun Dafa, j'ai été envoyé en prison pendant trois ans. Après ma libération, je continue à pratiquer. Pourquoi ? Parce que le Falun Dafa est bon. »
« Nous sommes inquiets pour vous », a répondu un policier.
« Si vous tenez vraiment à moi, alors pourquoi ne vous occupez-vous pas d'un problème que nous avons », lui ai-je dit. « Le gouvernement a pris un acre de notre terre, mais nous a seulement payé quelques centaines de yuans. Cette terre vaut aujourd'hui plusieurs millions de yuans. Sans terre, comment pouvons-nous gagner notre vie ? Lorsque nous avons contracté un prêt pour construire une maison, le gouvernement l'a démolie. De plus, cette année, le gouvernement nous a dit que nous devions passer au gaz. L'hiver approche et si le gaz ne nous est pas envoyé et que nous n'avons pas le droit d'utiliser du charbon, nous n'aurons pas de chauffage. Si vous vous souciez vraiment de nous, aidez-nous à résoudre ces problèmes. »
Le policier a dit : « Nous rapporterons ce que vous avez dit à notre patron. » Ils sont ensuite partis.
Ils sont revenus le lendemain et m'ont dit qu'ils n'avaient pas eu le temps de m'écouter alors que j'essayais de clarifier la vérité. J'ai dit : « Si vous n'avez vraiment pas le temps, pourquoi continuez-vous à venir ici ? Vous me faites perdre mon temps. »
J'ai commencé à écrire leurs numéros d'identification et leurs noms. Un agent m'a demandé pourquoi je faisais cela. J'ai dit : « Vous êtes la police et vous êtes censés servir les gens. Je suis un citoyen. Quand vous entrez chez moi et que vous ne me montrez pas votre carte d'identité, c'est que vous êtes entrés illégalement ! »
Un autre policier a dit : « Alors nous ne porterons pas nos uniformes. »
« Si vous ne portez pas vos uniformes, je penserai que vous êtes des criminels », ai-je répondu, « et j'appellerai la police. Mais si vous écoutez ce que j'ai à dire, je vous accueillerai chez moi. »
« OK. Nous reviendrons demain après-midi », a répondu l'un d'eux.
Le lendemain, je les ai attendus pendant des heures, mais ils ne sont pas venus. Je pensais que mes pensées droites les avaient éloignés et que le fait que j'avais écris leurs noms les avait empêchés de venir. J'étais rempli d'admiration pour moi-même.
Le lendemain, plusieurs policiers sont venus frapper à ma porte, mais je n'ai pas ouvert. J'ai dit : « Vous avez dit que vous seriez ici hier, mais vous n'êtes pas venus. Vous m'avez fait attendre tout l'après-midi. Maintenant, je n'ouvrirai pas la porte. »
L'un d'eux a dit : « Nous étions occupés hier. »
« Je suis occupé aujourd'hui, alors partez s'il vous plaît », ai-je répondu.
La compassion a tout changé
Le groupe de policiers qui se tenait devant ma porte a attiré l'attention de plusieurs passants. Une femme âgée a crié : « Il ne fait que pratiquer le Falun Dafa. Il n'enfreint aucune loi. Pourquoi l'ennuyez-vous ? Je pensais que nous avions la liberté de croyance en Chine. »
Alors que de plus en plus de gens se rassemblaient, la police s'en est allée abruptement.
Je me suis senti victorieux, comme si je venais de gagner une bataille. Du point de vue d'une personne ordinaire, j'avais protégé ma famille. Du point de vue d'un pratiquant, je pensais avoir fait ce que le Maître a dit :
« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l’environnement ne sera plus le même. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
Quand j'ai noté l'identité et les noms des policiers, j'avais la certitude que je leur disais que ce qu'ils faisaient était mal et que le fait de ne pas leur ouvrir la porte était la bonne chose à faire.
Mais quand je me suis examiné, j'ai trouvé que j'avais la mentalité de me mettre en valeur, de compétitivité, de ressentiment, etc. Où était ma compassion ? La police était venue plusieurs fois. Pourquoi ? Ne sont-ils pas venus pour être sauvés ? Sauver des êtres est ce qu'un disciple de Dafa devrait faire. J'aurais dû les traiter avec compassion.
Dans mon cœur, j'ai dit au Maître : « Je suis désolé. Je dois les traiter avec gentillesse. Je ne peux pas les considérer comme pervers, car c'est eux qu'il faut plaindre. Ils sont utilisés par le Parti pervers. Si je ne leur dis pas la vérité, ils ne seront pas sauvés. C'est ma responsabilité de les sauver. »
Le lendemain, j'ai préparé des DVD de clarification de la vérité, ainsi que des collations et des cigarettes et j'ai préparé du thé. Je les ai ensuite attendus.
Deux jeunes policiers sont venus. Ils venaient tout juste d'obtenir leur diplôme universitaire et avaient été assignés à mon domicile. Chacun a allumé une cigarette et l'un d'eux a dit : « N'est-il pas vrai que les pratiquants de Falun Gong ne fument pas ? »
« Oui, tu as raison », ai-je répondu. « J'avais l'habitude de fumer et de boire avant de pratiquer, mais je sais que les jeunes aiment fumer, alors servez-vous. »
Pendant qu'ils se détendaient, j'ai commencé à leur raconter mon histoire. J'ai parlé de la façon dont j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa et que je me suis conduit selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je leur ai raconté comment Dafa s'est répandu dans le monde, malgré la persécution lancée par l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin.
Ils ont écouté tranquillement. Lorsque j'ai mentionné que des millions de Chinois ont démissionné du PCC, ils ont également accepté de le faire. J'étais très heureux pour eux.
Leur chef d'équipe est venu avec son assistant le lendemain. Parce que j'étais vraiment compatissant, l'attitude du chef a changé à mon égard. Lui et son assistant ont écouté attentivement ce que j'avais à dire. Je leur ai ensuite montré le DVD, car son contenu couvrait plus largement le sujet et il était plus puissant, plus spécifique et plus complet que ce que je pouvais dire.
Quand je leur ai montré la vérité sur les auto-immolations place Tiananmen, le chef d'équipe a compris et a dit : « Ils ont tout inventé ! »
J'ai dit : « C'est vrai ! Beaucoup de Chinois ont été trompés. » Ils n'ont regardé que pendant dix minutes, car ils devaient partir et je n'ai pas pu leur demander de démissionner du PCC.
Je n'ai jamais revu le chef d'équipe et j'ai regretté de ne pas lui avoir demandé de démissionner. Au cours de la réunion principale du PCC, trois policiers sont venus chez moi presque tous les jours. Dès leur arrivée, je les ai traités comme mes invités spéciaux et je leur ai montré les DVD de clarification de la vérité.
Qu'ils soient restés assis pendant cinq ou dix minutes, peu importe. Tant qu'ils étaient prêts à regarder, je crois que cela leur a profité. Je les ai également aidés à démissionner du PCC.
La police est revenue après la fin des réunions du PCC, alors je leur ai demandé pourquoi ils continuaient à venir. Ils ont dit : « Notre patron a dit que nous devons vous rendre visite tous les deux ou trois jours. Tant que vous êtes à la maison, nous sommes soulagés. »
J'ai dit : « D'accord, j'irai voir votre patron demain. »
Je suis allé voir le directeur du poste de police le lendemain. Parce que je lui avais déjà clarifié la vérité et l'avais aidé à démissionner du PCC, j'ai posé cette fois une question directe : « Les policiers de votre équipe m'ont rendu visite tous les jours. C'est du harcèlement ! Prévoyez-vous de continuer à me harceler ? »
Le directeur a souri et a dit : « C'est juste pour voir si vous êtes chez vous. Nous suivons les ordres d'en haut. Quand vous êtes à la maison, on prend une photo pour prouver qu'on y est allé. »
Il a pris son téléphone mobile et l'a dirigé vers moi. J'ai dit : « D'accord, allez-y et commencez à enregistrer. Je vais vous parler de la persécution, pour que votre patron puisse écouter. Si je fais une visite spéciale pour le voir, il ne voudra peut-être même pas me voir. Cela vous aidera. Merci beaucoup ! »
Il a commencé à enregistrer, et j'ai commencé à parler.
Je sentais que j'étais entouré d'un champ d'énergie puissant. C'était comme si je me tenais très haut, rejoignant le ciel. Je savais que le Maître était à mes côtés.
Au bout de dix minutes, j'ai serré la main du directeur et j'ai quitté le poste de police avec dignité.
Traduit de l'anglais au Canada
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