(Minghui.org) La pratiquante de Falun Gong, Mme Li Qinghua, comptable du district de Tianhe, ville de Guangzhou, est détenue depuis août 2017, soit depuis onze mois.

Mme Li a 49 ans. Elle est titulaire d'une licence en comptabilité financière de l'Université des sciences et technologies de Changsha. Par la suite, elle a travaillé comme comptable au Bureau d'alimentation électrique du district de Huangpu à Guangzhou.

Avant de pratiquer le Falun Gong, elle était déprimée et souffrait de nombreuses maladies. Cette pratique l'a rendue en bonne santé, ouverte d'esprit et joyeuse.

Cependant, depuis que le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, Mme Li Qinghua a été arrêtée à trois reprises en raison de sa croyance en Falun Gong et son principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Son lieu de travail l'a également mise à pied à cause de sa croyance.

Pendant des années, elle a été surveillée par les policiers de sa communauté résidentielle et harcelée par les policiers du Bureau 610. Incapable de supporter la pression de sa persécution, son mari a divorcé.

Mme Li Qinghua

Mme Li a envoyé des documents sur le Falun Gong à un collègue en avril 2017. Le 15 août 2017, une douzaine de policiers de la Division de la sécurité intérieure du district de Yuexiu et du poste de police de Dongshan l'ont arrêtée sur son lieu de travail. Elle a été emmenée au centre de détention du district de Yuexiu, où elle est détenue depuis.

Acquérir une santé physique et spirituelle après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong

Mme Li Qinghua était introvertie et calme dans son enfance. Elle n'était pas en bonne santé et on lui a diagnostiqué l'hépatite B à la maternelle. Elle a dû quitter l'école en troisième année d'école primaire pendant un an pour recevoir un traitement médical à l'hôpital.

Après s'être mariée, elle souffrait de dépression grave, d'insomnie, de maux d'estomac et de douleurs thoraciques dues à des problèmes respiratoires. Une fois en 1998, elle s'est évanouie à cause de la douleur. Elle était si angoissée par ses maladies qu'elle a même pensé au suicide.

En mars 1999, elle a eu la chance de croiser le Falun Gong. Après un mois de pratique, son inconfort physique a complètement disparu. Elle est devenue ouverte d'esprit et joyeuse. Toute sa famille l'a soutenue dans sa pratique du Falun Gong, tandis qu'elle profitait de la douceur et de la joie de vivre pour la première fois.

Lorsque le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, le mari de Mme Li a craqué sous la pression et a développé du doute et de la haine envers le Falun Gong. Il a demandé le divorce en 2005. Mme Li n'avait aucune plainte à l'égard de son mari. Elle a renoncé à tous les biens de la famille et a emmené son fils de 10 ans chez ses parents.

Mme Li et sa belle-mère s'entendaient bien. Bien qu'elle soit divorcée depuis plus de dix ans, son ancienne belle-mère appelle toujours la famille de Mme Li concernant l'évolution de son dossier injuste et attend avec impatience qu'elle soit bientôt libérée.

Persécution précédente

En février 2007, sans passer par la procédure légale, Mme Li a été condamnée à un an et demi de travaux forcés et a été emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de Chatou. Sa famille n'a été informée de ses travaux forcés que plusieurs mois plus tard. Personne n'avait signé l'avis.

On a forcé Mme Li à travailler sans aucune rémunération, notamment à ajouter des rivets à des jeans, à fabriquer des bracelets en chaîne et à ajouter de petites perles à des vêtements, travaillant plus de 10 heures par jour.

Après sa libération du camp de travail, son lieu de travail lui a interdit de retourner au travail. Elle a présenté de nombreuses demandes et a finalement obtenu la permission de revenir, mais pas à son poste de comptable ; elle a été transférée au service logistique et a reçu le salaire minimum.

Les fonctionnaires du Bureau 610 local ont envoyé des policiers pour la harceler fréquemment au travail et perturber sa vie quotidienne.

Après la fin de sa journée de travail le 8 juin 2011, le superviseur de Mme Li lui a menti sur le fait qu'elle avait encore du travail à faire pour qu'elle revienne au bureau.

Huit policiers l'ont encerclée, lui ont confisqué son téléphone portable, l'ont arrêtée et l'ont emmenée au poste de police de la rue Tianhe Sud, où elle a été détenue pendant 12 heures. Pendant ce temps, ils ont saccagé le domicile de ses parents ainsi que son appartement loué. Ils ont ignoré la demande de Mme Li de prendre soin de son fils, qui souffrait d'un lymphome et recevait une chimiothérapie à l'hôpital de cancérologie de Guangzhou.

Les fonctionnaires du Bureau 610 ont demandé aux policiers locaux de la sécurité de l'État et de la communauté résidentielle de harceler constamment Mme Li sur son lieu de travail. Le directeur Chen Changyi de la Gestion sociale exhaustive du district de Tianhe a poussé deux personnes à rencontrer Mme Li et à tenter de la contraindre à abandonner le Falun Gong.

Début 2012, alors que Mme Li était en vacances depuis moins de deux jours, les policiers ont mis beaucoup de pression sur sa famille et son lieu de travail, leur ordonnant de la ramener le plus vite possible.

Après qu'elle a été à nouveau détenue en août 2017, les maladies antérieures de Mme Li sont réapparues : insomnie, dépression, hallucinations, maladies cardiaques. Elle craignait de devenir mentalement malade. Dans de telles circonstances, les responsables du PCC l'ont forcée à signer une lettre admettant sa culpabilité et reconnaissant sa punition.

Le père de Mme Li a presque 80 ans et souffre de nombreuses maladies. Il vit dans la peur à cause de la souffrance de sa fille et a souvent des sautes d'humeur entre colère et désespoir. Sa mère, âgée de 74 ans, fait tout ce qu'elle peut pour sauver Mme Li, appelant tous ceux qu'elle peut.

Nous espérons que les policiers, les procureurs et les fonctionnaires des tribunaux du district de Haizhu pourront respecter les droits des citoyens énoncés dans la Constitution, faire face à leurs propres responsabilités et libérer Mme Li le plus vite possible.

Traduit de l'anglais au Canada