Une femme du Heilongjiang secrètement condamnée et emprisonnée le jour de Noël

(Minghui.org) Parce qu'elle distribuait des informations sur le Falun Gong, une femme d'environ 70 ans a secrètement été condamnée à un an de prison en novembre 2018. Sans en informer son avocat ou les membres de sa famille, la justice l'a transférée à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang le 25 décembre.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est un système de méditation basé sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qui comprend une série de cinq exercices. Depuis que le régime communiste a commencé à persécuter la pratique en juillet 1999, un grand nombre de pratiquants ont été arrêtés, détenus et torturés.

Arrestation et procès secret

M^me Li Yufang est une habitante de la ville de Harbin dans la province du Heilongjiang. Elle a été arrêtée le 11 septembre 2018 alors qu'elle distribuait des brochures d'information sur le Falun Gong dans le district de Daowai. Les policiers l'ont emmenée au centre de détention de Harbin à 3 h du matin. Ils ont également saccagé sa maison le 10 octobre, en son absence. Le policier Li Bing a ordonné à sa fille de signer le mandat de perquisition, ce qu'elle a refusé.

Le 5 novembre, le parquet de Daowai a émis un acte d'accusation à l'encontre de M^me Li. Elle a comparu devant le tribunal de Daowai le 27 novembre, et la juge Kong Linghong l'a condamnée peu de temps après à un an de prison, sans qu'elle ou sa famille n'en soit informé.

Son avocat, qui n'avait pas été autorisé à assister à l'audience, est allé la voir le 10 décembre après avoir appris qu'elle avait été condamnée. Il a réalisé qu'elle ne savait même pas qu'elle avait été jugée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Elle pensait que l'audience du 27 novembre était seulement un interrogatoire mené par le parquet.

Il est devenu évident pour l'avocat que le procureur et le juge n'avaient pas suivi les procédures légales et informé sa cliente de l'objectif de l'audience du 27 novembre, autrement, M^me Li, une femme sans problèmes cognitifs, n'aurait pas confondu le procès avec un interrogatoire.

L'avocat s'est ensuite rendu au parquet, qui l'a renvoyé au tribunal. On lui a dit que la juge Kong était en vacances, mais celle-ci a ensuite refusé de le recevoir quand il est revenu une semaine plus tard, comme on le lui avait demandé. Elle a envoyé deux jeunes hommes dans le hall pour lui dire que la date limite pour faire appel était passée et qu'il pouvait déposer une motion pour reconsidérer le dossier.

L'avocat est revenu le jour suivant pour demander une copie du verdict, mais les représentants de la cour on refusé de lui en fournir une. Il a insisté, et une copie lui a plus tard été remise.

Emprisonnée sans prévenir la famille

La famille de M^me Li s'est rendue au centre de détention le 3 janvier pour déposer de l'argent pour elle. C'est seulement à ce moment-là qu'ils ont appris qu'elle avait été transférée ailleurs le 25 décembre. Ils n'ont pas eu d'autres informations.

La famille s'est rendue à la prison pour femmes de la province du Heilongjiang (située à Harbin) le jour suivant pour voir si elle avait été envoyée là-bas. Ils ont reçu la confirmation que M^me Li avait été incarcérée dans la division 8 et que la famille n'était autorisée à lui rendre visite qu'une fois au cours des trois premier mois « d'entraînement » intense pour les détenus récemment admis.

Principal responsable :

Li Bing, agent de police de Daowai : [phone]

Voir aussi :

Une pratiquante âgée, Mme Li Yufang, victime de constants sévices en détention

Traduit de l'anglais en France