(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
En août 2017, mon mari et moi n'avions aucune idée que nos vies seraient complètement changées après avoir tenu entre nos mains le Zhuan Falun. Je souhaite vous partager une infime partie de mon année de cultivation et de pratique.
Avant même que mon mari et moi commencions à cultiver et pratiquer le Falun Dafa, nous avons réduit nos ressources et nous sommes devenus moins complaisants. Nous n'étions plus intéressés par l'achat de produits de luxe. Nous avons déménagé dans un petit appartement à la campagne, à environ 11 kilomètres de la ville la plus proche. Nous voulions être indépendants autant que possible, alors nous nous sommes débarrassés de notre voiture et faisions nos courses à pied ou à vélo.
Pour apprendre les exercices de Dafa, notre fils de quatre ans et nous sommes allés à la gare la plus proche et nous avons fait un trajet de deux heures en train pour nous rendre à Berlin. On nous a montré les exercices et on nous a parlé de la persécution au stand d'information, situé à la porte de Brandebourg. Puis nous sommes rentrés à la maison. Notre fils a apprécié notre balade, ce qui a mis en évidence l'immense puissance de Dafa.
La cultivation et pratique rétablit l'unité familiale
Les contacts avec ma fille, ma mère et ma sœur avaient cessé pour différentes raisons et le blâme nous était attribué. Trois semaines après que nous avons commencé notre cultivation et pratique, notre fille nous a contactés après plus d'une année de séparation.
La lecture du Zhuan Falun m'a montré l'importance de rester en contact avec la société, d'y contribuer et de cultiver parmi les gens ordinaires. Peu après cette décision, j'ai rencontré ma mère lors d'un entretien d'embauche. Bien qu'on ne m'ait pas offert le poste, j'ai repris contact avec ma mère, que je n'avais pas vue depuis un an et demi.
Seul Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) avait pu arranger cela, tout comme il a arrangé que je rencontre ma sœur. Nous avons été heureuses de reprendre contact à nouveau après un an et demi et nous avons profité de l'occasion pour dissiper nos malentendus passés.
Un nouveau départ : la cultivation et pratique au travail
Mon deuxième entretien d'embauche a été un succès. J'ai postulé en tant que livreuse de courrier et on m'a donné l'emploi. J'étais prête à renoncer à mon sommeil et à mon confort pour cela.
Je faisais mon trajet quotidien d'environ 11 km à bicyclette, dont environ de 1,6 km pour traverser une forêt. Grâce aux encouragements du Maître, j'ai renoncé à ma peur des sangliers que je croisais. Une nuit, j'ai conduit au milieu d'un troupeau de sangliers sauvages, je me suis arrêtée et je suis restée là, alors qu'ils prenaient le même chemin que moi. Mon cœur est resté impassible. Les sangliers grognaient en marchant autour de moi, avant de disparaître dans les buissons. J'ai eu des larmes de gratitude.
Je me suis rendu compte que j'avais abandonné ma peur des sangliers après plusieurs mois. Le Maître m'a aidée à reconnaître que ma peur ne faisait pas partie de mon vrai moi.
Abandonner l'attachement à l'ego
J'ai accepté le travail avec le sentiment de vouloir contribuer à la société et de cultiver parmi les gens ordinaires. Il va sans dire que j'aide mes collègues qui ne vont pas bien et je fais cela de mon plein gré. Avec le recul, j'ai compris que cet engagement apparemment désintéressé était vraiment pour affirmer mon ego. Je voulais que les autres voient à quel point j'étais géniale. Même dans le passé, j'avais le désir caché d'être en première ligne. C'était une mauvaise compréhension du Fa. Je voulais être gentille, mais l'étais-je vraiment ?
Le Maître a dit :
« … Même en faisant le tour de toute la ville à vélo, vous ne tomberez pas nécessairement sur une bonne action à faire. Même si vous le faites tous les jours, vous n’en aurez pas forcément l’occasion. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
Cette prise de conscience m'a donné la paix. J'ai pu abandonner la recherche de faire bonne impression et je suis devenue plus facile à vivre au travail. En même temps, si des collègues me demandent de l'aide, je suis heureuse de le faire.
Faire confiance aux arrangements du Maître
En tant que pratiquante de Dafa, je n'hésite pas à assumer des tâches supplémentaires, même si je dois travailler quelques heures supplémentaires. Chaque fois que je rencontre mon superviseur, il me remercie. Je profite souvent de cette occasion pour lui parler du Falun Dafa. Je lui ai clarifié la vérité au sujet de Dafa et sur la persécution et je lui ai suggéré d’acheter des billets pour le spectacle de Shen Yun Performing Arts.
J'ai ensuite heurté accidentellement une voiture garée. Je suis restée calme et j'ai appelé la police, puis mon superviseur. En cas d'accident, la personne coupable doit rembourser un montant prédéterminé à son employeur. Mon superviseur m'a informée qu'il ne me demanderait pas de payer ce montant. Il pensait que je faisais un travail au-dessus de la moyenne et qu'il pouvait toujours compter sur moi. Cependant, je lui ai expliqué le principe de « sans perte, pas de gain » que je devais payer pour l'accident - plutôt aujourd'hui que demain.
Le montant devait être perçu sur mon prochain chèque de paie. Pourtant, à ma grande surprise, ils n'ont pas déduit le montant de mon chèque de paie. Lorsque je l'ai signalé et que j'ai demandé comment je pouvais remettre le montant en argent comptant, j'ai reçu un courriel de mon superviseur : « Cela va rester tel quel. J'espère que vous comprenez mon point de vue à ce sujet et cela a été fait correctement. Merci beaucoup ! »
Bien que je fusse heureuse que mon superviseur reconnaisse la valeur d'une pratiquante de Dafa, je suis toujours les enseignements du Maître.
Le Maître a dit :
« Étant pratiquant, toutes les amertumes rencontrées au milieu des gens ordinaires sont des passes à franchir ; tous les éloges rencontrés sont des épreuves. »(« Les pratiquants sont naturellement dedans », Points essentiels pour avancer avec diligence)
J'ai cherché à l'intérieur de moi la plus profonde connotation de la situation. Puis j'ai pensé à ce que mon superviseur avait écrit dans son courriel - j'espère que vous comprenez mon point de vue à ce sujet. Après avoir relu ceci, j'ai compris que le Maître voyait mon cœur pur. Je voulais accepter la responsabilité de l'accident, tandis que mon superviseur voulait montrer qu'il appréciait mon rendement.
En même temps, la phrase de mon superviseur me disait que le Maître avait arrangé ma cultivation et pratique, et que je devais lui faire confiance dans mon cœur pour avoir fait ce qui est le mieux pour moi.
Accident sur le chemin du travail
Deux jours après mon retour du Fahui de Prague 2018, je suis tombée de mon vélo dans la forêt sur le chemin pour aller travailler. Même si j'ai brièvement perdu connaissance et que j'étais désorientée, j'ai continué mon chemin pour aller travailler et je suis arrivée un peu tard. Malgré la douleur insupportable, j'ai fait mon travail et distribué les journaux, les lettres et les catalogues.
D'après le manuel de travail, j'aurais dû voir un médecin. Cependant, j'ai refusé. Le chef de l'organisation a été choqué en voyant ma condition physique, mais je savais que tout irait bien.
Ma collègue d'à côté m'a raccompagnée chez moi ce jour-là. Elle pensait que je plaisantais quand je lui ai demandé de m'emmener au travail le lendemain. Je lui ai dit que je n'avais besoin que de quelques heures pour faire les exercices, après quoi je me sentirais mieux. Elle avait ses doutes, mais j'avais confiance dans le Maître.
En faisant les exercices de Dafa, je voulais éviter la douleur en faisant attention. Mais ensuite, j'ai juste laissé les choses se produire sans y penser. Pendant le troisième exercice, mon bras qui ne faisait que pendre a été tiré vers le haut. Malgré la douleur, j'ai persévéré. Après le troisième exercice, mon bras bougeait plus facilement. Puis, au cours du quatrième exercice, le Maître a restauré l'articulation de mon épaule. Elle a craqué deux fois, comme si l'os avait été mis en place, après quoi je me suis sentie beaucoup mieux.
J'ai regardé à l'intérieur et j'ai continué à faire les exercices. Ainsi, j'ai réussi à retourner au travail le lendemain soir.
Mes collègues ont été surpris, car ils ne s'attendaient pas à me voir. Ce fut une merveilleuse occasion de valider le Fa et de montrer la puissance de Dafa.
J'étais prête à fonctionner, cependant j'étais quand même prudente au début, car je ressentais encore de la douleur. Puis, j'ai été plus exigeante envers moi-même et j'ai alors soudainement oublié de penser à la blessure de mon bras que je venais juste de bouger.
J'ai accepté la douleur avec dignité et j'ai pu endurer des douleurs plus fortes avec le soutien compatissant du Maître. Pour cela, j'ai pu aussi prendre le travail d'un collègue qui n'était pas venu travailler. Tout au long de l'épreuve, j'ai gardé le Fa dans mon cœur.
« C'est difficile à endurer, mais on peut l'endurer, c'est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai travaillé plus de dix heures ce jour-là et je me suis sentie plutôt bien par la suite. Quelques jours plus tard seulement, j'ai repris mon vélo.
Regarder à l'intérieur et cultiver comme au début
À la maison, quand j'ai dit à mon mari que j'avais besoin de regarder à l'intérieur de moi à propos de l'accident, nous avons bien ri, parce qu'il était évident que j'avais négligé plus qu'une simple bagatelle sur mon chemin de cultivation et de pratique.
J'ai trouvé l'attachement à la jalousie et au confort. J'étais jalouse de la collègue qui pouvait conduire sa voiture pour se rendre au travail et qui pouvait ainsi dormir plus longtemps. Pendant les derniers mois de l'été chaud, j'ai essayé de me convaincre que c'était agréable de faire du vélo. En réalité, j'avais l'impression que l'été chaud était beaucoup plus éprouvant que l'hiver froid de l'année précédente où le temps était descendu au-dessous de zéro. N'était-ce pas un état d'esprit humain ?
Le Maître a dit :
« C’est justement parce que l’homme ordinaire a un tel corps qu’il a ces problèmes : il ne supporte ni le froid, ni le chaud, ni la soif, ni la faim, ni la fatigue, et en plus il y a la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort ; de toute façon, ça n’est pas confortable » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)
« (…) nous avons dit que la Grande Loi est sans limites, votre cultivation dépend entièrement de votre cœur. Le Maître vous fait franchir le seuil, la cultivation et la pratique dépendent de vous-même, tout dépend de la manière dont vous cultivez. Pouvoir cultiver dépend entièrement de votre capacité à endurer, à payer de vous-même et à subir des épreuves. Si vous pouvez être tout à fait résolu – aucune difficulté ne peut vous arrêter – alors je vous le dis, il n’y aura aucun problème. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'avais de grandes exigences envers moi-même, mais étais-je vraiment convaincue dans mon cœur ?
Le Maître a dit :
« Dans le xiulian, il y a un dicton, « Cultive et pratique comme tu le faisais au début, et tu es sûr de réussir », n’est-ce pas juste ? (Tous les disciples applaudissent avec enthousiasme.)Comment te sentais-tu lorsque tu as obtenu le Faet commencé à cultiver et pratiquer ? Lorsque tu as appris ce qu’est le Fa, ouah, tu te sentais simplement si excité que tu n’arrivais pas à te contenir et tu t'armais de courage pour bien cultiver ! Si tu pouvais maintenir tout du long le cœur que tu avais au début jusqu’à la fin de ton xiulian, si tu ne pouvais pas réussir même le Ciel et la Terre ne le permettraient pas. »(« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York à l’occasion du 25e anniversaire de la transmission à grande ampleur de Dafa »)
J'ai pris conscience que j'avais perdu l'attitude et l'enthousiasme pour la cultivation et pratique dans Dafa, après avoir eu beaucoup de joie à cultiver parmi les gens ordinaires. Après une année, à mon lieu de travail, cela s'était transformé en manière de faire du travail de façon compulsive. Je me rappelle mon premier jour au travail. J'étais curieuse de voir ce que le Maître avait arrangé pour moi, ce jour-là. J'étais ouverte à toutes les occasions qui m'aideraient à élever mon xinxing. Derrière chacune des demandes de travail, je reconnaissais un indice du Maître. En utilisant la pensée droite, j'ai restauré ce cœur.
Le Maître a dit :
« Dans tous les métiers et secteurs de la société on peut cultiver et pratiquer, il y a là aussi des personnes ayant l'affinité prédestinée qui attendent d'obtenir le Fa. » (« Dafa est parfait et harmonieux », Points essentiels pour avancer avec diligence (II) »)
Après tout, ce travail et l'environnement de cultivation et de pratique avaient été arrangés pour moi. Comment pouvais-je l'avoir oublié ? J'ai alors recommencé à apprécier mon travail.
Peur de la douleur
À cause de mon accident de vélo, j'ai réalisé que j'avais très peur de la douleur. J'ai toujours évité la douleur, y compris lorsque je faisais les exercices de Dafa.
J'ai parlé à une compagne de cultivation de mes difficultés à faire la position du double lotus et elle m'a raconté l'histoire d'un autre pratiquant. Quand il a mis ses jambes en position, il a entendu ses os craquer. Il était assis immobile et seules ses larmes indiquaient la grande douleur qu'il endurait. Alors, ce pratiquant a dit : « La peur de la douleur n'est que dans ta tête. Dès que tu ne penseras plus à la peur, elle disparaîtra. »
Cette histoire m'a donné le courage et la confiance que moi aussi je pouvais m'asseoir dans la position du double lotus. Je me suis dit : « Je vais m'asseoir dans la position du double lotus et rester calme. » Sans autre pensée, j'ai levé les jambes dans la bonne position, l'une après l'autre.
J'ai été étonnée, car c'était en fait très simple, alors je suis restée assise pendant quinze minutes sans décroiser mes jambes. J'ai alors eu la pensée que c'était un bon début et que c'était suffisant pour le premier essai. Je n'ai pas tout de suite réalisé que c'était absolument une mauvaise idée. Quoi qu'il en soit, cela n'avait pas éliminé ma peur de la douleur. Ainsi, les forces anciennes ont profité de cette faille.
J'ai découvert d'autres peurs - la peur du froid et de l'humidité. Quoi qu'il en soit, l'automne approchait à grands pas - la température a chuté et il a plu. Cependant, ces facteurs désagréables ont été pour moi une grande occasion pour cultiver. N'était-ce pas significatif de supporter la douleur et d'éliminer le karma ? Ne devrais-je pas être reconnaissante ? C'était plutôt difficile d'accepter ces pensées et j'étais réticente.
Le Maître a dit :
« Si les autres peuvent le faire, pourquoi ne peux-tu pas bien faire ? ! » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 »)
Je me suis rendu compte que je n'avais pas vraiment le désir de me cultiver diligemment parce que j'essayais toujours d'éviter la douleur. Je me suis débarrassée de mes conceptions humaines que je ne pouvais pas supporter la douleur. Puis j'ai émis la pensée droite pour éliminer tous les facteurs négatifs dans mon environnement, afin de pouvoir vraiment cultiver et pratiquer.
Je mets en toute confiance ma vie entre les mains du Maître et je suis ses arrangements, afin de pouvoir retourner à mon origine.
(Présenté à la Conférence du Fa allemande 2019)
Traduit de l'anglais au Canada
Version allemande : http://de.minghui.org/html/articles/2019/1/18/137243.html
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