(Minghui.org) Le 20 septembre 2019, un vendeur de fruits de la ville de Laixi, province du Shandong, a été arrêté pour sa croyance dans le Falun Gong, un système d'amélioration du corps et d'élévation de l'esprit actuellement persécuté en Chine.

Vers 11 h ce matin-là, M. Li Dewei a perdu contact avec sa famille et vers 17 h, on a vu deux policiers le kidnapper. Il est actuellement détenu au centre de détention de la ville de Laixi.

C'est la huitième fois que M. Li est arrêté pour sa croyance. Il a été maltraité physiquement, privé de nourriture et forcé d'accomplir de longues heures de travaux intensifs durant ses détentions antérieures.

Avant qu'il adopte le Falun Gong, on avait diagnostiqué à M. Li une insuffisance hépatique et il a dépensé toute sa fortune en traitements, mais rien ne l'a aidé. En 1996, sa mère lui a présenté le Falun Gong, et pour avoir suivi les principes de la pratique, depuis, il est en bonne santé.

En novembre 1999, quatre mois après que le régime communiste a ordonné la campagne de répression, M. Li est allé à Pékin pour protester contre la persécution. La police de Pékin l'a arrêté et l'a battu férocement avec des massues en caoutchouc. Il a eu deux côtes cassées et il était couvert d'ecchymoses.

Un mois plus tard, il a encore été arrêté. Cette fois, un policier lui a frappé le visage avec une matraque en bois, lui causant d'abondants saignements. Il a été aussi forcé de marcher pieds nus dans la neige. Le policier le frappait s'il ralentissait. Il a été libéré après trois semaines.

Au printemps 2000, les policiers du poste de police de Yunshan l'ont arrêté et l'ont envoyé au centre de détention de Laixi pendant presque vingt jours. Pendant qu'il était détenu, ses mains ont été menottées dans son dos pendant une heure, lui causant une douleur atroce.

Illustration de la torture : menotté derrière le dos

Quelques mois plus tard, en juillet 2000, M. Li a été arrêté pour la quatrième fois parce qu'il faisait appel pour le Falun Gong. Il a été ramené au centre de détention de Laixi. Pour protester contre la persécution incessante, il a fait une grève de la faim pendant trois semaines. Il ne pesait plus que 45 kg. On lui a donné l'ordre de payer plusieurs centaines de yuans pour ses frais de subsistance avant d'être libéré.

En l'espace de trois mois, il a été envoyé en garde à vue policière pour avoir distribué des dépliants de Falun Gong. Deux policiers l'ont interrogé toute une nuit. Ils l'ont battu, ont marché sur les menottes qu'il avait aux poignets, l'ont forcé à s'agenouiller et ont frappé ses chevilles avec des matraques en bois jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Il a été transféré dans un centre de détention et forcé, jusqu'à minuit, tous les jours, de travailler en épluchant de gros sacs d'arachides.

Le 28 mars 2002, il a été arrêté pour la sixième fois et envoyé au centre de détention de Laixi, où il a été forcé de trier des poivrons séchés au soleil pendant 18 heures par jour.

Encore en 2005, les policiers ont tenté de l'arrêter. Ils ont escaladé sa clôture et sont entrés par effraction dans son domicile au milieu de la nuit. Les policiers ont confisqué tous ses livres de Falun Gong. Quand M. Li s'est échappé lors d'une autre effraction nocturne, la police lui a tiré dessus par derrière.

Le 8 février 2012, M. Li a encore été arrêté parce qu'il parlait aux gens du Falun Gong. Pendant qu'il était incarcéré au centre de détention de Pingdu, les gardes l'ont forcé à trier encore des poivrons séchés. S'il ne pouvait pas terminer son quota quotidien, il était battu, sans qu'il lui soit permis de manger ou d'utiliser les toilettes.

Ses doigts avaient des cloques et se sont mis à saigner quelques jours plus tard. Comme il ne pouvait plus travailler aussi vite, les gardes l'ont fait battre par d'autres prisonniers jusqu'à ce qu'il saigne abondamment. Il est tombé et a failli s'étouffer avec son propre sang.

Un mois plus tard, il a été transféré au centre de détention de lavage de cerveau du Shandong, où il a aussi été torturé. Deux semaines plus tard, il a été libéré, seulement pour être harcelé par la police le jour suivant. Une dizaine de policiers ont saccagé son domicile et ont confisqué ses biens personnels, y compris les documents en rapport avec le Falun Gong et 13 000 yuans en liquide.

Traduit de l'anglais