(Minghui.org) J’ai commencé à travailler à temps plein dans l’équipe des ventes d'Epoch Times il y a deux ans. Avant de me joindre à Epoch Times, j’ai passé la plupart de ma vie sur les campus des écoles parce que j’étais soit étudiante soit enseignante.

J’ai commencé à apprendre les techniques de vente auprès de représentants chevronnés en les écoutant et en les observant attentivement. J’ai appris les huit étapes de la vente, aussi appelé les huit étapes du processus de vente qui comprend rechercher les clients, faire des appels téléphoniques, rendre visite et conclure la vente.

La première fois que j’ai rendu visite à un client, je me suis dit que la 4e étape était de recueillir les besoins du client. Le client a dit qu’il était intéressé par l'achat d'une publicité, mais n’avait pas encore décidé quel format il voulait.

J’ai pensé : « C’est la 4e étape – pose des questions. » Je lui ai posé une question. Il n’était pas sûr et est allé chercher un collègue. Dès qu’il est revenu et s’est assis, je lui ai posé une autre question dont il n’était pas sûr non plus et il est à nouveau parti.

Heureusement que mon collègue, vendeur comme moi, m’a dit : « Arrête de poser des questions. Il est sur le point de signer le contrat. » J’ai répondu bêtement : « Vraiment ? Mais c’est juste la 4e étape. » Effectivement, dès qu’il est revenu, mon collègue lui a donné brièvement les prix pour les différents formats de publicité et le client a signé joyeusement un contrat de trois mois.

Cela vous donne sans doute une certaine idée de mon ignorance des techniques de vente à cette époque-là.

Ce 1er contrat a beaucoup renforcé ma confiance et j’ai senti que la vente n’était pas aussi difficile que je pensais parce que

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun)

J’ai pensé que tant que je travaillais dur, le Maître m’enverrait des gens ayant l’affinité prédestinée.

Persévérance

C’était plus facile à dire qu’à faire. Ma 1re année dans la vente a eu des hauts et des bas – comme mon humeur. J’étais heureuse si je signais un contrat et déprimée si tel n'était pas le cas. Pendant une période, je n'ai pas pu conclure une seule vente. Les clients étaient soit trop occupés pour me rencontrer, soit ils voulaient annuler leur publicité.

Un jour, je suis allée voir un client en ville et j’ai trouvé une place sur un grand parking. La place était trop petite et j’ai eu du mal à faire entrer mon véhicule dans l’espace prévu. La voiture derrière moi a klaxonné et j’ai été prise de panique. Finalement j’ai réussi à me garer et je suis restée assise dans la voiture, pleurant à chaudes larmes. J’ai dit : « Maître, je suis désolée. Je ne peux plus le faire, c’est trop difficile. »

Démissionner serait facile. Je pourrais retourner à mon travail de personne ordinaire. Cependant, est-ce que c’est ça que je voulais ? Non. Je me suis souvenue de la détresse de travailler dans un emploi de personne ordinaire et je n’avais pas beaucoup de temps pour valider Dafa. En travaillant pour Epoch Times, cependant, je pouvais sauver des gens chaque jour.

J’ai essuyé mes larmes et je me suis demandé si je pouvais poursuivre encore une autre journée. Ma réponse était : « Oui, je peux faire une autre journée. » Je me suis demandé le lendemain : « Est-ce que tu peux faire une autre journée ? » Ma réponse était : « Oui. » J'ai tenu jour après jour.

Quand j’ai partagé cela avec une autre pratiquante, elle a dit : « Tu as toutes les compétences requises pour la vente, sauf en ce qui concerne endurer les tribulations et sortir de ta zone de confort. » J’étais sans voix. Je pensais que j’étais une personne qui pouvait endurer des tribulations et travailler dur.

J’ai réfléchi sur moi-même et je me suis rendu compte que ce que je considérais comme des tribulations n’était pas vraiment des tribulations. Par exemple, je pensais que tant que je faisais les exercices chaque jour, j’endurais des tribulations. Les autres pratiquants faisaient les cinq séries d’exercices chaque jour en plus d’étudier une conférence du Fa.

J’étais épuisée après avoir passé dix appels téléphoniques, mais les autres pratiquants faisaient des dizaines d’appels téléphoniques par jour. Ce qui me semblait une tribulation n’était en fait que la paresse. J’étais surprise. En fait, je n’avais pas fait beaucoup d’efforts, alors je n’avais presque pas eu de résultats. Je devais endurer plus de tribulations et faire plus d’efforts.

Le Maître a dit :

« Autant vous aurez payé, autant vous recevrez. » (Falun Gong)

J’ai ajusté mon état d’esprit et j’ai commencé à faire plus d’efforts au travail et dans le xiulian. J’ai fait quelques progrès même si je ne suis pas aussi diligente que les autres.

Le Maître est avec nous

J’ai écouté les articles d’échanges d’expériences écrits par les compagnons de cultivation en Chine. Ils mentionnaient souvent comment les pratiquants demandaient de l’aide au Maître pendant les difficultés ou les situations dangereuses et s’en sortaient. Je trouvais cela difficile à croire : « Est-ce que le Maître aiderait dans toutes ces choses liées au monde humain ? » Ce qui s’est passé plus tard a changé mes conceptions.

J’ai été invitée à une soirée de remise de prix annuelle pour une association. La salle était pleine d’Occidentaux bien habillés conversant en petits groupes. J’étais la seule Chinoise là et je ne connaissais personne.

Mon côté humain a dit : « Pars tranquillement et dis que tu y as été. » Mon côté de pratiquant a dit : « Il n’y a pas de coïncidence. Il doit sûrement y avoir des gens ici que je dois sauver. Je ne peux pas m’enfuir. »

Que devrais-je faire ? Soudain j’ai eu une pensée : « Va trouver les gens qui tiennent les médailles. Félicite-les avant, puis présente-toi. » J’ai conversé avec plusieurs personnes. Un monsieur a mentionné qu’il était souhaitait acheter une publicité avec moi.

Sur le chemin du retour, je n’ai pas pu m’empêcher de penser combien l’idée était bonne, ce qui m’avait permis de rentrer en contact avec tant d’entreprises différentes pendant le moment le plus court. Je me suis rendu compte que le Maître m’aidait.

Une fois, je cherchais des clients qui étaient prêts à faire une publicité spéciale. J’étais bloquée et frustrée. Soudain j’ai eu une pensée : « Cherche des clients dans d’autres domaines. » J’ai suivi la pensée et j’ai fait une percée.

Pendant qu’ils signaient le contrat, les deux clients m’ont dit qu’ils n’avaient jamais pensé à mettre de la publicité dans les médias chinois et ils avaient décidé de faire un essai.

Les deux expériences m’ont fait réaliser que le Maître sait tout, même mes pensées. Le Maître est à côté de moi.

Une fois j’ai demandé de l’aide au Maître. Un client voulait faire de la publicité numérique plutôt que sur papier. J’ai commencé à préparer la réunion quelques jours avant. La publicité numérique était quelque chose de nouveau pour moi et il y avait beaucoup d’informations que je ne connaissais pas. Je n’étais pas sûre si je pouvais répondre aux questions du client.

Avant la réunion j’ai dit : « Maître, je veux vendre la publicité numérique, mais je ne suis pas bonne dans ce domaine. Veuillez m’aider. »

J’ai dit au client : « Je viens de commencer à apprendre la publicité numérique. Même si je la connais mal, nous avons une forte équipe numérique. Nous vous aiderons à avoir ce que vous voulez. »

À ma surprise, le client a répondu: « Pas de souci. Moi aussi je viens de commencer à apprendre la publicité numérique. On peut apprendre ensemble. »

J’ai dit dans mon cœur : « Merci Maître ! »

Clarifier les faits à chaque moment

Le plus grand avantage de travailler chez Epoch Times était que je pouvais clarifier les faits aux gens que je rencontrais. J'ai souvent rencontré des gens d'horizons et de milieux différents. La clarification de la vérité était une partie essentielle de notre conversation. Au fur et à mesure que le temps passait, c'est devenu un mécanisme intégré.

Je clarifiais les faits dans toutes les circonstances et à n'importe quel moment dans ma vie quotidienne. Quand j'achetais des chaussures, je disais à la vendeuse : « J'essaie de ne pas acheter des choses fabriquées en Chine. » Quand elle me demandait pourquoi, je commençais à lui clarifier les faits.

Quand j'ai acheté un téléphone portable, j'ai demandé au vendeur : « Avez-vous entendu ce qui s'est passé à Huawei ? » Ils ont dit non, et j'ai commencé à leur parler de la persécution.

Quand j'ai acheté un gâteau, j'ai demandé à la boulangère : « Comment vont les affaires ? » Elle a répondu : « Pas bonnes. Je travaille tôt le matin jusqu'à tard le soir et je ne peux pas faire beaucoup d'argent. » J'ai dit : « Ouais. Certaines personnes ne font pas beaucoup, mais reçoivent un gros salaire. » La boulangère était d'accord. J'ai dit : « C'est le problème du socialisme. » Puis, je lui ai parlé de la persécution du Falun Gong en Chine.

Un jour, je ne pensais pas à la clarification de la vérité, mais les gens voulaient savoir. Je retournais à Auckland après un long voyage. J'étais assise tranquillement dans le bus. Je ne voulais pas parler et je voulais juste rentrer chez moi. Le chauffeur d'autobus m'a demandé gentiment : « Vous venez d'où ? De Chine ? Allez-vous souvent en Chine ? » J'ai répondu : « J'ai une croyance, alors je ne peux pas retourner en Chine. Il n'existe pas de liberté de religion en Chine. »

Il a répondu immédiatement : « Oh ! Falun Gong ? » Mon cerveau fatigué s'est soudain réveillé. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas me relâcher. Des gens ayant l'affinité prédestinée sont partout, attendant anxieusement d'apprendre la vérité.

De nombreux Néo-Zélandais sont très gentils. Certains sont déjà au courant des mauvaises actions du PCC. Quand je leur en dis davantage, ils répondent tous positivement. Une question qu'ils posent souvent : « Pourquoi les médias occidentaux ne couvrent-ils pas la persécution ? »

Le Maître nous a rappelé qu'il ne reste plus beaucoup de temps. Nous devons faire de notre mieux pour sauver davantage de personnes en ce moment crucial.

Briser la peur

La peur me suit depuis le 1er jour de ma carrière de commerciale. Au début, j'avais peur de faire des appels téléphoniques, de conduire sur l'autoroute, de rencontrer des clients, etc. Parfois si j'avais une réunion prévue, je perdais le sommeil la veille ou j'avais des cauchemars.

Après avoir partagé des compréhensions avec des pratiquants qui sont conseillers en vente depuis longtemps, un pratiquant a cité un poème du Maître :

« Dafa ne quitte pas le corps,

Le cœur rempli de Zhen Shan Ren ;

Dans ce monde un grand Arhat,

Pour les divinités et les démons, pleine crainte respectueuse. »

(« Vertu majestueuse », Hong Yin, Version A)

Elle a dit : « Ne sauvons-nous pas les gens ? Comment pouvons-nous avoir peur d'eux ? Nous devons les considérer comme des gens ayant l'affinité prédestinée avec Dafa et qui ont attendu des dizaines de milliers d'années pour qu'on leur parle. »

J'ai regardé à l'intérieur et je me suis demandé pourquoi ma peur était si forte.

Le Maître a dit :

« La peur est aussi une forme d’attachement. »

(Sixième Leçon, Zhuan Falun)

De quoi avais-je peur ? Je me suis rendu compte que j'avais la peur de l'échec ou du rejet, du gain – pas de publicité, pas de revenu. J'avais peur de la perte financière. De plus, j'ai trouvé que j'avais la mentalité de la culture du Parti d'avoir peur de tout.

Le Maître a dit :

« Car au milieu des gens ordinaires, toutes sortes d’attachements de gens ordinaires viennent vous déranger. Il y en a qui ne vous comprendront pas, même si vous avez guéri leur maladie ; en les soignant, vous avez évacué de leur corps tellement de mauvaises choses, vous les avez si bien guéris, mais à ce moment-là le changement n’est pas encore perceptible. Le patient, lui, est mécontent et ne vous est pas reconnaissant, peut-être même qu’il vous insulte et dit que vous l’avez trompé ! C’est justement à travers ce genre de problèmes, dans ces circonstances, que votre cœur est forgé par les démons. »

Parfois, les gens ne nous comprennent pas, nous rejettent ou nous ignorent. Ne sont-ils pas des occasions pour nous d'enlever nos pensées humaines ? C'est notre environnement de xiulian dans lequel nos pensées humaines sont enlevées, n’est-ce pas ?

J'ai pensé à une autre chose qui est liée à ce problème, et c'est combien de cœur on y met. Le Maître a dit :

« En fait quoique les disciples de Dafa fassent, il suffit d'y mettre un peu de cœur pour obtenir un bon résultat avec peu d'efforts. Si tu demandes mon opinion, je dis qu'il s'agit simplement d'une question d'application du cœur. Beaucoup de personnes disent ne pas savoir faire du marketing, je dis qu'elles ne veulent tout simplement pas y mettre le cœur. Le point capital est que ce cœur-là n'arrive jamais à s’apaiser. » (« Enseignement du Fa à la Journée mondiale du Falun Dafa »)

Équilibrer les relations familiales

Au début, mon salaire à Epoch Times était plus bas que mon travail de personne ordinaire, en plus d'une augmentation des heures de travail et de pression de travail. Je savais que je devais aussi bien traiter mes relations avec ma famille de non-pratiquants. J'ai trouvé que les articles de partages d'expériences écrits par des pratiquants en Chine étaient très utiles.

De plus, ce qui est demandé à une femme dans la culture traditionnelle – une bonne épouse et mère – m'a aidée à me rendre compte à quel point j'ai mal fait. J'étais occupée, laissant beaucoup de responsabilités à mes beaux-parents. Apparemment, je ne m'occupais pas beaucoup de mon mari et de mes enfants. En conséquence, mon mari se plaignait souvent de moi. J'avais aussi de la difficulté à clarifier les faits à ma famille.

Je voulais faire une percée, alors j'ai commencé à préparer une gamelle pour mon mari chaque matin. Je n'avais jamais fait cela pour lui durant nos dix années de mariage. Au lieu de cela, j'utilisais le temps précieux du matin pour étudier le Fa et faire les exercices. Je pensais que c’était une perte de temps de prépare un repas pour mon mari. Mais maintenant je sens que c’est quelque chose que je suis censée faire.

Mon mari était très heureux parce qu'il ne devait plus apporter des restes ou acheter des plats à emporter.

J’ai commencé à porter plus attention à l’alimentation et aux vêtements de mes enfants. Je ne les oblige plus à faire les choses. Petit à petit, l’atmosphère familiale s’est améliorée. Même si je dois travailler plus longtemps ou aller en voyage d’affaires, cela importe peu à ma famille.

Quand nous sommes vraiment prévenants envers notre famille, parfois même si ce qu’on a fait pour eux est très petit, ils le sentent. En conséquence, ils comprennent et nous soutiennent.

Je suis très reconnaissante d’avoir l’occasion d’assister à ce Fahui, et d’avoir eu l’occasion de réfléchir sur mon xiulian personnel pendant que j’écrivais cet article.

Le Maître a dit :

« À travers les expériences de toutes ces années, vous en êtes tous venus à comprendre profondément, que pour les disciples de Dafa dans toutes les professions et métiers, y compris ceux des médias, sans exception, ceux qui sont exigeants dans leur xiulian personnel vont obtenir pour beaucoup de tâches qu'ils accomplissent un bon résultat avec peu d'effort. C’est pourquoi nous ne pouvons pas négliger le xiulian. C’est quelque chose qui vient en priorité. » (« Fahui de NTD et Epoch Times 2018 »)

J’espère que je pourrai faire une grande percée dans mon xiulian personnel et m’assurer que ma qualité d’étude du Fa soit bonne et que je prenne le temps de faire les exercices, peu importe à quel point je suis occupée.

Cela conclut mes compréhensions personnelles. Veuillez me signaler s’il y a quoi que ce soit de non approprié.

Merci Maître pour votre salut bienveillant ! Merci compagnons de cultivation !

(Présenté au Fahui de Nouvelle-Zélande 2019)

Traduit de l’anglais