(Minghui.org) Élevé dans une société communiste athée, j'étais un « casse-cou » dans ma jeunesse. Mes actes étaient impulsifs et à courte vue. La « Révolution culturelle » a commencé pendant mes années d'école secondaire. Comme beaucoup d'autres élèves de mon âge, j'ai été envoyé à la campagne pour travailler comme ouvrier agricole.

Au moment où j'ai été autorisé à rentrer à la maison, j'étais physiquement et mentalement épuisé. La douleur causée par une inflammation gastro-intestinale chronique et des problèmes cardiaques me gardait réveillé toute la nuit.

J'ai commencé à vomir du sang à l'automne 1998. Après ne pas avoir mangé pendant sept jours, je suis allé à l'hôpital. Le médecin a regardé les résultats de mes tests et a dit à ma femme : « Emmenez-le à la maison. Assurez-vous qu'il soit bien installé et cuisinez-lui tout ce qu'il veut. »

Cette nuit-là, je me suis couché dans mon lit, désespéré. Ma femme, qui est une pratiquante de Falun Gong, m'a dit : « Écoutons les conférences de Maître Li Hongzhi. Il semble qu'on ne puisse rien faire d'autre pour toi. Seuls Maître Li et Dafa peuvent te sauver ! »

Alors que je gisais là à écouter, je me suis dit : « Ce que dit Maître Li est logique. C'est très bien. » J'ai ensuite dérivé dans un sommeil profond. Je me suis réveillé affamé et j'ai mangé un grand bol de soupe de nouilles pour le petit déjeuner. Je voulais plus, mais ma femme m'a rappelé de ne pas en faire trop, car je n'avais pas mangé depuis plusieurs jours.

Je suis retourné au travail le lendemain. Mes collègues ont été perplexes et ont dit : « Qu'est-ce que tu fais ici ? N'es-tu pas censé te reposer à la maison ? » Une fois de retour à la maison ce jour-là, j'ai commencé à lire le Zhuan Falun. C'est ainsi que je suis devenu un pratiquant de Falun Gong.

Une blessure au doigt guérie en sept jours

Le Parti communiste chinois a commencé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Je savais que le Falun Gong était calomnié, et parce que j'étais un exemple vivant de la façon dont le Falun Gong est incroyable, je savais qu'il était de mon devoir de parler. Je suis allé à Pékin et j'ai rendu visite à nos gouverneurs et fonctionnaires provinciaux.

J'ai été arrêté et j'ai passé un an dans un camp de travail, où j'ai été maltraité mentalement et physiquement.

Après avoir été libéré, j'ai décroché un emploi dans une petite usine.

Un jour, alors que je travaillais sur une machine de pressage, le bout de mon index gauche a été coupé. Le sang coulait sur la machine et sur tout mon tablier. J'ai entendu quelqu'un crier : « À l'aide ! À l'aide ! » Bientôt, j'ai été entouré par mes collègues. Quelqu'un a déchiré un tissu en lanières et étroitement enveloppé mon bras. Plus de tissu a été appliqué sur mon doigt blessé. L'hémorragie ne s'arrêtait pas. J'ai entendu des gens crier : « Dépêchez-vous ! Emmenez-le à l'hôpital ! » Le directeur de l'usine est arrivé. Pendant qu'ils étaient occupés à discuter à quel hôpital m'emmener, j'ai sauté sur mon vélo et je me suis précipité à la maison.

Ma femme m'a aidé à laver la graisse et le sang sur ma main. Après avoir été nettoyé et le doigt enveloppé, j'ai raconté à ma femme comment la blessure s'était produite.

Le directeur de l'usine et les collègues sont venus nous rendre visite. Ils ont essayé de me persuader d'aller à l'hôpital. Je leur ai dit que ce n'était pas nécessaire, car ma femme et moi étions tous deux pratiquants de Falun Gong, nous ne causerions aucun problème à l'usine. Ils m'ont apporté de la nourriture et de l'argent. J'ai accepté la nourriture, mais j'ai rendu l'argent.

Sept jours se sont écoulés. J'ai continué à faire les exercices et à étudier intensivement le Fa. J'ai récupéré et je voulais retourner au travail. Mes collègues pensaient que je plaisantais et sont venus me voir. Ils ont inspecté mon doigt de près et ont dit : « Comment peut-il avoir aussi vite guéri ? C'est comme s’il n'avait pas été coupé… Incroyable ! » Ils ont insisté pour que je me repose encore trois jours. Comme ils partaient, je les ai entendus dire : « Ce n'est pas ce que la télévision a dit. Les pratiquants de Falun Gong sont de très bonnes personnes ! »

Je suis retourné au travail le lendemain matin et j'étais entouré de collègues curieux. « Nous avons entendu que votre main est guérie ? C'est vrai ? Fais-nous voir ! » J'ai dit : « Bien sûr ! Tout va bien maintenant, voyez-vous… »

Mon doigt n'a jamais reçu autant d'attention avant. Mes collègues l'ont inspecté de près et ont déclaré que le Falun Gong était incroyable. Plusieurs m'ont demandé de leur montrer comment pratiquer le Falun Gong.

Le jour de paie, j'ai reçu deux enveloppes d'argent. L'une était mon salaire régulier et l'autre était une indemnisation pour mes jours de maladie à la maison. J'ai retourné l'argent supplémentaire pour les jours de maladie et remercié le directeur pour sa gentillesse. Je lui ai dit que je sentais que je n'y avais pas droit, car je n'avais pas travaillé ces jours-là.

Je sais que je suis encore loin des attentes du Maître. Ma compréhension est que si j'avais été diligent, je n'aurais pas subi cette blessure. Je vais essayer plus fort de me cultiver et de vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Traduit de l’anglais au Canada