(Minghui.org) Après que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) le 20 juillet 1999, j'ai été persécuté et obligé de quitter ma ville natale au nord-est de la Chine parce que je ne voulais pas abandonner ma croyance. J'ai déménagé dans une petite ville au sud de la Chine, j'ai trouvé un emploi, je me suis marié et j'y ai vécu pendant quinze ans. Cela fait dix ans que j'ai pris contact avec des pratiquants locaux et j'ai intégré ma cultivation dans la rectification de Fa. Fin 2017, j'avais décidé de retourner dans ma ville natale et de demander à ma mère de vivre avec moi.

Lorsque je suis entré dans la gare avec mon billet et ma carte d'identité, j'ai été emmené au bureau de la sécurité ferroviaire. La police a réalisé une fouille corporelle, a vérifié mes bagages et a confisqué mon exemplaire du Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, deux lecteurs MP3, une tablette et des amulettes de Dafa. Je leur ai dit que ce qu'ils faisaient était illégal et je leur ai clarifié la vérité.

Au moins douze policiers étaient présents écoutant ce que je disais. Beaucoup d'entre eux en savaient très peu sur Dafa et quelques-uns seulement avaient eu affaire à un pratiquant de Falun Dafa auparavant. Je n'ai pas arrêté de leur parler des faits au sujet du Falun Dafa et de la persécution. Ils sont devenus de plus en plus polis et ont posé des questions à propos des exercices de Dafa. Je les ai laissés lire un peu du Zhuan Falun. Après cela, ils ont compris les faits et ont cessé de dire des choses contre Dafa. Entre-temps, quelques agents d'infiltration sont entrés et ont voulu m'interroger. Je n'ai pas coopéré avec eux.

Ils ont pris mon téléphone portable et mes clés, et ils sont allés à mon domicile pour contraindre ma femme, qui ne cultivait pas. Ils ont confisqué des effets personnels, notamment des livres de Dafa, une imprimante, un ordinateur, des fournitures de bureau, etc. Ils y sont restés de midi à vingt et une heures.

J'ai ensuite été emmené au centre de détention. Le lendemain matin, le chef de la cellule m'a demandé : « Qu'as-tu fait de mal ? » J'ai répondu : « je pratique le Falun Gong. » Il a dit gentiment « Dafa est bon. » J'ai soudainement compris que les êtres qui étaient là m'attendaient. Le Maître me demande de parler du Falun Dafa, peu importe où je vais.

Le chef de la cellule avait été condamné à mort, mais avait obtenu un sursis et était détenu depuis plus de trois ans. Il était celui qui avait été détenu le plus longtemps dans cet établissement. Comme il se trouvait là depuis si longtemps, il avait mauvais caractère et avait attaqué physiquement plusieurs personnes. Le gardien m'a demandé : « Est-ce que tu as peur de lui ? Si c'est le cas, je peux te transférer dans une autre cellule. » J'ai répondu : « Je suis un pratiquant et j'ai la protection de Maître Li. Toutes les personnes que je rencontre, c'est à cause d'une relation prédestinée. »

J'ai parlé du Falun Dafa au chef de la cellule, lui suggérant de ne pas renoncer à lui-même et de réciter sincèrement : « Le Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Il a non seulement fait ce que je lui ai dit, mais il a également dit aux autres de faire de même. Les voix fortes qui récitaient pouvaient être entendues dans les autres cellules. D'autres dans notre cellule ont voulu apprendre la méditation assise. Le chef de la cellule est même parvenu à atteindre la tranquillité pendant un certain temps. Il a dit qu'il avait vu un autre lui, assis devant lui.

Je les ai aidés à démissionner du PCC. Rapidement, les hommes ont obtenu des bénédictions. En moins d'un mois, la peine du chef de la cellule a été réduite, trois personnes ont été transférées dans une prison et elles sont parties joyeusement parce qu'on dit que les conditions dans cette prison étaient bien meilleures qu'ici. Un autre prisonnier a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui. Plusieurs détenus qui avaient commis des crimes sur internet ont également été libérés après avoir démissionné du PCC. Un mois plus tard, j'étais le seul qui restait dans cette cellule.

Une fois, un garde a dit à tout le monde : « lorsque cette personne (en me montrant du doigt) s'en va, cette cellule pourra être fermée. » Il a dit que si toutes les personnes dans la cellule partaient en un mois, ce qui était quelque chose qui ne s'était jamais produit dans ce centre de détention depuis sa construction il y a vingt ans, ce serait un miracle.

À l'expiration du délai d'un mois, j'ai demandé : « pourquoi n'ai-je pas encore été libéré ? » Le garde a répondu qu'il y avait une période de vérification d'une semaine. J'ai été transféré dans une autre cellule dont il était responsable. Au cours des trois derniers jours que j'ai passés là-bas, les personnes dans la cellule ont également appris la vérité sur le Falun Dafa. La plupart ont démissionné du PCC, et j'ai été acquitté des accusations portées contre moi. Certains prisonniers ont été libérés l'un après l'autre.

Alors que j'étais détenu depuis plus de dix jours, un responsable de Pékin devait se rendre au centre de détention pour y faire une visite, ce qui a occupé le personnel du centre de détention pendant plusieurs jours. Ils ont choisi ma cellule comme étant celle qui devait être inspectée. J'ai pensé : « N'est-ce pas l'arrangement du Maître pour que je propage le Fa ? Je vais émettre la pensée droite et demander l'aide du Maître pour utiliser correctement cette occasion. »

L'inspection a eu lieu comme prévu et un grand nombre de personnes est venu. Ils étaient photographes, inspecteurs et visiteurs. Au moins vingt personnes. Ils ont d'abord inspecté la zone extérieure, puis ils sont venus dans ma cellule. Tout le monde était silencieux, le gardien a annoncé les règles et nous nous sommes assis sur le sol. Le responsable a fait le tour et m'a soudainement montré du doigt et a demandé : « quand êtes-vous entré au centre ? Quel crimes avez-vous commis ? » j'ai répondu d'une voix forte : « Je suis arrivé ici tel jour de tel mois, de telle année. Je pratique le Falun Dafa. Le Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Comment allez-vous officier ? » Le responsable a été surpris et a demandé : « quel jour êtes-vous arrivé ? » J'ai répété la date. Un journaliste filmait. Le responsable n'a rien dit de plus et il est allé voir les autres parties du centre. Le gardien s'est tourné vers moi en faisant un grand sourire, « tu t'en es très bien sorti. »

Plus tard, j'ai entendu dire que le chef du centre de détention avait eu peur de mon interaction avec l'inspecteur. Cependant, le centre de détention a obtenu la meilleure note. Je crois que c'est une bénédiction de Dafa.

Lorsque j'ai été libéré, les gens dans la cellule m'ont sincèrement dit « pouvez-vous demander à votre Maître de nous bénir ? » Le gardien a également dit qu'il était triste que je parte. Je lui ai dit les faits sur Dafa. Il était d'accord que Dafa est bon et il a récité « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », chaque fois que nous nous sommes vus. Cependant, il n'a pas démissionné du PCC.

Je suis retourné sain et sauf chez moi. Ma famille, mes collègues de travail et des compagnons de cultivation attendaient depuis longtemps ma libération. Je suis reconnaissant pour la protection de notre grand et vénérable Maître. Je voudrais remercier mes compagnons de cultivation de m'avoir aidé.

Mon travail n'a pas été affecté par mon absence prolongée (la plupart de mes collègues savent que je pratique le Falun Dafa et ils me soutiennent.) Encore une fois, je remercie le Maître.

En repensant cette expérience, je me rends compte que ma détention avait été causée par un attachement. Peu de temps avant, j'étais enthousiasmé par le progrès de ma pratique et de mon étude du Fa et je m'étais dit : « Si je continue ainsi, je n'aurais même pas peur d'aller dans des endroits pervers. »

Le Maître compatissant a utilisé cet arrangement des forces anciennes pour sauver les êtres. Cependant, nous devrions toujours garder une pensée droite, croire dans le Maître et en Dafa et faire ce que le Maître nous demande de faire.

Traduit de l'anglais