(Minghui.org) Je souffrais habituellement de toutes sortes de maladies, dont une anémie grave, des problèmes gynécologiques et de l'insomnie, lesquelles me faisaient me sentir faible toute la journée. La vie était un enfer. Je devais m'occuper de tout, autour de la maison et de notre ferme.
En été 2003, j'ai eu de grosses douleurs à l'estomac. J'ai essayé de toutes les manières de me traiter, mais rien ne m'a aidée. J'ai été confinée dans mon lit environ cinq jours. Je ne mangeais pas et je ne pouvais pas dormir. J'étais à la limite de mon endurance, mais j'avais encore un jeune enfant et il avait besoin de moi.
Une fois, ma tante avait essayé de me faire pratiquer le Falun Dafa. Je me suis rappelé qu'elle m'avait dit que c'était puissant et que cela améliorait la santé des gens. Alors je suis allée chez elle et je lui ai dit que je voulais apprendre la pratique.
Elle m'a prêté le livre Zhuan Falun. J'ai commencé à le lire aussitôt que je suis rentrée à la maison. Je n'avais pas dormi depuis plusieurs jours. Le temps que j'arrive à la page 80, je me suis sentie un peu fatiguée et somnolente pendant un moment. Quand je me suis réveillée, j'ai continué à le lire. Il m'a fallu un jour et demi pour finir le livre.
Je savais que le livre enseignait aux gens à être bons. Mais après l'avoir lu une deuxième puis une troisième fois, j'en ai appris davantage sur le vrai sens de la vie.
Les gens autour de moi ont été témoin de la puissance de Dafa parce qu'en moins de deux mois, toutes mes maladies ont disparu et je me sentais pleine d'énergie à nouveau.
Depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, mon monde a changé. Je suis devenue une bonne personne en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et je m'entends très bien avec mes beaux-parents. Les gens nous envient d'avoir une famille aussi heureuse.
La maîtresse de mon mari et ses méfaits
Tout semblait bien aller après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Par exemple, sur les six fois qu'on a demandé à notre village d'exproprier des terres, cela nous a concernés cinq fois. Les frais d'indemnisation s'élevaient à plusieurs centaines de milliers de yuans. Mon mari avait une équipe de travailleurs de la construction qui a gagné beaucoup d'argent grâce à l'expropriation. Les gens nous enviaient et je me sentais fière aussi.
Il y avait une veuve au village qui était une bonne amie à nous. Son mari et mon mari avaient été de bons amis. Depuis que son mari avait eu un accident et qu'il était décédé, mon mari prenait soin des choses autour de chez elle et je lui rendais aussi visite fréquemment, lui apportant de la nourriture pour elle et son enfant.
Après plusieurs années, quelqu'un m'a dit qu'on voyait souvent mon mari avec la veuve. J'ai trouvé cela dur à croire. Alors, quand il est rentré à la maison, je lui ai posé la question. Il a dit : « Tout le monde du village le sait sauf toi. Je me sens coupable pour ça. Je suis désolé. Bien, maintenant que tu sais, divorçons. »
Je ne pouvais pas croire ce que j'entendais. À partir de moment, il rentrait rarement à la maison.
J'ai découvert un bordereau de dépôt de 100 000 yuans au nom de la veuve. Un jour, mon mari est venu à la maison et il a dit qu'il avait besoin de 30 000 yuans pour un projet de soumission. Peu de temps après cela, il a voulu encore 50 000 yuans, mais il n'a pas dit pourquoi. Je ne lui ai pas demandé, et je ne me suis pas inquiétée pour cela. Il a pris toutes nos économies et je n'ai toujours pas eu de soupçons. Maintenant, je comprends qu'il avait donné l'argent à la veuve.
Je ne pouvais pas imaginer comment il avait pu faire ça. J'ai pensé à conserver les bordereaux de dépôt comme preuve pour demander le divorce. J'ai aussi pensé à les montrer à nos enfants quand ils seraient grands, pour leur faire voir comment était leur père et à quel point leur mère avait souffert.
Plus tard, j'ai trouvé un autre bordereau de dépôt de 100 000 yuans encore à son nom. La douleur dans mon cœur a atteint sa limite. J'ai voulu la confronter et l'embarrasser devant tout le monde pour qu'elle ne puisse plus lever la tête dans le village. Puis je demanderais le divorce.
Mais, je suis une pratiquante. Devais-je vraiment faire comme ça ? Je devais calmer mon esprit.
Le Maître a dit :
« En général si vous gardez toujours un cœur de compassion, un esprit paisible et serein, lorsque vous vous trouverez face à un problème, vous agirez bien, car vous aurez de l’espace pour le désamorcer. Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. C’est pourquoi, comme vous pratiquez le gong, vous devez être exigeant envers vous-même selon des critères élevés, selon des critères de plus en plus élevés. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai commencé à lâcher mes rancunes, je ne voulais plus me battre avec eux. J'ai aussi partagé mes pensées avec mes compagnons de cultivation, ce qui m'a aidée à me calmer.
Occasionnellement quand mon mari venait à la maison, je lui parlais avec ma compréhension du Fa. Je disais : « Ce que tu fais est contre ta conscience et les principes célestes. Ce qui est passé est passé. Je n'ergoterai pas là-dessus. Honnêtement, j'espère que tu vas penser à nos enfants et à notre famille. S'il te plaît, reviens. »
Traiter mes beaux-parents avec gentillesse
Bien que mon mari ne change pas son comportement, je le traitais lui et sa famille toujours bien.
Mes beaux-parents vieillissaient, et pour mieux aider ma belle-mère, je suis allée chez elle pour m'occuper d'elle. Je lui ai demandé de conseiller à son fils de changer ses habitudes pour le bien de nos enfants.
Elle a dit : « C'est parce que tu pratiques le Falun Dafa. Tu es trop facile à exploiter, alors il t'intimide. Si tu le battais tous les jours, regarde s'il oserait continuer de se comporter comme ça ? Pour le moment, je ne peux rien faire. Je pense que tu ferais mieux de partir avec tes enfants. »
Ses paroles m'ont offensée, mais avec le Fa en tête, je lui ai dit : « C'est précisément parce que je pratique le Falun Dafa que je ne demande pas le divorce et que je traite bien votre famille. Pourquoi me dites-vous encore de partir ? »
Elle s'est tue et je suis partie.
Elle m'a appelée par mon nom à plusieurs reprises et a dit : « C'est eux qui ont tort. S'il te plaît, ne pars pas. Ne quitte pas cette maison ! »
Quand j'ai parlé plus tard à l'un des voisins, il m'a dit : « Votre mari et sa mère vous maltraitent, mais vous les traitez toujours avec une telle décence. Cela montre à quel point le Falun Dafa est bon ! C'est leur chance de vous avoir comme belle-fille. »
Ma belle-mère est diabétique et fait de l'hypertension. Elle doit généralement être hospitalisée plusieurs fois par an. Quand elle s'est cassé une jambe l'année dernière, je lui ai rendu souvent visite. Avant son rétablissement, mon beau-père a fait une crise cardiaque et il est décédé. Ses enfants devaient s'occuper d'elle à tour de rôle, mais mon mari m'a dit qu'il ne pouvait pas y aller parce qu'il était occupé au travail.
Alors quand ce fut notre tour, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour aider, y compris l'aider à prendre son bain, laver ses vêtements, cuisiner et la sortir en fauteuil roulant. Je lui ai raconté des histoires sur la culture traditionnelle et je lui ai fait réciter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Elle s'est vite rétablie.
Tous les deux, mon mari et ma belle-mère ont été très touchés, voyant ma sincérité à m'occuper d'elle. Mon mari m'a dit avec reconnaissance : « Je suis vraiment reconnaissant pour ce que tu as fait. »
« Si je n'avais pas pratiqué le Falun Dafa, je n'aurais pas traité ta famille comme ça », ai-je répondu. « C'est mon Maître qui m'a enseigné à penser aux autres. Ne me remercie pas. Tu devrais vraiment remercier mon Maître. »
Le corps physique de mon mari n'est pas à la maison, mais son cœur est revenu. Il s'occupe de tout autour de la maison, et je n'ai besoin de m'inquiéter de rien.
Je me suis maintenue à des critères élevés pendant toutes ces années, et c'est Dafa qui me donne le cœur grand et tolérant pour soutenir cette famille brisée.
Le Falun Dafa m'a enseigné comment être une bonne personne, une personne qui est noble et qui ne se plaint pas.
Traduit de l'anglais
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