(Minghui.org) Après y avoir beaucoup réfléchi, j’ai décidé d’écrire au sujet de certains défis rencontrés dans ma cultivation. C’était une décision difficile parce que je n’étais pas content de moi-même depuis longtemps. Mon espoir est que d'autres puissent bénéficier de ce que j’ai appris.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter Dafa en 1999. En 2015, ma famille, qui pratique aussi, et moi-même, avons porté plainte auprès de la Cour suprême populaire contre Jiang Zemin – le dirigeant du PCC qui a lancé la persécution.

Après avoir déposé plainte, il y eut une période où j’ai été menacé, harcelé et envoyé dans un centre de lavage de cerveau par mon employé et le Bureau 610 local. Par la suite, j’ai été licencié de mon travail. J’ai gardé ma foi ferme en Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, et n’ai pas capitulé.

Pendant ce temps, j’ai réalisé que mon intention d’engager des poursuites n’était pas pure. Je ne faisais pas cela pour sauvegarder le Fa, mais pour le procès. Comme il était de ma responsabilité de porter plainte, j’ai agi avec courage, mais j’ai pris peur après avoir annoncé la poursuite. Des pensées négatives ont entraîné des interférences de la part des forces anciennes.

Poursuivre Jiang était la chose juste à faire. Cependant, ma première pensée après avoir envoyé la lettre a été : « Qu’est-ce que je vais faire si je suis arrêté ? » Maître Li a dit :

« En tant que véritables pratiquants de gong, nous devons considérer les problèmes depuis un niveau très élevé, et non pas selon le point de vue des gens ordinaires. Si vous vous croyez malade, cela peut vraiment vous faire tomber malade. » (Sixième conférence, Zhuan Falun)

Je ne croyais pas en Maître Li et dans le Fa de tout mon cœur. Au lieu de cela, j’anticipais le futur avec une mentalité ordinaire. Lors des interrogatoires, j’ai pris la défense de Maître Li et du Falun Dafa. Puisque le fait d’avoir une croyance spirituelle était mon droit, j’ai admis que j’étais la personne qui avait signé et envoyé la lettre.

Par la suite, j’ai regretté d'avoir coopéré avec le bureau du PCC. Il y avait beaucoup de leçons comme celle-là. Guidé par le Maître, j’ai pu les rectifier l’une après l’autre.

Dans un rêve récent, je jouais à des jeux d’argent. Pourquoi faisais-je cela dans le rêve ? Étais-je attaché à l’argent ? J’ai eu la pensée : j’étais en train de parier sur Dafa.

Au moment où le Bureau 610 local me mettait la pression afin de me transformer et de me faire « reconnaître mes erreurs », j'ai pensé : je dois rester sur le chemin de la cultivation. Même si je cède à la menace maintenant, ils (le PCC) ne me lâcheront pas de toute façon. Il vaut mieux parier sur Dafa. »

Quelle pensée honteuse ! Je voulais utiliser Dafa et le Maître pour m'aider à passer des moments difficiles. J'aurais plutôt dû me corriger moi-même selon le Fa.

J'ai partagé ce que j'étais en train de traverser avec ma fille. Elle a admis avoir commis la même erreur.

Ma fille a connu des revers causés par la luxure, mais elle a été capable de s'arrêter au moment critique. D'autres pratiquants ont fait l’éloge de son jugement. Elle pensait différemment : « Si je vivais en permanence selon les attentes du Maître, je ne ferais pas appel à lui dans les moments critiques. »

Elle a réalisé qu'elle profitait de la compassion du Maître et vivait sa vie comme une personne ordinaire en pensant seulement au Maître dans les situations difficiles. Ayant fait des études supérieures, ma fille a été piégée dans le monde matérialiste consistant à faire de l'argent et constamment améliorer son niveau de vie. Elle s'est égarée loin des principes du Fa.

Je suis alors tombé sur les enseignements du Maître :

« Regardez dans un asile psychiatrique, dès que le médecin brandit sa matraque électrique, le patient a tellement peur qu’il cesse immédiatement son délire. Pourquoi ? Parce qu’à ce moment, son esprit originel principal retrouve sa vigueur de peur de recevoir une décharge électrique. » (Sixième Conférence, Zhuan Falun)

En lisant ces mots, j'ai repensé à nos expériences. Nous ne devenions alertes qu’aux moments critiques de notre cultivation et nous nous rappelions du Maître quand tout le reste avait échoué. Nous ne voulions pas souffrir et perdre nos vies paisibles. Comme c’est égoïste et honteux !

J'ai appris que notre esprit originel principal sait que nous sommes venus ici pour le Fa. Nous devons chérir notre cultivation et passer nos journées clairement concentrés sur le Fa.

Traduit de l'anglais