(Minghui.org) Mon mari Qiang et moi étions camarades de classe au lycée. Même s'il semblait être introverti, il s'en sortait bien académiquement et se battait souvent. Mais il ne s'en prenait jamais à ceux qui étaient faibles ou aux filles.

Un jour, deux garçons ont commencé à se battre en classe. Ils y allaient franchement, aussi toutes les filles avaient peur et essayaient de rester loin d'eux. Qiang s'est levé et leur a hurlé : « Vous n'en avez pas eu assez ? » C'était tout, les garçons se sont immédiatement arrêtés. Ces durs à cuire aimaient tous le suivre. Nous l'appelions « Patron » dans son dos. La plupart des gens restaient loin de lui. Je pensais que lui et moi appartenions à des mondes différents.

Bien des années plus tard, un ancien professeur a joué à l'entremetteur. Nous sommes sortis ensemble et nous nous sommes mariés. Comme nous travaillions dans des villes différentes, nous ne nous sommes vus que pendant les vacances. Nous avons pu vivre une vie paisible, car nous ne nous sommes presque jamais vus.

La guerre éclate

Quand notre fils est né, nous avons été transférés dans la même entreprise. Notre vie de famille suivait une routine normale. Son chauvinisme masculin nous tourmentait, notre fils et moi, au plus haut point. Des conflits ont surgi entre nous et se sont intensifiés.

Nous travaillions tous les deux, donc nous avions engagé une aide ménagère pour nous aider. Dès que nous étions rentrés, j'aidais à toutes les tâches ménagères, mais mon mari s'asseyait sur le canapé, fumant, buvant du thé et regardant la télévision. Il n'aidait jamais. Au début, j'ai toléré cette attitude parce que mon père était pareil. Mon père contrôlait tout. Il avait toujours raison et tout le monde devait lui obéir. Ma mère était toujours attentive, encourageante et affectueuse et ne se plaignait jamais. Je me suis comportée comme ma mère, même si, au fond de moi, je n'étais pas heureuse.

Après la naissance de notre deuxième fils, nous avons reçu une amende pour avoir violé la « politique de l'enfant unique ». La pression et le stress se sont multipliés. Mon mari se comportait toujours comme si rien n'avait changé. En particulier les week-ends, quand l'aide ménagère était en congé, c'était la guerre entre nous. Des plaintes aux reproches en passant par les échanges verbaux bruyants. Il invitait ses amis chez nous pour boire, fumer et jouer aux cartes. Mes enfants et moi étions entourés de fumée. Il ne voulait pas aider pour les corvées et disait que c'était le devoir de la femme. Il était l'homme et il n'était pas censé faire quoi que ce soit à la maison.

Lui parler ne servait à rien, et mes plaintes ne rimaient à rien. Je ne pouvais plus tolérer cela et je ne voyais plus d'espoir pour notre avenir. J'ai demandé le divorce et je lui ai demandé de signer le document. Quand il l'a déchiré, je lui ai dit que je le verrais au tribunal !

Il a eu peur quand il a vu que j'étais déterminée à le quitter. Il a demandé à son chef de me persuader de rester et il a promis de changer. Il a commencé à faire quelques tâches ménagères, mais pas très bien. Je ne me sentais pas victorieuse, j'avais de la pitié pour lui.

J'ai commencé à cultiver et pratiquer le Falun Dafa

La pression de la vie et du travail a affecté ma santé. J'ai commencé à développer de l'insomnie, une sinusite et une maladie cardiaque. Nous habitons au quatrième étage et je devais me reposer plusieurs fois en montant les escaliers. La qualité de notre vie s'est détériorée, même si mon mari disait qu'il faisait de son mieux.

Au cours de l'été 2002, j'ai entendu parler du Falun Dafa par un pratiquant et j'ai commencé à le pratiquer. La persécution était vraiment intense à l'époque, et mon mari était mort de peur quand il a réalisé ce que je lisais. Quand je lisais le Zhuan Falun, mon mari agitait le poing devant moi et me criait : « La persécution est tellement extrême, et toi tu oses encore lire ce livre ? Qui te l'a donné ? Tu ferais mieux de le rendre tout de suite. »

J'ai fini de lire le Zhuan Falun pour la première fois alors qu'il râlait et fulminait. J'ai pu dormir profondément valablement, ma sinusite a disparu et ma maladie cardiaque avait disparu. J'ai senti ce que cela signifiait d'être sans maladie ! J'ai été choquée au plus profond de moi-même et j'ai réalisé beaucoup de choses. J'ai appris que le but de la vie est que nous revenions à notre authenticité première. J'ai aussi appris que nos relations sont prédestinées. J'ai commencé à vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. J'ai pu regarder mon mari différemment, pour m'adapter à ses défauts, et apprécier son honnêteté et sa sincérité.

Avec un grand sens des responsabilités, j'ai pris la plume et, à ma façon, j'ai écrit la vérité sur le Falun Dafa afin que ceux qui avaient été trompés par la propagande calomnieuse du Parti communiste chinois (PCC) puissent apprendre le contraire. J'ai envoyé mon message à des milliers de familles.

Mon mari a vu à quel point j'avais changé mentalement et physiquement. Il savait combien le Falun Dafa était merveilleux et que la propagande du PCC n'était que mensonges. Il était déchiré, parce qu'il savait à quel point le PCC est pervers et qu'il s'inquiétait pour ma sécurité.

Mon mari s'est tourné vers le Falun Dafa pour obtenir de l'aide

Le Maître a dit :

« Elle ne croit pas au qigong, mais elle ne peut pas être certaine de ne jamais attraper de maladies. Quand elle est malade, elle va à l’hôpital ; si la médecine occidentale ne peut rien faire, elle ira consulter un docteur de la médecine traditionnelle chinoise ; lorsque ni la médecine chinoise ni aucune recette populaire n’arrivent à l’aider, alors elle pensera au qigong. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Mon mari est ce genre de personnes. Il était vaniteux et ne croyait à rien. Il a d'abord été trompé par la propagande du PCC et il a mal compris le Falun Dafa. Ce n'est qu'après avoir été témoin de mes changements qu'il a compris la vérité.

Il avait un mal de dos qui s'est aggravé avec l'âge. Au cours de l'hiver 2009, il ne pouvait plus supporter la douleur et il est allé à l'hôpital. Le médecin a dit : « Mais pourquoi avez-vous attendu aussi longtemps pour demander de l'aide ? Vous êtes dans un état grave. Vous avez trois vertèbres saillantes, et ni les médicaments ni les injections ne fonctionneront à ce stade. La chirurgie est la seule option, même si le taux de réussite n'est que de 50 %. Vous feriez mieux d'y réfléchir. »

Il a demandé au médecin quelques jours pour prendre des dispositions à son travail. Le médecin lui a accordé trois jours et a pris des mesures pour les interventions chirurgicales. Sur le chemin du retour, nous nous sentions tous les deux très mal et nous ne savions pas quoi dire.

Il n'arrivait pas à dormir à cause de la douleur et des soucis. Il se disait : « Je suis enfant unique. Si l'opération échoue, qui prendra soin de mes parents ? Qui prendra soin de moi ? » [Il mesure environ 1 m 80 et pèse plus de 100 kilos.] Il s'est tourné vers moi et a dit : « Je ne t'ai pas rendue riche ou heureuse. Si je deviens un fardeau pour toi, pourquoi devrais-je encore vivre ? » Il a commencé à pleurer, et j'ai eu le cœur brisé pour lui.

Il m'a pris la main et m'a demandé : « Puis-je apprendre le Falun Dafa de toi ? »

J'avais de la peine à contenir mon enthousiasme quand j'ai répondu calmement : « Bien sûr. »

Il a demandé : « Mon dos sera-t-il guéri comme toi ? »

« Tout cela dépend de toi, de toi-même. Le Maître apporte le salut à tous. Autant tu crois, autant tu pourras obtenir. Si tu crois totalement et suis les enseignements, tout ira bien pour toi. »

Il a vu de l'espoir et a souri, les larmes aux yeux. « D'accord, je vais me lever demain matin et ferai les exercices avec toi. »

Il a très bien dormi cette nuit-là, et il s'est levé vers 4 h 30. Il a appris les mouvements avec soin. Je lui ai dit que le deuxième exercice durerait longtemps et qu'il pouvait faire le plus qu'il pouvait. J'ai été surprise qu'il l'ait fini avec moi. Son caractère l'a rendu fort.

Après avoir terminé deux exercices, ses vêtements étaient trempés de sueur. Je l'ai lavé et j'ai changé ses vêtements. Il s'est rendormi jusqu'à 9 h 30. Quand il s'est réveillé, il était très content : « Je n'ai jamais aussi bien dormi ! » Il s'est assis sur le bord du lit, a tourné lentement le dos vers la droite puis vers la gauche et a dit : « Oh, mon dos va beaucoup mieux ! C'est incroyable ! »

Il a fait les exercices avec moi le matin et il a lu le Zhuan Falun pendant la journée. En seulement trois jours, mon mari m'a dit qu'il était capable de bouger le dos sans trop de douleur. Il se sentait beaucoup mieux mentalement et son appétit s'était aussi amélioré. Il a appelé le chirurgien et lui a dit d'annuler l'intervention chirurgicale. Il s'est exclamé : « Je n'ai plus besoin de chirurgie ! Le Falun Dafa est bon ! Le Maître a sauvé ma vie ! J'ai de l'espoir maintenant ! Le Falun Dafa est tellement bon. Ceux qui ne le comprennent jamais ne sauront jamais cela ! »

Une vie heureuse

Après avoir fait les exercices et avoir étudié les enseignements du Fa pendant un certain temps, le dos de mon mari a complètement guéri et ne s'est plus jamais enflammé. Son inflammation chronique de la vésicule biliaire causée par sa consommation passée d'alcool a également cessé de le déranger. Il a arrêté de boire et de fumer et son tempérament s'est amélioré. Il a dit : « J'ai enfin réalisé beaucoup de choses après tant d'années. Dafa m'a fait connaître la valeur et le sens de la vie. »

Il a commencé à vivre selon les principes du Falun Dafa et il est devenu prévenant. Il peut bavarder avec les membres de la famille et il est devenu plus patient et gentil. Il prend bien soin de ses parents. Son père raconte souvent à ses proches : « Le Falun Dafa est bon ! Le Maître est formidable ! Je n'aurais jamais osé imaginer que mon fils puisse devenir aussi bien après avoir appris la cultivation et pratique. Nous sommes tellement bénis, notre famille est tellement bénie ! »

Notre famille est maintenant heureuse et en bonne santé. Le Falun Dafa est bon ! Nous sommes profondément reconnaissants pour la grâce salvatrice du Maître !

Traduit de l'anglais