(Minghui.org) Récemment, j'ai entendu dire qu'un pratiquant qui avait joué un rôle clé dans un projet était décédé. C'est vraiment dommage, car en tant que pratiquants, nous savons que peu importe la gravité du karma de maladie, ce n'est finalement qu'une illusion. Mais pourquoi certains pratiquants réussissent-ils ce test alors que d'autres se font piéger ?

Le décès de ce pratiquant m'a fait me souvenir de ce qui est arrivé à un personnage nommé Bigan dans l'Investiture des Dieux.

Bigan, chancelier de la dynastie Shang (1600-1046 av. J.-C.), était également un oncle du roi Zhou. Malheureusement, le roi était très corrompu et menait une vie obscène et licencieuse.

Daji, l'une des concubines préférées du roi Zhou, était la réincarnation d'une renarde. Pour tenter de convaincre l'empereur d'arrêter de s'adonner aux femmes, Bigan avait incendié la grotte à renards de Daji. Depuis, Daji en voulait à mort à Bigan.

Un jour, Daji fit semblant d'être malade et dit au roi Zhou qu'elle serait guérie seulement en ayant comme médicament le cœur de Bigan. Afin de sauver la vie de Daji, le roi accepta de retirer le cœur de Bigan.

Le célèbre sage Jiang Ziya était déjà au courant que Bigan serait mis dans cette situation. Alors il donna à Bigan une amulette, et lui dit comment l'utiliser - quand Bigan se trouverait dans une situation mettant sa vie en danger, il devait brûler l'amulette et boire ses cendres avec de l'eau.

Néanmoins, Jiang Ziya avertit également Bigan de ne parler à aucune femme pendant que l'amulette faisait effet.

Bigan suivit les instructions du sage. Alors qu'il découpait son propre cœur et le plaçait sur le sol du palais, il était encore vivant et en bonne santé. En fait, il allait si bien qu'il put quitter le palais et partir à cheval.

Mais sur le bord de la route, Bigan vit une femme âgée vendre des liserons d'eau - ou, en chinois, un « légume sans cœur. » Son incessante vente à la criée finit par piquer la curiosité de Bigan.

Il a demandé : « Comment un légume peut-il vivre sans un cœur ? »

La vieille femme répondit : « Il vit très bien. »

« Est-ce qu'un humain peut vivre sans un cœur ? »

La vieille dame rit bruyamment.

« Bien sûr que non – sans un cœur, un humain mourrait ! »

En entendant ces mots, Bigan commença à vomir du sang. Il tomba de cheval et mourut immédiatement.

L'amulette que Jiang Ziya avait donnée à Bigan était pour lui sauver la vie, mais Jiang l'avait aussi averti de ne parler à aucune femme. Mais Bigan n'y croyait pas entièrement. En raison de ses notions humaines, Bigan avait demandé à la femme s'il était possible de vivre sans cœur. Et c'est à cause de ces mêmes notions humaines que la vie de Bigan avait dû suivre les principes humains - une erreur qui lui a finalement coûté la vie.

Bigan était très respecté dans l'histoire chinoise en raison de sa candeur et de sa loyauté. Sans cet épisode, néanmoins, il aurait pu apporter beaucoup plus de contributions dans sa vie.

En tant que pratiquants de Dafa, nous savons tous que nous ne sommes pas malades. Mais parfois, quand nous avons un grave karma de maladie, certains d'entre nous veulent quand même aller chez le médecin. Cela signifie qu'ils font confiance aux médecins pour rester en vie.

Le Maître a dit :

« Si vous allez consulter un diseur de bonne aventure, vous allez-y croire, sinon pourquoi le feriez- vous ? Ce qu’il va dire est superficiel, c’est seulement fondé sur les choses que vous portiez en vous avant ; tout a fondamentalement changé. Alors, réfléchissez bien : vous êtes allé voir un devin, vous l’avez écouté et vous l’avez cru, n’est-ce pas ? N’avez-vous pas chargé votre esprit d’un fardeau ? Vous avez un poids et cela vous occupe l’esprit, n’est-ce pas un attachement ? Alors, comment abandonner cet attachement ? N’est-ce pas ajouter artificiellement une difficulté ? Ne devrez-vous pas subir encore davantage d'épreuves pour éliminer ce nouvel attachement ? » (Zhuan Falun)

Si un pratiquant croit à l'illusion du karma de maladie, les conséquences peuvent être très graves. Si le médecin dit que la maladie s'est aggravée ou qu'elle s'est métastasée ailleurs, cela pourrait servir de test critique pour le pratiquant. Une fois qu'il ou elle croit que la maladie est réelle, la tribulation devient encore plus difficile à surmonter.

Quand une tribulation se présente, tant que nous ne sommes pas touchés par elle, rien ne peut interférer avec nous, car nous avons le Maître pour nous protéger.

Le Maître a dit :

« Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Zhuan Falun)

Maintenant, c'est la période cruciale pour sauver les gens, alors nous devrions rester ici jusqu'à la toute fin. L'amulette de Jiang Ziya aurait pu sauver la vie de Bigan. Croyons fermement en Maître et en Dafa, abandonnons toutes nos notions humaines et éliminons toutes les interférences afin d'atteindre la plénitude parfaite et sauver de plus en plus d'êtres.

Traduit de l'anglais