(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Juste avant cela, on m'avait diagnostiqué une maladie incurable et on m'avait dit que je n'avais plus longtemps à vivre. Quand j'ai reçu pour la première fois un exemplaire du Zhuan Falun (le livre principal du Falun Dafa), j'étais tellement impatiente de le lire que j'ai à peine mangé ou dormi. Le quatrième jour, j'ai vu la scène suivante : Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) donnait le Zhuan Falun à une personne. J'ai crié : « Maître ! » Du fond de mon cœur. Le Maître m'a souri. Puis, l'image s'est évanouie.

Elle a mal là où elle m’a blessée

Le 25 août 2000, j'ai été emmenée dans un camp de travaux forcés à Fushun. Quelqu'un du camp de travaux forcés de Masanjia est venu dans notre camp de travail pour faire un « discours ». J'ai démystifié les choses négatives qu'il disait à propos du Falun Dafa et réveillé ces pratiquantes qui venaient juste d'être « transformées ». Cela a provoqué la colère de la policière Zeng Qiuyan. Comme je n'étais pas claire dans ma compréhension du Fa, je pensais qu'endurer un passage à tabac vaudrait la peine si je pouvais réveiller autant de pratiquantes.

Zeng Qiuyan m'a battue jusqu'à ce que mes yeux soient noirs et bleus. Elle m'a donné des coups de pied dans l'abdomen avec ses hauts talons et m'a blessée à la jambe gauche. J'ai compris plus tard que puisque réveiller les pratiquantes était la juste chose à faire, je ne devrais pas avoir la pensée qu'elle avait le droit de me battre. Dans mon cœur, j'ai dit au Maître qu'elle ne devrait pas me battre. Si elle me battait à nouveau, alors elle devrait ressentir la douleur là où elle m'avait blessée. Le lendemain, j'ai remarqué que Zeng boitait de douleur.

Au camp de travaux forcés de Wujiapu dans la ville de Fushun, ils ont rassemblé toutes les pratiquantes qui persistaient dans leur croyance, faisaient des grèves de la faim ou pratiquaient les exercices de Dafa et les ont placées dans une unité strictement contrôlée. Lorsque les pratiquantes se sont levées au milieu de la nuit pour pratiquer les exercices, la police les a battues avec des matraques en caoutchouc. Ils hurlaient : « Qui vous a dit que vous pouviez faire les exercices ?! » J'ai été réveillée par l'agitation et j'ai rapidement réveillé les pratiquantes dans les autres pièces. Nous avons toutes commencé à pratiquer les exercices ensemble.

Lorsque la police a demandé pourquoi nous nous levions toutes et commencions à faire les exercices, j'ai dit : « Ne nous avez-vous pas hurlé de nous lever et de pratiquer les exercices ? Nous étions toutes endormies lorsque nous avons entendu un policier crier : Qui vous a dit de pratiquer les exercices ! Nous suivions juste votre instruction de pratiquer les exercices. » Le policier a dit : « Vous avez toutes mal entendu. Allez vous recoucher. »

Mes rhumatismes vous seront transférés

Le 22 mars 2002, j'ai été emmenée à Masanjia. Une semaine plus tard, j'ai rencontré une pratiquante, Li Ming, qui venait d'être torturée sur le banc du tigre. Comme notre cellule était froide et humide, les articulations de ses mains étaient toutes rouges et gonflées. Elle a dit que cela était dû à des rhumatismes. Un jour, la chef d'équipe Wang Xiaofeng est venue inspecter notre cellule. Li Ming a levé une paume pour émettre la pensée droite, mais Wang Xiaofeng a utilisé sa jambe pour pousser sa paume vers le bas. J'ai dit à Li que si Wang revenait, elle devrait émettre la pensée droite et lui dire : « Si vous me touchez à nouveau, les rhumatismes dans mes mains vous seront transférés. »

Le lendemain, Wang est revenue inspecter notre cellule. Li a immédiatement levé une paume pour émettre la pensée droite et Wang est venue la pousser à nouveau vers le bas. Li a utilisé son autre main pour protéger sa paume dressée et a dit : « Je fais cela pour votre bien. Ne me touchez pas. Si vous me touchez, mes rhumatismes vous seront transférés. » Wang a dit qu'elle n'y croyait pas. Elle a sorti sa jambe et a poussé la paume de Li vers le bas. Alors que Wang sortait de la pièce, Li a crié : « Les rhumatismes dans mes mains ont disparu ! Mes doigts ne sont plus rouges et gonflés ! »

Personne ne peut me torturer

Le 8 octobre 2002, j'ai été enlevée, emmenée au poste de police de Fushun et détenue pendant trois jours parce que mon téléphone portable était lié au téléphone portable d'une autre personne qui avait été repérée par la police.

Pendant ces trois jours et nuits, des gens de la Commission des affaires politiques et juridiques municipales de Fushun et du bureau de police se sont relayés pour essayer de me « transformer ». Rien de ce qu'ils ont dit ou fait n'a pu me faire vaciller. Même le policier le plus féroce, Guan Yong, n'a pas pu m'influencer. Trois jours plus tard, ils ont passé la tâche de me torturer au nouveau poste de police de Fushun. Je ne me souviens pas comment j'y suis arrivée. Je me souviens seulement qu'ils m'ont éclaboussée avec de l'eau froide. Je frissonnais à chaque éclaboussure.

Quand j'ai complètement repris connaissance, j'ai réalisé qu'ils me torturaient et j'ai immédiatement compris la situation dans laquelle je me trouvais. J'ai rassemblé mes sens et crié : « Vous pouvez faire ce que vous voulez, mais je n'ai pas peur ! » le policier qui m'arrosait a laissé tomber la bouteille et il est parti.

L'un des agents subalternes a déclaré : « Je ne peux pas lever le bras. Je ne pense plus pouvoir la frapper. » Il est monté à l'étage. Le chef de police adjoint du poste de police dont le nom de famille est Cui, a déclaré : « Pourquoi ma main est-elle tachée de sang ? Oh non ! Je dois aller me laver les mains tout de suite. » Il s'est également enfui. Le chef de la police a dit : « Dans ce cas, utilisons la matraque électrique sur elle ! » Je n'ai montré aucun signe de peur et j'ai émis la pensée droite. Au final, la matraque électrique n'a tout simplement pas pu être allumée.

Le lendemain, le policier subalterne a déclaré : « C'est étonnant. La matraque électrique était complètement chargée, mais lorsque nous l'avons amenée ici, sa batterie était déchargée et nous n'avons pas pu l'allumer. Même lorsque nous l'avons sortie de la pièce, sa batterie n'était pas chargée. Nous ne pouvons plus vous torturer. »

Vous aurez mal au ventre ce soir

Lorsque j'ai été détenue au centre de détention, trois policiers sont venus. Ils ont dit que j'avais pris des dispositions pour que quelqu'un loue une maison pour qu'elle y reste. J'ai dit que je ne connaissais pas la personne dont ils parlaient. Ils ont commencé à me gronder de rage. Je n'ai pas écouté. Cependant, ils ont commencé à injurier le Maître. Je leur ai dit qu'ils devaient arrêter. Ce policier a dit : « Et alors ? Je n'ai pas peur. Qu'est-ce qui pourrait arriver ? »

J'ai dit qu'il aurait mal au ventre cette nuit-là. Il a dit : « Si j'ai mal au ventre ce soir, je ne viendrai pas vous chercher demain. Mais si mon estomac ne me fait pas mal ce soir, vous allez voir comment je vais vous rouer de coups demain ! » Je leur ai dit qu'ils seraient trop malades pour venir le lendemain. Je ne les ai plus jamais revus.

Traduit de l'anglais