Éliminer les attachements difficiles à trouver

(Minghui.org) Chaque attachement est une pierre d’achoppement pour un pratiquant. Quand les pratiquants s’en tiennent à des critères élevés, regardent à l’intérieur et suppriment les attachements, ils sont en train de se débarrasser de ces pierres d’achoppement.

De nombreux pratiquants ont déjà cultivé et pratiqué depuis plus de dix ans ou vingt ans, et ont éliminé beaucoup d’attachements. Ils prennent à la légère tout ce qui se passe dans la société ordinaire et font très bien les trois choses. Mais certains pratiquants qui sont très diligents dans la cultivation rencontrent fréquemment des « tribulations » et n'arrivent pas à les surmonter. Certains décèdent même.

Réfléchir sérieusement à mon état de cultivation

Il y a trois ans, mes genoux ont commencé à me faire mal quand je marchais et surtout quand je montais les escaliers. Bien sûr, j’ai regardé à l’intérieur et j’ai trouvé de nombreux attachements que j’ai essayé d’éliminer. J’ai constamment nié tout arrangement des forces anciennes. Mais deux semaines se sont écoulées et je souffrais toujours. Je savais que cela avait quelque chose à voir avec ma cultivation et que je devais élever mon caractère dès que possible. J’ai donc continué à regarder à l’intérieur.

Un jour, j’ai sérieusement réfléchi à mon récent état de cultivation. En ce qui concerne les trois choses, je les faisais régulièrement ; l’environnement dans lequel j’étais demeurait normal ; il n’y avait pas de fluctuation dans les pensées, et j’accordais même une attention particulière à chaque pensée que j’avais.

Alors, qu’y avait-il dont je devais me débarrasser par la cultivation alors que mon état de cultivation semblait bon ? Tout d’un coup, les mots « semblait bon » se sont élargis et sont apparus en « gras » et ont été soulignés dans mon esprit. J’ai pris conscience que le Maître me donnait une indication que le mot « semblait » impliquait un problème.

Le Maître a dit :

« Déjà maintenant dans ce stage il y a des gens qui ont une haute opinion d’eux-mêmes et qui se mettent même à parler sur un ton inhabituel. Ce qu’on est soi-même en fin de compte, même dans le bouddhisme, c’est un tabou. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai vécu beaucoup de choses au cours des dix-huit dernières années de cultivation, et en général tout s’est passé sans heurt. J’avais beaucoup de choses à partager en petits groupes ou individuellement, et je montrais que ma compréhension était claire et correcte. Si quelqu’un parlait de ses tribulations, j’avais toujours quelques conseils et j’étais disposée à parler de la façon dont j’avais dépassé les miennes. Je regardais rarement à l’intérieur pour voir ce qui me manquait. J’ai trouvé mon problème et la douleur dans mes genoux a disparu.

Alors, je me suis rappelé deux affiches avec l’image du Maître que j’avais. Elles étaient plus ou moins de la même taille, et l’une d’elles avait une teinte jaunâtre. Je savais qu’il n’était pas facile pour les pratiquants en Chine de réaliser ces affiches. Quoi qu’il en soit j’ai encadré l’une d’elles et j’ai gardé l’autre sur une étagère pour la donner à qui la voudrait.

Quand je suis rentrée chez moi, j’ai regardé la photo du Maître, puis j’ai fermé les yeux et je me suis dit : « J’ai finalement trouvé mon attachement Merci Maître de m’avoir donné cet indice. » Quand j’ai rouvert les yeux, j’ai vu le Maître sortir de la photo. Je n'ai pas pu me contrôler et j’ai commencé à pleurer comme un bébé. « Maître, vous nous manquez ! » ai-je dit. Quand j’ai fini de pleurer, j’ai vu que l’affiche jaunâtre n’était plus jaune, mais d’un blanc rosé. Tout le monde a trouvé cela incroyable.

À travers cet incident, j’ai compris l’importance de prêter attention à l’amélioration de notre caractère. Quand j’ai éliminé beaucoup de choses sales et atteint le niveau requis par Dafa, la substance dans mon corps a également subi de nombreux changements. Le Maître nous encourage à continuer en manifestant ces changements miraculeux. Lorsque les gens ont entendu l’histoire, tout le monde a été étonné.

Supprimer les attachements fondamentaux

Il y a environ deux mois, j’ai eu mal au ventre au milieu de la nuit. La douleur a empiré. Je suis allée trois fois aux toilettes, mais j’avais toujours mal. La douleur me faisait me retourner dans mon lit. Je savais qu’il était temps pour moi d’améliorer mon caractère et c’était bien. Je dois passer cette épreuve, car le Maître prend soin de moi, ai-je pensé.

Tout d’abord, j’ai complètement nié tout arrangement des forces anciennes et j’ai offert des résolutions bienveillantes aux vies concernées. J’ai émis la pensée droite pour désintégrer tous les diables et démons qui persécutent les pratiquants de Dafa. Ensuite, j’ai regardé en moi et j’ai trouvé beaucoup d’attachements dont je n’étais pas consciente auparavant. Mais la douleur persistait. Je me retournais dans le lit, mais je n’avais pas peur. J’ai dit aux mauvaises choses qui me persécutaient : « J’ai déjà fait l’expérience de la tribulation du karma de maladie de la vie et de la mort au début de ma cultivation. Cela n’a aucun sens de le faire revenir. »

Je savais qu’il y avait encore des attachements profondément enfouis en moi. Je me suis examinée encore et encore. J’avais déjà l’habitude de regarder à l’intérieur pour trouver la cause, peu importe combien cela pouvait paraître difficile. Je n’ai jamais pensé à recourir à des médicaments ou des produits de santé ou à aller à l’hôpital pour aider à soulager la douleur. Je ne voulais pas non plus déranger les pratiquants. Je devais passer les tribulations par moi-même. Je ne voulais pas que mon mari dans la pièce voisine le sache. La lutte a duré plus de trois heures et je n’ai pas bu une gorgée d’eau ni fait de bruit. Je me recroquevillais sous la douleur. C’était si difficile à endurer, j’ai pensé que je devrais demander l’aide du Maître.

Dès que j’ai eu cette pensée, je me suis rappelé la douleur dans mes genoux d’il y a des années. Oh, maintenant je comprenais. Bien que ce fût le même problème, et que j’aie retiré la couche extérieure de la pensée humaine la dernière fois – la pensée que mon état de cultivation « semblait bon » – je m’étais relâchée et je commençais à prendre les choses à la légère. Je ne regardais plus profondément à l’intérieur. À présent je prenais conscience que je devais complètement le supprimer depuis la racine.

En effet, lorsque je me mesurais moi-même en utilisant des critères inférieurs, je me sentais bien. Mais si je m’évaluais selon les critères d’un niveau plus élevé, j’en étais trop éloignée, j’ai vu que j’étais satisfaite de là où j’en étais, que j’aimais une vie confortable et tranquille, et que je ne voulais pas souffrir. Comment pouvais-je m’élever quand je tenais tant à tous ces attachements ? À ce moment-là, je n’ai plus eu mal à l’estomac.

Le lendemain, je me suis levée à six heures et c’était comme si rien n’était arrivé. Mais je n’ai pas fait les exercices ou émis la pensée droite. J’ai préparé mon petit déjeuner et j’ai parlé à mon mari de ce qui s’était passé la nuit précédente. Il a dit : « Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé la nuit dernière ? » J’ai dit : « Si je t’en avais parlé, tu n’aurais pas bien dormi. Mon Maître prend soin de moi. Ne t’inquiète pas. »

Je pensais que si la douleur était trop dure à supporter, et si j’allais à l’hôpital, ils auraient certainement dit que j’avais des problèmes partout, car je suis déjà une septuagénaire. Mais, j’ai suivi le critère d’un pratiquant, ainsi sous la protection du Maître, cela a pris seulement trois heures, et la douleur est partie. Tout était revenu à la normale le lendemain, et j’ai pu continuer avec les trois choses comme d’habitude.

Plus tard, j’ai analysé les choses plus en détail. Je cultive depuis vingt et un ans. Je n’ai jamais pris un seul comprimé. J’ai l’air jeune, car mes cheveux sont toujours noirs et je n'ai pas de rides au visage. Souvent, les gens disent que j’ai l’air d’avoir la cinquantaine. Il était évident que j’étais trop prétentieuse et que par conséquent je pensais que mon état de cultivation « semblait bon » puisque je suivais les exigences du Maître pour cultiver. Bien que ce ne fût pas le vrai moi qui pensait cela, quand je n’accordais pas d’attention à ma cultivation, la pensée surgissait et me faisait chuter. Je dois constamment me le rappeler.

Élever le critère nécessite d’élever sa propre cultivation

Toutes ces années, les pratiquants ont constamment fait des efforts pour mieux se cultiver en faisant les trois choses. Quand nous continuons à nous élever, les critères aux niveaux plus élevés seront aussi relevés. C’est dans ce genre de circonstances que beaucoup de pratiquants trouvaient difficile de traverser certaines tribulations ou ne pouvaient pas détecter les attachements dont il fallait se débarrasser. En effet, de nombreux attachements étaient bien cachés.

Grâce à une étude intensive du Fa, à l’émission de la pensée droite et avec l’aide d’autres pratiquants pour regarder sérieusement à l’intérieur, les pratiquants ont été capables de trouver les attachements fondamentaux et de les supprimer. Quand cela s’est produit, ils ont pu atteindre un état plus élevé parce qu’ils atteignaient des critères plus élevés. Par conséquent, leurs corps physiques changeaient et ils pouvaient alors traverser les tribulations.

Certains pratiquants n’ont pas pu supporter la douleur et la souffrance du corps et sont allés à l’hôpital. Quand ils l’ont fait, ils se sont eux-mêmes positionnés comme des gens ordinaires. Ils ont montré qu’ils ne croyaient pas pleinement dans le Maître et le Fa. Lorsque le Maître leur a donné davantage d’opportunités, certains en ont pris conscience et ont traversé les difficultés, mais d’autres sont allés à l’hôpital à plusieurs reprises, et leurs problèmes ont traîné pendant longtemps. Un certain nombre de ces pratiquants ont même imputé cela au Fa. Ils ont pensé : « J’ai si bien cultivé toutes ces années et fait tant de choses pour sauver les êtres. Comment se fait-il que je n’aie pas pu passer ce test ? » Les gens autour d’eux ont également dit : « Pourquoi n’êtes-vous pas très diligent ? Pourquoi êtes-vous ainsi ? Vous devriez peut-être arrêter de pratiquer Dafa. »

Bien que nous ne puissions pas voir quel niveau nous avons atteint, il est certain que les exigences pour nous deviennent plus strictes. Lorsqu’une épreuve survient, il est difficile de trouver quel attachement spécifique en est la cause.

Je voudrais souligner ici que peu importe combien de temps nous avons cultivé, à quel point nous avons été diligents, combien nous avons bien fait les trois choses, la considération dont nous jouissons auprès des autres pratiquants, ou comment notre environnement de cultivation a été rectifié et est bon, nous devons nous souvenir que c’est Dafa qui nous nourrit et nous aide à cultiver à l’état actuel. Tout est fait par le Maître. S’il n’y avait pas de cultivation dans Dafa et pas le Maître pour s’occuper des choses, que pourrais-je faire ? Dans quelle mesure ma maladie se développerait-elle ? Qui pourrait aider ?

Le Maître nous demande d’élever notre niveau.

« Éprouver le cœur et la volonté est le facteur crucial pour élever vraiment son niveau. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Braver les épreuves avec l’aide du Maître

Nous ne venons pas au monde pour avoir une bonne vie. Mais nous devons plutôt continuer à nous élever et à faire preuve de diligence. De nombreux pratiquants ont cultivé à un niveau relativement élevé, donc pour eux, les critères d’un niveau encore plus élevé seront certainement plus strictes et leurs tests seront relativement plus sévères. Par conséquent, la recherche de l’attachement est encore plus difficile. Mais nous ne devons pas le prendre à la légère et revenir au niveau des gens ordinaires. Nous devons examiner toutes les façons possibles de détecter le moindre domaine d’amélioration où nous devons travailler dur et ce dont nous devons nous débarrasser. Lorsque nous avons le Fa dans notre esprit et que le Maître est à nos côtés, nous pouvons surmonter toutes les épreuves.

Lorsque nous ressentons une douleur physique extrême, en particulier sous quantités de pressions de notre famille, nous avons tendance à abandonner facilement et à aller à l’hôpital. En fait, nous devons nous rappeler que le moment le plus difficile est exactement lorsque les choses se rapprochent le plus du changement. La pression venant de notre famille est un test pour nous. Si vous laissez votre conjoint et vos enfants décider pour vous, parce qu’ils sont les plus proches de vous, vous marchez sur le chemin arrangé par les forces anciennes, et votre épreuve deviendra encore plus grande.

D’un autre côté, quand nous pensons que nous sommes des pratiquants et que le Maître prend soin de nous, souvenez-vous de ces paroles du Maître :

« Quand vous vous sentirez au plus mal, cela signifie qu’une chose parvenue à l’extrême se transforme en son contraire ; tout votre corps va être purifié, il doit être totalement purifié. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

« Personne n’osera facilement s’en prendre à vous, d’ailleurs vous serez sous la protection de mes corps de Loi et vous ne courrez aucun danger. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)

Nous serons capables de trouver l’attachement le plus évident. Cela nous conduira bientôt à travers les énormes obstacles. J’ai personnellement vécu ces expériences, et c’est ainsi que j’ai passé les tribulations.

Il y a d’innombrables attachements qui ne sont pas faciles à détecter. Le parcours de chacun est différent et, par conséquent, ce que nous rencontrons varie également. Par exemple, certains pratiquants âgés achètent d’avance un emplacement au cimetière. Certains préparent leurs linceuls d’enterrement et certains organisent les questions d’après la mort pour leurs enfants, etc.

Parfois, je fais aussi inconsciemment des choses comme ça et je tombe dans l’état des gens ordinaires. Par exemple, un jour, je m’occupais de mon petit-fils de 4 ans. Soudain, il m’a demandé : « Grand-mère, mon papa et ma maman vont-ils vieillir un jour ? » Sans réfléchir, j’ai répondu : « Bien sûr. » Il a de nouveau demandé : « Et papy et mamy ? Seront-ils vieux aussi ? » J’ai répondu sans y réfléchir à deux fois : « Bien sûr qu’ils le seront. »

Ce n’est que plus tard que j’ai pris conscience que quelque chose n’allait pas. Pourquoi un pratiquant penserait-il comme ça ? Cela ne correspondrait-il pas aux arrangements des forces anciennes ? Quand elles se glissent dans la faille que nous créons, cela deviendra une épreuve. Comment serait-il possible pour nous de trouver un tel attachement ? Heureusement, j’ai saisi cette pensée et je l’ai dissoute immédiatement. Je n’en voulais pas. Ce n’était pas moi qui l’avais dite. C’est le faux moi qui l’avait dite.

Il est possible que nous ayons tous certaines sortes d’attachements difficiles à détecter. Mais nous ne devons pas nous en préoccuper parce que nous avons le Maître pour nous protéger et le Dafa universel pour nous guider dans la cultivation. Nous devons étudier le Fa plus souvent et fréquemment regarder à l’intérieur. Nous devons clarifier la vérité fréquemment. Au dernier moment de la période de la rectification de Fa, marchons bien sur notre chemin pour éviter de futurs regrets.

Traduit de l'anglais