(Minghui.org) Ma vie a complètement changé depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, en 1998. J'ai maintenant 55 ans, j'ai pris ma retraite et je ne me bats plus pour la gloire et les gains personnels. Je ne suis pas non plus stressée ni anxieuse de perdre quelque chose ou de ne pas obtenir ce que je veux. Grâce à mes progrès, les pouvoirs de Dafa me sont constamment révélés.

Dafa restaure ma santé

J'avais de graves maux de tête, de l'acné, une épaule gelée (capsulite rétractile), de l'arthrite, de la bronchite, et je devais prendre diverses formes de médicaments toute l'année. La vie me semblait vide de sens, car je me sentais très fatiguée et amère.

Après avoir étudié le Fa, j'ai compris que la source de toutes les maladies était causée par notre propre karma des vies antérieures.

Le Maître a dit :

« Si ces personnes veulent guérir de leurs maladies, conjurer le malheur et éliminer leur karma, elles doivent nécessairement s’engager dans la cultivation et la pratique, elles doivent retourner à leur origine première et retrouver leur authenticité première, voilà le point de vue de toutes les écoles de cultivation et de pratique. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Comme je commençais vraiment à cultiver, j'ai senti le Falun tourner en moi, et mon corps était très léger.

Je me souviens encore de la première fois qu'un pratiquant de Dafa est venu chez nous pour nous enseigner la deuxième série d'exercices. Mon corps avait l'impression d'être incendié par l'énergie, et je ne pouvais pas ouvrir les yeux à cause d'une lumière ardente qui brillait autour de moi.

Je ne savais pas à l'époque que les faluns ajustaient mon corps. Quand je fermais les yeux la nuit, je voyais beaucoup de beaux et colorés faluns qui tournoyaient partout. Je pouvais voir clairement le dessin du taiji tournant. Je n'avais même pas besoin de lever les pieds pour marcher, car je flottais. C'était vraiment incroyable ! Comment des gens qui ne font pas la cultivation et pratique peuvent-ils croire toutes ces choses ?

J'ai fait les exercices avec diligence. Lorsque j'étais de service au travail, je faisais parfois les exercices dans le hall du bureau. Bientôt mes maux ne m'ont plus dérangée, et j'étais en bonne santé.

Je suis maintenant indemne de toutes maladies depuis plus de vingt ans, ce qui est une merveilleuse sensation. Cela prouve que le Falun Dafa n'est pas ce que le Parti communiste chinois (PCC) prétend, que nous n'avons pas cherché un traitement médical quand nous étions malades, mais plutôt, que c'est en élevant notre xinxing, en étudiant le Fa, en faisant les exercices, et en suivant le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », que nous avons recouvré une bonne santé.

Sortir du poste de police

J'ai été transférée dans une autre unité de travail dix jours avant que le PCC ne commence à persécuter le Falun Dafa le 20 juillet 1999. J'ai été séparée de ma famille et de mes compagnons de cultivation. Pour le déjeuner et le dîner, je prenais mes repas avec des collègues (organisés par notre manager). Je pensais souvent aux compagnons de cultivation et au Maître.

Le Falun Dafa est une si bonne pratique. Je ne comprenais pas pourquoi le PCC ne voulait pas que les gens le pratiquent. J'ai ressenti de la douleur dans mon cœur lorsque le Maître a été piégé, et que la réputation de Dafa a été entachée. En tant que véritable disciple de Dafa, je sentais que je ne pouvais vraiment pas rester les bras croisés à ce moment-là.

À deux reprises, j'ai voulu aller à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Dafa, mais je n'ai pu le faire qu'une seule fois.

La première fois, j'avais déjà acheté les billets d'avion pour Pékin, mais ma famille m'a empêchée d'y aller. La direction de mon lieu de travail, les responsables locaux et la police sont venus souvent me parler. J'étais dans l'impossibilité d'avoir un horaire régulier, que ce soit à la maison ou au travail.

Le Maître nous apprend à être de bonnes personnes où que nous soyons, mais le PCC et ses médias publics inventent des mensonges pour tromper le grand public et diffamer le Maître et Dafa.

La deuxième fois, j'ai réussi à quitter le bureau le 26 novembre 2000, alors qu'il n'y avait personne. Je me suis rendue sur la place Tiananmen et là j'y ai rencontré d'autres pratiquants venus de divers endroits du monde. Certains avaient leurs enfants avec eux, d'autres venaient avec des personnes âgées. Ils affluaient par groupes sur la place Tiananmen. D'autres ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Falun Dafa est bon ».

La police nous a arrêtés et nous a traînés au poste de police. J'ai vu beaucoup de pratiquants de Falun Dafa à travers les barreaux de fer des fenêtres, du côté sud du couloir. La police voulait savoir d'où nous venions, mais nous avons refusé de le leur dire.

J'ai dit à l'un des policiers qui nous interrogeaient : « Parce que notre Maître nous enseigne comment être de bonnes personnes et être prévenants envers les autres, si nous vous disions d'où nous venons, les représentants gouvernementaux dans nos régions seraient licenciés. Nous sommes venus à Tiananmen parce que nous voulions faire savoir aux gens que le Falun Dafa est bon, pas comme ce que dit la propagande à la télévision. »

Je lui ai dit que la pratique du Falun Dafa m'aidait à être en bonne santé et que tout ce que je faisais était d'étudier le Fa et de faire les cinq séries d'exercices. La personne a écouté tranquillement, puis a dit : « Faites-le à la maison. Pourquoi venir à Pékin ? » Il est ensuite parti.

Je suis sortie dans le couloir et j'ai rencontré une jeune pratiquante de Dafa. Elle nous a suggéré de quitter les lieux, car nous étions venus pour valider le Fa. Je lui ai dit que ce ne serait pas facile, car il y avait des policiers partout. Elle a alors récité une citation du Maître :

« Être arrêté n'est pas l'objectif »

(« Rationalité », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

J'ai acquiescé d'un signe de tête, et nous sommes allées à l'extérieur. Un policier est passé à côté de moi, mais je ne l'ai même pas regardé.

Je suis rentrée saine et sauve sous la protection du Maître.

Protéger mon xinxing

Je n'avais pas d'adresse fixe entre 1999 et 2000. Parce que je persistais à pratiquer ma croyance, mon unité de travail me mutait fréquemment dans des régions éloignées, d'un endroit à l'autre. Peu importe, où j'ai été transférée et à quel point j'ai été traitée injustement, je n'ai pas essayé de résoudre le problème en utilisant la pensée humaine. J'ai plutôt essayé de me conduire selon les critères du Fa.

Lorsque le Falun Dafa a été interdit en Chine, mon unité de travail m'a transférée dans une région très éloignée. Le premier gestionnaire était une femme, avec une forte personnalité. Elle avait peur chaque fois qu'un pratiquant de Falun Dafa était transféré dans son unité, car elle craignait que ses gains personnels ne soient compromis et que la réputation de l'unité ne soit affectée.

La gérante ne rentrait chez elle que très rarement, mais dans les rares occasions où elle le faisait, elle s'arrangeait pour que quelqu'un me surveille. Elle m'a contrainte à vivre dans le grenier du bureau. Quand je suis arrivée là-bas en été, il y avait une fuite dans le toit. Alors quand il pleuvait, je devais utiliser beaucoup de récipients pour récupérer l'eau.

Il n'y avait pas de toilettes dans le bureau, ce qui était très gênant. Je devais également me procurer de l'eau potable à partir d'un puits dans la cour. Un jour, en essayant de monter un seau d'eau au troisième étage, j'ai glissé dans l'escalier et je suis tombée. Le seau s'est cassé, et je me suis trempée jusqu'aux os. C'était très embarrassant, mais je ne me suis pas plainte. J'ai continué à endurer les épreuves, car je savais qu'on voulait me forcer à abandonner ma foi. Mais la croyance d'un pratiquant ne peut pas être si facilement réduite à néant.

La directrice venait souvent me parler. Un jour, elle a dit quelque chose d'irrespectueux à propos de Dafa et du Maître, et j'ai répondu sans hésitation. Je lui ai dit que c'était un péché de calomnier le Bouddha et le Fa. Je lui ai également dit de me dire directement si j'avais fait quelque chose d'inapproprié. J'ai dit que je pouvais la respecter, mais s'agissant de Dafa, je ne céderais pas. Elle était en colère, elle a frappé la table et a dit : « Si vous continuez à être comme ça, votre famille sera ruinée et votre fils ne pourra pas aller à l'université ».

J'ai frappé la table en disant : « Ce sont des gens comme vous qui ont rendu ma situation familiale comme ça. Mon fils ira à l'université, une bonne université ! »

Dès que j'ai fini de parler, j'ai réalisé que j'avais fait preuve d'une mentalité de compétitivité. Je me suis immédiatement excusée auprès d'elle d'avoir répondu de cette façon. J'ai dit que mon Maître n'aurait pas approuvé mon comportement.

À ma grande surprise, elle a changé de ton et s'est mise à parler calmement. Elle a dit qu'elle avait aussi un problème de comportement. Des années plus tard, j'ai clarifié la vérité à toute sa famille et je l'ai aidée à démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.

« Ton Maître est si puissant ! »

J'ai été renvoyée après mon voyage à Pékin, mais j'ai été retenue pendant un an pour qu'ils puissent me surveiller. Bien que j'ai reçu des frais de subsistance, je n'ai reçu aucune prestation et on attendait de moi que je travaille selon les heures normales.

Je n'avais aucune plainte et je travaillais toujours dur, car Dafa m'apprend à cultiver mon esprit et à être prévenante envers les autres. Ma conduite allait montrer que j'étais une pratiquante de Dafa.

En 2001, mon père, septuagénaire avancé, a fait spécialement le voyage pour me voir. Avec mon mari, ils m'ont suggéré d'écrire une déclaration de garantie, promettant d'arrêter de pratiquer le Falun Dafa.

Mon père a dit sévèrement : « Si tu ne m'écoutes pas et ne l'écris pas, tu n'es plus ma fille. »

Ma famille savait que le Falun Dafa était bon, d'autant plus que j'avais guéri de toutes mes maladies après être entrée dans la pratique. Je ne voulais certainement pas qu'ils s'inquiètent pour moi et je ne voulais pas qu'ils soient menacés par le PCC.

J'ai regardé mon père et j'ai dit sincèrement : « Tu es un bon père, et tu peux choisir de ne pas me reconnaître comme ta fille. Mais tu seras toujours mon père. Tu sais qu'écrire cette garantie est contre ma conscience et contre mon respect du ciel et de la terre. Ce serait considéré comme une trahison de mon Maître, et je ne le ferai pas ! Le chemin que je suis en train de suivre est le plus juste. Ce n'est pas mauvais d'avoir appris Dafa. Le PCC persécute le Falun Dafa. S'il te plaît, ne te tiens jamais de leur côté et ne dis jamais quelque chose contre ta conscience ! Ne m'as-tu pas toujours appris à être quelqu'un de droit ? »

Mon père a éclaté en sanglots et a répondu : « Je sais que tu n'as rien fait de mal. Mais tu es trop dur envers toi-même depuis que tu as choisi cette voie ! N'as-tu pas peur que ton mari divorce ? »

« Il ne le fera pas », ai-je dit. « Mais s'il le veut, il peut. S'il me quitte alors que je suis dans une situation très difficile, cela ne démontrerait-il pas qu'il n'est pas fiable ? En plus, je ne pense pas qu'il soit ce genre de personne. Il a juste peur du PCC. »

J'ai poursuivi : « Le chemin que je suis en train de suivre est exactement comme celui du moine Tang et de ses disciples alors qu'ils marchaient vers l'ouest pour obtenir les Écritures. Bien que le moine Tang n'a pas pu assurer sa propre sécurité, sa détermination à obtenir les Écritures était ferme, et rien ne pouvait toucher son cœur. Le Roi singe, les bodhisattvas et les tathâgata le protégeaient tous. »

Mon père m'a demandé : « Ton Maître peut-il te protéger ? »

« Oui ! » me suis-je exclamée. « Mais je dois bien faire. Si je ne le fais pas, mon Maître ne le pourra pas. Mes tribulations actuelles sont déjà assez grandes. S'il te plaît, ne me complique pas les choses. Si tu me reconnais toujours comme ta fille, aide-moi s'il te plaît. »

Mon père m'a demandé : « Comment ? »

J'ai répondu : « Rentre chez toi, s'il te plaît. Si la police essaie de te faire revenir me voir, ne viens pas. Laisse-moi m'occuper d'eux par moi-même. »

Mon père est rentré chez lui à contrecœur. En quelques jours, mes problèmes au travail étaient résolus. Quand mon père l'a su, il a dit : « Ton Maître est si puissant ! »

Mon beau-père croit maintenant dans les divinités

J'ai pris ma moto pour me rendre au travail un soir d'hiver en 2001. Lorsque j'ai franchi le mont Wutai et que je me suis approchée d'un virage serré appelé Cow Lock, je roulais trop vite et j'ai été éjectée hors de la route. Mais je n'avais pas peur. C'était comme si je m'asseyais sur un toboggan et que je glissais d'un endroit très haut. Mon esprit était vide, et je n'ai pas bougé.

J'ai fini sous un pont. J'ai demandé de l'aide au Maître.

J'ai lentement grimpé la pente raide et j'ai marché le long de la route. Je ne sais pas combien de temps cela a pris, mais je suis finalement arrivée à une maison. Une personne gentille m'a aidée à appeler mon mari. Lui et un chauffeur sont arrivés rapidement. Il voulait m'emmener à l'hôpital, mais je voulais rentrer chez nous.

Il était déjà très tard quand nous sommes rentrés à la maison, mon visage était couvert de sang et tout mon corps était engourdi. Je ne pouvais pas bouger ma jambe cette nuit-là, et je ne pouvais pas me retourner dans le lit. 

Mon beau-père a vérifié mon visage le lendemain et m'a dit qu'il avait l'air bien. Il ne voyait pas de blessure et s'est exclamé : « C'est vraiment incroyable ! »

Quand mon mari et mon beau-père sont revenus avec ma moto, mon beau-père m'a dit : « Je ne sais pas si ta tête est en fer ou en acier. La partie avant de ton casque s'est détachée, mais ta tête va bien. Incroyable… Je n'ai jamais cru que les dieux existent, mais maintenant je crois vraiment qu'ils existent ! »

J'ai repris le travail une semaine plus tard.

Une fois de plus, ma famille a été témoin du pouvoir de Dafa et de l'immense compassion du Maître !

Traduit de l'anglais