(Minghui.org) Le Maître a dit :
« Rien de ce que vous rencontrez n'est par hasard. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de New York 2010 », Enseignement de Fa dans les conférences XI)
Chaque fois qu'un conflit survient, j'ai appris à regarder à l'intérieur jusqu'à ce que je trouve mes attachements. Quand je comprends ces attachements sur la base des principes du Fa et que je les élimine, les conflits sont résolus et la vérité est révélée. Le Maître a dit :
« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
En 2018, j'avais un emploi pour prendre soin d'une femme de 91 ans d'origine coréenne. Un jour, comme elle ne trouvait pas un petit verre, qui était son préféré, elle a cru que je l'avais cassé. Je lui ai dit que je le lui aurais dit si je l'avais cassé. Elle a dit qu'elle avait entendu quelque chose tomber par terre quand je faisais la vaisselle.
J'ai fouillé la cuisine mais je ne l'ai pas trouvé. Seule la dame et moi étions à la maison et sa fille cadette ne venait qu'occasionnellement. Pourquoi ce verre avait-il disparu ?
Quand j'ai dit à la vieille dame que je ne trouvais pas le verre non plus, elle a dit avec sarcasme : « Si vous ne l'avez pas cassé, il apparaîtra. Si vous l'avez cassé, je ne le reverrai plus jamais. Bien qu'il n'ait pas coûté cher, je l'aimais beaucoup. »
Le Fa du Maître m'est venu à l'esprit :
« N'argumentez pas quand d'autres insistent et argumentent
Chercher la cause à l’intérieur c'est le xiulian
Plus on explique, plus le cœur devient lourd
En étant franc et ouvert, sans attachement, apparaît la clairvoyance » (« N’argumentez pas », Hong Yin III)
Je n'ai pas expliqué plus en détail. J'avais sans doute des attachements qui devaient être éliminés. Je ne devrais pas regarder superficiellement. Mais quels étaient donc mes attachements ?
J'ai compris par le Fa que les autres étaient comme un miroir pour moi et reflétaient mes attachements. La dame coréenne était têtue. Elle avait entendu quelque chose tomber mais n'avait pas demandé ce que c'était par souci pour sa réputation. Quand elle n'a pas pu trouver le verre, elle a conclu que j'avais dû le casser. Le verre ne coûtait pas cher, mais elle l'aimait beaucoup et ne pouvait pas bien dormir la nuit parce qu'elle l'avait perdu. Cela m'a rappelé ce que dit le Maître :
« Je n'accorde pas d'importance aux formes, je pourrai utiliser n'importe quelle forme pour dévoiler vos attachements bien profondément cachés, et les enlever. » (« Creuser à la racine », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Regarder à l'intérieur
J'ai réalisé que ce que je voyais en elle était pour me rappeler de regarder à l'intérieur sans condition. J'ai trouvé mes attachements. L'obstination était une façon de me justifier et un attachement à soi. Elle a entendu quelque chose, s'est mise à imaginer des choses et en a tiré une conclusion - c'était une notion qui s'était formée de façon postnatale. Elle « doutait », c'était l'attachement à la « suspicion ». Elle n'a pas demandé par souci de sauver la face - c'était l'attachement à la réputation. Cela ne coûtait pas grand-chose, peu importe que cela ait coûté cher ou non, c'était l'attachement à l'intérêt personnel. Elle l'aimait vraiment et n'était pas contente de le perdre, c'était de la sentimentalité. Elle n'arrivait même pas à dormir quand elle l'avait perdu - l'attachement était très fort !
Le Maître a dit :
« Bien sûr, nous pouvons donner des explications avec gentillesse et nous pouvons clarifier les choses, ce n’est pas un problème, mais ça n’ira pas si vous vous y attachez trop. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai plutôt expliqué deux fois que je n'avais pas cassé le verre. J'ai essayé de me défendre. Pourquoi ? Je voulais soutenir que j'avais raison et qu'elle avait tort. C'était l'attachement à la compétitivité. Quel était l'intérêt si « j'avais raison » ?
J'ai expliqué la situation à mon enfant après mon retour à la maison et je lui ai demandé de m'acheter en ligne un verre similaire. « Ce n'est pas une question d'argent », a-t-il dit. « Si tu lui en achètes un, elle sera certaine que tu l'as cassé. »
« Ce n'est pas la question », lui ai-je répondu : « Si je lui en achète un, elle dormira bien. » Mais il n'y avait rien de semblable sur Internet. Je suis allée dans quelques grands magasins, supermarchés et boutiques mais je n'en ai pas trouvé.
Je suis arrivée plus tôt chez la dame. Elle m'a fait la tête et m'a demandé pourquoi je venais plus tôt. Je lui ai dit que j'étais allée dans différents magasins mais que je n'avais pas trouvé de verre semblable.
« Vous ne l'avez pas cassé. Pourquoi voulez-vous en acheter un ? » Elle m'a regardé fixement, « Ma fille cadette l'a acheté en Corée. »
Je lui ai dit que je voulais juste qu'elle dorme bien et qu'elle ne s'inquiète pas. Elle a détourné le visage et n'a pas parlé.
Présenter le comportement d'un pratiquant
C'est à partir de ce moment-là qu'elle a commencé à me trouver des défauts. Soit la nourriture était trop salée, soit elle n'avait aucun goût. La couleur de la sauce soja était trop foncée ou elle n'avait pas d'appétit si le plat ne contenait pas de sauce soja. Le riz était trop dur ou trop mou. Même si elle était difficile, je suis restée calme et de bonne humeur. Je faisais de mon mieux pour m'adapter en fonction de sa demande.
Un jour, elle s'est mise en colère et a dit : « Le travail est trop facile pour toi. C'est de l'argent facile à gagner pour toi ici. » Je suis restée calme. Mon cœur n'a pas bougé. J'ai continué mon travail avec le sourire aux lèvres. Je récitais le poème du Maître dans mon cœur :
« Pour qui cultive et pratique
On cherche toujours ses propres fautes
On enlève ainsi de nombreux cœurs humains de toutes sortes
Ne songez pas à échapper aux épreuves, grandes ou petites
C'est lui qui a raison
C'est moi qui ai tort
Qu’y a-t-il à débattre »
(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)
J'ai gardé les instructions du Maître dans mon cœur. Je devrais être tolérante et d'abord penser aux autres. La dame a dit encore : « Je suis un peu difficile. Si tu ne veux pas de ce travail, tu peux rentrer chez toi quand tu veux. » En fait, elle me poussait à partir.
« Notre rencontre est due à une relation prédestinée » ai-je dit en souriant, « Si j'ai fait quelque chose de mal, s'il vous plaît indiquez-le moi et je le corrigerai. » Elle n'a rien dit.
Le Maître a dit :
« Au cours de la cultivation et de la pratique, quand vous êtes face à des conflits bien réels ou que les autres vous traitent mal, cela peut correspondre à deux situations. La première, c’est que vous avez peut-être maltraité les autres dans une existence antérieure ; au fond de vous-même vous vous sentez indigné : « Comment peut-il me faire ça ? » Mais vous, pourquoi lui avez-vous fait la même chose autrefois ? Vous direz qu’à ce moment-là vous ne saviez pas et que dans cette vie on ne va pas s’occuper de ce qui s’est passé dans une autre vie. Mais ça ne marche pas comme cela ! Il y a une autre situation : à travers les conflits, c’est la transformation du karma qui est en jeu, alors dans nos actions concrètes, nous devons adopter une attitude magnanime et ne pas nous comporter comme des gens ordinaires. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Je me sentais reconnaissante envers la dame parce qu'elle m'aidait à élever mon xinxing. Elle était maussade et ne me parlait pas.
J'ai supplié le Maître dans mon cœur : « Maître, j'ai reconnu beaucoup de mes attachements et j'ai fait de mon mieux pour m'en débarrasser. Je lui ai clarifié la vérité et elle sait que je pratique le Falun Dafa et que je cultive Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mais elle a pensé que j'avais cassé le verre et que j'avais menti. Peu importe qu'on m'ait fait du tort. Je ne veux pas qu'elle comprenne mal Dafa et qu'elle ne soit pas sauvée. Ce verre doit être quelque part. Maître, éveillez-moi et faites-moi savoir où est le verre. »
Tout d'un coup, je me suis souvenue qu'un jour, j'avais entendu sa fille se dire qu'elle remporterait le verre à la maison puisque sa mère ne l'utilisait pas. J'étais dans la cuisine à l'époque et je n'avais pas pris cela au sérieux. Avait-elle remporté le verre chez elle ? Devais-je l'appeler ? J'allais peut-être causer un problème entre elles si j'appelais sa fille. Alors j'ai laissé faire.
Quand je suis rentrée du travail le lendemain, sa fille m'a appelée et je lui ai demandé si elle avait vu le verre. Elle a dit qu'elle l'avait emporté et m'a demandé pourquoi. « C'est si bien de le savoir », ai-je dit. « Votre mère pensait que je l'avais cassé. Pouvez-vous le dire à votre mère quand vous reviendrez pour qu'elle soit rassurée ? »
Résoudre les conflits
Quand je me suis calmée, j'ai réalisé que j'avais encore le cœur à prouver que j'étais innocente. J'ai regretté de ne pas avoir maintenu mon xinxing et de ne pas avoir cultivé la parole. Ce que la dame avait fait, c'était de m'aider à augmenter ma tolérance.
La fille de la dame est venue la voir quelques jours plus tard. Elle a apporté le verre. La dame m'a parlé ce jour-là. Sa fille avait appris ce que sa mère m'avait fait. Les enfants ont parlé à leur mère et lui ont dit : « Tu as fait du tort à notre bonne et tu lui as trouvé des fautes. Tu as eu l'intention de la renvoyer. Elle ne s'est pas fâchée ni ne s'est plainte de toi auprès de nous. Elle a quand même fait le travail correctement et a bien pris soin de toi. C'est très difficile de trouver une bonne comme elle de nos jours. Tant que nous aurons besoin d'une bonne, nous l'embaucherons. »
La fille m'a dit : « Vous êtes si bonne. Pourquoi ne pas nous l'avoir dit quand vous avez été mal jugée ? » Je lui ai dit que nous cultivions d'une manière droite et que nous traitions tout le monde avec bonté.
Puis je lui ai raconté les faits sur le Falun Dafa. Elle m'a écoutée attentivement et m'a posé de nombreuses questions auxquelles j'ai répondu une à une. Elle a dit : « Les gens qui ont des croyances sont en effet différents de ceux qui n'en ont pas. Je me plains toujours de ceci et de cela et je me sens malheureuse. Pouvez-vous me prêter votre livre ? Je veux le lire et corriger ma mentalité. »
J'étais si contente qu'elle m'ait dit cela. Merci Maître pour votre infinie compassion. Elle pouvait être sauvée !
Il n'y a pas de choses anodines dans la cultivation. Ce petit verre a causé un incident par lequel je me suis éveillée : si mon cœur est ému, je devrais devenir vigilante et rechercher tout attachement qui s'y rattache. Aucun attachement n'est à part. Il doit y avoir d'autres attachements derrière. Même les attachements les plus cachés sont finalement exposés un par un et je devrais les éliminer. Je devrais alors étudier le Fa avec un esprit concentré et me comporter en accord avec les principes de Dafa. Le Maître me montrera les principes à mon niveau. Je me suis rappelée que, quel que soit le conflit que je rencontre, je dois me cultiver quelle que soit l'apparence superficielle de la situation.
Traduit de l'anglais au Canada
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Catégorie: Élever le xinxing