(Minghui.org) Forbes publiait le 21 mars un reportage intitulé Will We Get To The Bottom Of The Truth On Forced Organ Removal In China? (en français : Allons-nous aller jusqu’au bout de la vérité sur les prélèvements forcés d'organes en Chine ?) Par Ewelina U. Ochab.
Reconstitution des prélèvements d'organes perpétrés par le Parti communiste chinois sur des pratiquants de Falun Gong vivants, le 12 janvier 2013 à Hong Kong
L'article de Forbes commençait par mentionner la Journée internationale des Nations unies pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l'homme et pour la dignité des victimes.
L’auteur décrivait ensuite les prélèvements d’organes perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC) sur des prisonniers d’opinion encore vivants : « Ces dernières années, plusieurs chercheurs (dont des avocats et des enquêteurs) ont soulevé la question des prélèvements forcés d’organes en Chine, la pratique illégale d’extraire les organes d’individus n’y ayant pas consenti. »
Il poursuivait : « Bien que la Chine affirme qu’il y a 10 000 greffes d'organes en Chine chaque année, toutes en conformité avec la loi, les chercheurs suggèrent que c’est loin de la vérité. En effet, les chercheurs indiquent que le nombre de greffes de ce type avoisine les 60 000 à 100 000 par an, ce qui est nettement supérieur aux estimations officielles chinoises. »
Les auteurs du crime sont des fonctionnaires du PCC agissant en collaboration avec des chirurgiens, des autorités pénitentiaires et des responsables militaires.
Les chercheurs ont découvert que la plupart des organes ont été obtenus illégalement par les prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers d'opinion, incluant le Falun Gong, des bouddhistes tibétains, des Ouïghours et des chrétiens de l'église souterraine.
Les prisonniers d'opinion meurent du prélèvement forcé d'organes ou, plus exactement, sont tués dans le processus.
Les prélèvements forcés d'organes retiennent l'attention de nombreux pays
L’article indiquait que la question des prélèvements forcés d'organes a retenu l'attention du Parlement européen, des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de nombreux autres pays. L’un des défis les plus importants est le manque de preuves, les victimes de prélèvements forcés d’organes étant aussitôt incinérées.
Le rapport mentionnait en outre que le China Tribunal, un tribunal populaire indépendant, avait commencé à enquêter sur la question des prélèvements forcés d'organes en Chine. Le tribunal a entendu plusieurs témoins, qui ont fourni des éléments importants sur la pratique.
La recherche de témoins et de preuves
Une pratiquante de Falun Gong qui a été emprisonnée et torturée pendant plusieurs années en Chine a déclaré : « Chaque pratiquant de Falun Gong a été soumis à un examen médical et à des analyses de sang. Même ceux qui avaient développé des troubles mentaux n'en étaient pas exemptés.
« Les autres prisonniers non pratiquants de Falun Gong n'avaient pas à subir cela. À cette époque, je savais déjà que les examens médicaux n'étaient pas pour notre santé. Après les examens, j'ai découvert que certains pratiquants avaient disparu. Je ne savais pas où ils étaient passés… je n'ai plus entendu parler des pratiquants qui avaient été transférés. »
« J'ai compris la raison de ces tests médicaux après avoir appris l'existence des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants par le PCC. J’ai alors compris la profondeur de leur fourberie. »
L'article continuait en disant qu'il ne s'agissait pas d'une déclaration isolée et que d’autres pratiquants de Falun Gong avaient été témoins d’examens médicaux.
Le China Tribunal recherche plus de témoins et de preuves et envisage de rendre son jugement final en juin.
L'article indiquait que les parlementaires britanniques ont également pris des mesures sur la base d'informations relatives au problème et appelé le gouvernement britannique à agir et à enquêter sur le sujet.
Il est à espérer que « le travail fait par le China Tribunal et les parlementaires britanniques permette de faire la lumière sur la situation des prisonniers d'opinion en Chine et honorer ainsi la mémoire des victimes ».
L’article concluait en ces termes : « Pour la dignité des victimes, dans le passé et à l’avenir, nous devons enquêter et rechercher la vérité dans le but ultime de mettre un terme à de telles violations flagrantes des droits de l’homme. »
Traduit de l'anglais en Europe
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