(Minghui.org) Un couple de la ville de Shenyang, province du Liaoning, a été arrêté en 2015 pour avoir distribué de l'information sur le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Le 21 avril 2016, Mme Shan Qinshu a été libérée sous caution et son mari, M. Wei Zhenqun, a été condamné à trois ans de prison.
Peu après que M. Wei a été libéré, Mme Shan a été ramenée en garde à vue et a comparu en cour le 23 mai 2019 pour faire face à la même accusation basée sur la même preuve de poursuite que son mari.
Caution de l'épouse
Lorsque Mme Shan a été libérée après son arrestation en 2015, elle a payé 3000 yuans à la police pour sa mise en liberté provisoire. Sa période de liberté sous caution a expiré le 23 février 2017.
M. Wei a été libéré le 6 octobre 2018 et la police a arrêté Mme Shan chez elle deux mois plus tard, le 18 décembre. Ils ont prétendu qu'elle avait violé sa liberté conditionnelle en omettant de rapporter son récent déménagement dans un nouveau domicile.
Mme Shan a comparu à la cour du district de Sujiatun le 23 mai 2019. En voyant que beaucoup de membres de sa famille étaient venus assister à son audience, le juge est passé de la grande salle d'audience à la petite. Seulement neuf personnes ont été autorisées à entrer et chacune d'elles a dû montrer ses pièces d'identité à la police. Des agents en civil ont pris des photos de chaque personne venue en cour.
L'avocat de Mme Shan a plaidé non coupable. Il a soutenu que selon la loi criminelle en Chine, la liberté sous caution ne peut excéder douze mois. Comme Mme Shan a déménagé plusieurs mois après l'expiration de sa mise en liberté provisoire, elle n'a pas violé de clause.
L'avocat a aussi montré un document de la police, dans lequel ils stipulaient qu'ils devaient lui rendre la liberté, car elle n'avait violé aucune règle pendant sa période de liberté provisoire.
Les documents du dossier du mari utilisés pour accuser l'épouse
Incapable de réfuter l'avocat, le procureur a dit qu'il n'avait pas approuvé l'arrestation de Mme Shan à cause de sa violation de liberté sous caution, mais à cause de certaines autres choses qu'il n'a pas spécifiées. Il a ensuite sorti les documents du dossier de M. Wei et a lu à voix haute chaque élément de preuve contre M. Wei, incluant la possession de livres de Falun Gong.
L'avocat a questionné le procureur : « Est-ce que l'audience aujourd'hui est pour ma cliente Mme Shan ou pour son mari, M. Wei ? Tout ce que vous avez lu est exactement la même accusation portée contre M. Wei il y a quelques années. »
Le procureur n'a pas répondu.
Défense de la belle-fille
En plus de l'avocat de la défense, la belle-fille de Mme Shan a aussi défendu son innocence et a loué son caractère.
La jeune femme a soutenu qu'aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong et que la Constitution garantit la liberté de religion et de croyance aux citoyens chinois. Elle a aussi souligné une note émise par l'administration chinoise de la presse et des publications informant qu'elle abrogeait en 2011 son interdiction de publier les livres de Falun Gong.
À la fin, la fille a dit que sa belle-mère n'avait rien fait pour entraver l'application de la loi, une accusation générique utilisée par les autorités communistes pour emprisonner les pratiquants de Falun Gong. Elle a dit que sa belle-mère était une personne noble.
« Après que mon père a été emprisonné, ma belle-mère a travaillé dur et vivait une vie frugale afin de soutenir mon jeune frère pour qu'il puisse être scolarisé. Qu'y a-t-il de mal à cela ? », a-t-elle demandé.
Traduit de l'anglais au Canada
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