(Minghui.org) Je suis née à la campagne dans une famille avec de nombreux enfants. Mon père était sculpteur sur bois et utilisait n'importe quelle excuse pour passer du temps loin de la maison, alors le fardeau de s'occuper de la famille incombait à ma mère. Ma mère se défoulait sur nous de sa colère et de sa frustration, et nous étions souvent grondés et battus.

C'est à cette époque que j'ai trouvé que la vie était vide de sens et que j'ai décidé de m'évader de chez moi. À l'âge de 17 ans, je suis allée chez mon oncle dans la province du Heilongjiang et je me suis mariée à 20 ans. Après mon mariage, mes trois frères plus jeunes sont venus vivre chez moi. Comme nos parents vivaient loin, ils refusaient de m'écouter et me causaient beaucoup d'ennuis. En conséquence, j'ai commencé à me sentir déprimée.

Beaucoup de gens là où je vivais pratiquaient le Falun Dafa. Pour m'aider à me détendre, mon mari m'a persuadée de pratiquer les exercices. Par coïncidence, la maison de mon voisin était un site de pratique. C'est ainsi que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998.

Même si je participais régulièrement à des groupes d'étude du Fa, ma compréhension des enseignements restait superficielle. Je pensais que la principale raison d'étudier cette pratique était d'éliminer les problèmes de santé et de rester en forme. Une grande conférence de partage d'expériences a ensuite été organisée dans notre région. Il y avait un nombre particulièrement élevé de pratiquants dans notre ville, et les billets étaient rares, mais les organisateurs ont donné la priorité aux nouveaux pratiquants qui avaient récemment obtenu le Fa, alors j'ai eu le privilège de participer à quatre ou cinq de ces conférences à grande échelle, avec des participants se comptant par centaines ou par milliers.

Des pratiquants de tous les horizons ont partagé leurs expériences uniques. Certains avaient obtenu un nouveau souffle de vie une fois que leurs maladies graves avaient été guéries. D'autres étaient des pratiquants âgés qui avaient pu lire et écrire du jour au lendemain après que le Maître leur avait appris à lire dans leurs rêves. D'autres encore étaient des enfants dont l'œil céleste avait été ouvert. Après avoir écouté leurs histoires profondes et touchantes, j'ai réalisé la magnificence de Dafa et j'ai décidé de le cultiver et pratiquer avec diligence.

Le Maître m'a sauvé la vie

Un jour, après le travail en mars 1999, je traversais la rue pour prendre un autobus quand j'ai été renversée par une fourgonnette.

J'ai perdu connaissance. Quand je suis revenue à moi, je me suis retrouvée allongée à l'hôpital. J'ai clairement entendu une infirmière dire : « Elle est réveillée. Vite, demande-lui son numéro de téléphone. » Malgré mes vertiges, j'ai pu me rappeler clairement le numéro de téléphone de chez moi.

Malgré plusieurs tentatives, l'hôpital n'a pu joindre ma famille. Ils m'ont ensuite demandé si je pouvais leur fournir le numéro d'un parent proche, et je leur ai donné le numéro de téléphone de ma belle-mère. En plus de souffrir d'un terrible mal de tête, je saignais de tous mes orifices, poussant une infirmière à dire : « Vite, essuyez le sang ou sa famille sera encore plus en détresse. »

Vers 19 h ce soir-là, mes deux jeunes frères, mes collègues, le plus jeune de mes oncles et sa femme, mon mari et ma belle-mère se sont précipités à mes côtés. Tout le monde craignait le pire, car la police de la circulation qui les avait contactés les avait pressés de se dépêcher, les avertissant que j'étais dans un état critique.

J'avais encore très mal à la tête et je vomissais tout le temps. Mais je n'avais pas peur. En tant que pratiquante de Falun Dafa protégée par le Maître, je savais que tout irait bien. Plus tard, lorsque deux femmes effrayées sont venues m'aider à me rendre aux toilettes, j'ai appris qu'elles étaient les passagères qui avaient loué la fourgonnette. Le chauffeur de la fourgonnette avait déjà été arrêté. Je les ai vite rassurées : « Je vais bien. » La femme de mon oncle plus jeune s'est immédiatement mise en colère : « As-tu pratiqué au point d'avoir perdu la tête ? Tu es si gravement blessée, comment peux-tu “aller bien” ? » La femme plus âgée a alors dit : « Nous sommes prêtes à offrir une compensation. » Cependant, mon mari et mes jeunes frères lui ont dit : « Nous n'avons pas besoin de compensation. Elle va s'en sortir. »

L'hôpital a effectué une batterie de tests et a finalement décidé que je n'avais subi aucune blessure grave. Je n'avais qu'une grosse bosse souple à l'arrière de la tête. Par mesure de précaution, ils m'ont examinée de nouveau le lendemain et n'ont trouvé aucune blessure grave. Comme l'hôpital n'a rien trouvé d'anormal, ma famille a commencé à faire les préparations pour mon congé.

Mon frère cadet s'est rendu au quartier général de la police de la circulation pour récupérer mes affaires. Le policier l'a interrogé sur mon état. Lorsque mon jeune frère lui a dit que j'allais bien et que j'avais reçu mon congé de l'hôpital, le policier a été stupéfait. Il a dit à mon frère qu'il était en service à ce moment-là et qu'il avait été témoin de tout l'accident. J'avais volé dans les airs en raison de la force de l'impact, atterrissant sur le pare-brise de la fourgonnette avant de tomber tête la première au sol. Étonné, il a dit à mon frère : « Quel miracle ! »

Le jour de ma sortie de l'hôpital, mon mari est sorti pour appeler un taxi. Le chauffeur l'a immédiatement reconnu et lui a demandé s'il allait à la morgue. Il était sur le lieu de l’accident lorsqu’il s'était produit et le chauffeur avait décrit avec précision les vêtements que je portais au moment de l'accident. Mon mari l'a rassuré : « Elle va bien. Nous allons la ramener à la maison. » Surpris, le chauffeur s'est exclamé : « C'est incroyable ! » Les gens qui se trouvaient à proximité ont demandé ce que notre famille allait recevoir en compensation. Mon mari a répondu : « Nous n'avons rien demandé, mais l'autre partie a voulu s'excuser et nous a forcés à accepter deux mille yuans. » Les spectateurs ont dit : « Un tel accident aurait pu vous rapporter des dizaines de milliers de yuans. Y avait-il d'autres facteurs en jeu ? Ou suivez-vous une religion ? » Mon mari leur a dit que je suis une pratiquante de Falun Dafa et tout le monde a immédiatement commenté : « Pas étonnant. Ceux qui pratiquent le Falun Dafa sont des gens bien. »

Aider à sauver les gens

Au cours de l'automne 2014, mon amie et moi avons trouvé un emploi comme aides à domicile d'une femme de 70 ans. La famille de notre patiente venait de la province du Gansu. Son fils et sa belle-fille étaient agents immobiliers tandis que son mari, âgé de 78 ans, était retraité. Notre patiente souffrait d'une grave insuffisance rénale. Même les grands hôpitaux de Pékin n'avaient pas réussi à la guérir et les médecins l'avaient finalement laissée sortir.

La dame passait ses journées au lit. Elle souffrait d'œdème généralisé et avait besoin d'une aide constante, même pour s'asseoir ou s'allonger. Elle était incapable de manger de la nourriture solide, alors nous devions lui donner de la soupe et la nourrir à la cuillère. Après deux jours, mon amie était si épuisée qu'elle a démissionné, me laissant seule pour m'occuper de la dame.

La dame avait très peur de la mort et a commencé à me demander si je connaissais un remède pour sa maladie. Je lui ai dit : « Ce n'est qu'en pratiquant le Falun Dafa que vous irez mieux. Mais cela dépend de votre sincérité. » Désespérée, la dame a accepté. J'avais initialement prévu de quitter ce travail, mais après avoir entendu sa demande, j'ai décidé de rester afin de lui parler du Falun Dafa.

Le lendemain, je lui ai donné à lire des dépliants de clarification de la vérité. Peu après, je lui ai prêté un exemplaire du Zhuan Falun. Malgré sa volonté d'apprendre, elle devait lire en secret les documents que je lui apportais. Son mari était un directeur à la retraite du ministère de la Culture. Un homme très têtu, il nourrissait de graves idées fausses sur Dafa. Un jour, après avoir vu traîner mes copies des enseignements du Maître, il a dit à son fils et à sa belle-fille que j'étais soignée et propre, mais que j'étais une dispensatrice de soins très controversée. J'étais la parfaite aide à domicile, à part le fait que je pratiquais le Falun Dafa.

Le fils s'est instantanément mis à paniquer. Ses parents étaient auparavant tous les deux de hauts fonctionnaires du gouvernement et il avait lui-même été soldat dans l'armée. Lui et son père m'ont interdit de pratiquer le Falun Dafa chez eux. Mes tentatives pour clarifier les faits sur la persécution, et même l'intervention de la dame en ma faveur, sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Finalement, je leur ai dit : « Puisque vous refusez de me laisser cultiver et pratiquer Dafa, je démissionne. »

Le fils du couple m'a reconduit chez moi et j'ai profité de l'occasion pour lui parler de la mise en scène des auto-immolations place Tiananmen. Je lui ai aussi raconté comment mes maladies avaient été guéries par Dafa, au point que cela faisait plus de dix ans que je n'avais pas pris de médicaments. Finalement, le jeune homme s'est approché et m'a demandé : « Si je ne trouve personne de convenable, seriez-vous prête à revenir ? » Je lui ai dit que j'étais prête à y réfléchir.

Deux jours plus tard, le fils m'a appelée et m'a demandé si je pouvais revenir et travailler pour eux, car ma présence avait beaucoup manqué à sa mère. J'ai répondu que j'étais disposée, à condition d'être autorisée à étudier les enseignements et à faire les exercices. Le père et le fils ont accepté mes conditions, et j'ai pu lire le Zhuan Falun à la dame et lui apprendre les mouvements des exercices pendant mon temps libre.

Une nuit, la dame a fait un rêve dans lequel elle a entendu une voix disant qu'elle pourrait se lever seule le lendemain matin. Ce matin-là, elle m'a dit avec confiance : « Ne m'aide pas, je peux me lever toute seule. » Elle s'est ensuite assise seule, à la stupéfaction de son fils et de sa belle-fille. Dès lors, la famille a soutenu nos efforts de cultivation et pratique de Dafa.

Avec le temps, l'œdème de la dame a diminué et elle a pu s'occuper seule de son hygiène quotidienne. Après avoir été témoin de son rétablissement, sa famille a démissionné du Parti communiste chinois (PCC). Même son fils aîné, un professeur d'université qui ne vivait pas avec eux, a été si étonné par l'amélioration de la santé de sa mère qu'il a lui aussi démissionné du PCC dès qu'il a compris la vérité.

La santé de la dame a continué de s'améliorer au point qu'elle a pu s'aventurer dehors. Elle a commencé à s'asseoir à la porte du quartier résidentiel pour se prélasser au soleil. Son état désespéré était bien connu des gens du quartier résidentiel, et des voisins curieux se sont précipités pour lui demander comment elle s'était rétablie si rapidement. Elle leur a dit : « C'est grâce au Maître de Dafa. J'ai sincèrement récité : “Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”. »

J'ai reçu mon congé quatre mois plus tard. La dame s'était suffisamment rétablie pour manipuler des baguettes et se nourrir seule. Son mari l'accompagnait tous les jours au marché pour faire les courses. Je lui ai dit de continuer de pratiquer Dafa avec diligence et elle m'a répondu : « Je le ferai. »

Traduit de l'anglais au Canada