(Minghui.org) Chaque jour, depuis l'été dernier, les pratiquants de Falun Gong de la région de Toronto se rendent aux chutes du Niagara, pour présenter la pratique au public et faire prendre conscience aux gens de la persécution qui a cours en Chine.

Comme de plus en plus de touristes du monde entier souhaitent apprendre le Falun Gong, de plus en plus de jeunes pratiquants qui parlent couramment l'anglais se joignent aux pratiquants qui, chaque jour, se rendent aux chutes du Niagara. Ils comprennent qu'il y a tellement de gens qui attendent pour apprendre la pratique et pour entendre parler de la persécution, et qu'il est de leur responsabilité de faire ce qu'ils peuvent et de dire aux gens – tout particulièrement aux visiteurs venus de Chine - les bienfaits de la pratique et les raisons pour lesquelles la persécution est injustifiée.

Vidéo : Les pratiquants aux chutes du Niagara présentent le Falun Gong et sensibilisent les gens à la persécution en Chine.

Les chutes du Niagara (par Zhang Yun/Minghui.org)

Chaque jour, les pratiquants de Falun Gong se rendent de la région de Toronto jusqu'aux chutes du Niagara pour sensibiliser les gens à la persécution du Falun Gong en Chine.

Les pratiquants de Falun Gong enseignent les exercices aux passants qui souhaitent apprendre la pratique.

Distribution de documents contenant des informations au sujet des bienfaits de la pratique et de la persécution en Chine

Les pratiquants de Falun Gong parlent aux gens des vingt ans de persécution en Chine.

La responsabilité de sensibiliser le public à la persécution

Xuchen a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2017.

Xuchen est diplômé d'une université aux États-Unis et il travaille maintenant au Canada. En cette journée particulière, aux chutes du Niagara, tout son temps a été complètement occupé à enseigner les exercices aux touristes, à distribuer des dépliants et à parler avec les gens de la persécution.

Xuchen a commencé à pratiquer le Falun Gong fin 2017. Sa grand-mère est pratiquante depuis 1996 et il avait l'habitude d'étudier les enseignements avec elle quand il était petit. En grandissant, la société moderne l'a distrait et il a arrêté de pratiquer.

« Fin 2017, ma tante, qui est aussi une pratiquante, m'a encouragé à me joindre au groupe d'étude du Fa pour les jeunes pratiquants. Alors que j'étudiais le Fa, j'ai compris à quel point la société est moralement dégénérée. J'ai été surpris et j'ai pensé que je ne voulais définitivement pas être comme ça. J'ai décidé de reprendre la pratique avec l'intention de revenir à ma véritable et bonne nature », a-t-il dit.

« J'ai abandonné de nombreuses mauvaises habitudes et j'ai arrêté de jouer comme les autres jeunes autour de moi. Pour commencer, le karma des pensées m'a beaucoup dérangé. J'avais des pensées irrespectueuses envers le Maître [Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong] et le Fa. Je me sentais horrible d'avoir de telles pensées. Mais en étudiant le Fa davantage, j'ai su que je devais continuer de pratiquer, quoi qu'il arrive. Comme ma pensée droite émergeait, je faisais mieux dans la pratique. Alors les mauvaises pensées revenaient et le processus se répétait.

« Les trois premiers mois, après être devenu un pratiquant, mon karma des pensées était fort. Puis, la situation s'est améliorée. Quand je manquais de pensée droite, j'essayais d'éliminer le karma des pensées et d'étudier davantage le Fa.

J'étais centré sur moi-même. Le Maître nous a dit de penser aux autres dans tout ce que nous faisions. Maintenant, j'essaie d'avoir une approche plus paisible quand je travaille avec les autres. J'essaie aussi de ne pas trop accorder d'attention à mes intérêts personnels et de ne pas être dans l'émotion lorsque les autres me félicitent ou me blessent. »

Xuchen a dit qu'il était de la responsabilité de chaque pratiquant de sensibiliser le public à la persécution qui sévit depuis vingt ans en Chine. « J'espère aider les gens qui ont des relations prédestinées et leur donner l'occasion d'en apprendre davantage sur la persécution. La plupart des non-Chinois n'ont pas grandi en Chine et n'ont pas subi de lavage de cerveau à cause de l'idéologie communiste chinoise. Ils peuvent sentir l'énergie paisible quand ils nous regardent faire les exercices. Ils n'ont aucun problème à accepter ce que nous leur disons au sujet de la pratique et de la persécution. Je suis vraiment ému de les voir si enthousiasmés par la pratique. »

« Content d'avoir été traîné ici pour aider »

Robert, un pratiquant de Falun Gong

C'est la première fois que Robert venait aux chutes du Niagara avec les autres pratiquants et il a admis qu'au début il n'avait pas vraiment voulu être là. C'est le cousin de Robert, Xuchen, qui l'a entraîné jusqu'ici. « Je n'étais pas très heureux de ça parce que je voulais me reposer avant une autre activité. Mais je me sens bien aujourd'hui, particulièrement en sachant qu'il y a tant de personnes qui étaient désireuses de savoir ce qu'est le Falun Gong et d'apprendre les exercices. Je dois remercier mon cousin », a dit Robert.

Robert a expliqué comment il a décidé de devenir un pratiquant. « J'ai fait un rêve et dans mon rêve, je marchais vers l'école avec un camarade de classe. Je me suis arrêté pour attacher les lacets de mes souliers et quand je me suis relevé, je n'ai pas pu trouver mon ami. Je suis allé à l'école et j'ai découvert que tous les sièges dans toutes les classes étaient occupés. Il n'y avait plus de place pour moi. Je me suis réveillé, terrifié. C'était un avertissement qu'il fallait que je reprenne la pratique sinon ce serait trop tard.

« Une fois, un pratiquant est venu vers moi et m'a demandé si je voulais être joueur de tambour dans le Tianguo Marching Band. Je suis allé avec lui pour les regarder pratiquer. L'énergie à cet endroit était si grande que j'ai décidé de me joindre à eux. Plus tard, je me suis lié d'amitié avec un autre pratiquant qui joue aussi du tambour. Les histoires qu'il racontait sur le début de sa pratique étaient tellement intéressantes ! Je suis progressivement devenu membre de la fanfare. »

L'occasion d'un week-end

Jessie va souvent aux chutes du Niagara pour donner un coup de main quand elle ne travaille pas.

Jessie voulait aider plus souvent aux chutes du Niagara, mais elle n'avait jamais assez de temps parce qu'elle travaille dans le service des achats d'une grande entreprise. Le week-end dernier, elle a finalement trouvé du temps pour venir aux chutes. Ce jour-là, beaucoup de gens voulaient apprendre les exercices et elle a passé toute la journée à leur enseigner. « L'énergie était formidable et de nombreuses personnes nous approchaient dès que nous commencions à faire la présentation des exercices. Nous avons aussi donné beaucoup de dépliants. C'est un sentiment merveilleux et je veux venir ici plus souvent », a dit Jessie.

Sherry distribue des documents de Falun Gong aux passants.

Sherry travaille à plein temps pour une entreprise médiatique qui aide aussi à promouvoir le Falun Gong. Elle dit qu'elle tombe souvent dans un état où elle ne fait que du travail de routine. Elle voulait venir aux chutes du Niagara pour renforcer sa pensée droite et donner un coup de main. Sherry voulait aussi aider à briser le stéréotype selon lequel le Falun Gong est réservé aux personnes âgées.

« Je suis tellement émue de voir de si nombreuses personnes vouloir apprendre les exercices. C'est la première fois que je vois autant de gens vouloir sérieusement apprendre à pratiquer », a dit Sherry. Ma mère pratique depuis 1993 et je suis allée aux conférences du Maître quand j'étais petite. Cependant, je n'ai pas vraiment commencé à pratiquer activement avant 2010. Je sens que je dois chérir chaque minute pour remplir mes responsabilités et expliquer aux gens les faits concernant la persécution. »

Traduit de l'anglais au Canada