(Minghui.org) Mme Zhang Wei est privée de visites familiales depuis quatre mois parce qu'elle a fait les exercices de Falun Gong à la prison pour femmes du Liaoning, où elle purge une peine de huit ans et demi pour sa croyance.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Zhang, une habitante de la ville de Dandong, province du Liaoning, a déjà purgé trois ans à la prison pour femmes du Liaoning depuis le printemps 2016. Elle a fréquemment été battue par les gardes et les détenues pour ne pas avoir abandonné sa croyance, lui causant des blessures graves au dos et aux jambes. Elle a fait les exercices de Falun Gong pour recouvrer la santé, mais suite à cela, on lui a interdit les visites familiales depuis avril 2019.
Le mari de Mme Zhang est allé à la prison le 27 juin 2019. Deux gardes lui ont dit : « Zhang Wei a fait les exercices de Falun Gong devant des centaines de personnes à la manufacture de la prison. Elle a violé nos règlements. Nous lui interdisons toute visite ! »
Un membre de sa famille a dit aux gardes : « Nous ne l'avons pas vue depuis quatre mois et nous sommes très inquiets pour elle, particulièrement sa mère de 80 ans. Zhang Wei a failli mourir après avoir été torturée alors qu'elle purgeait sa première peine de prison ici en 2002. Elle a été battue à nouveau cette fois-ci, comment pouvons-nous ne pas être inquiets pour elle ? »
Les gardes ont répondu : « Si elle ne suit pas les règlements de la prison, nous allons la mettre en cellule d'isolement, avec les mains menottées. »
Son mari a demandé aux gardes : « Elle a encore plusieurs années à purger ici. Allez-vous garder ses mains menottées tout le temps si elle n'arrête pas de faire les exercices ? »
Peu importe ce que les membres de la famille ont dit, les gardes ont refusé de leur permettre de voir Mme Zhang.
La famille de Mme Zhang est ensuite allée au parquet local pour se plaindre de la prison. Ils ont été dirigés vers le Bureau provincial de l'administration pénitentiaire, lequel les a renvoyés au Bureau provincial des requêtes pénitentiaires.
Un membre du personnel du Bureau provincial des requêtes pénitentiaires a demandé à la famille de Mme Zhang de déposer plainte au bureau des requêtes internes, directement à la prison. « Si vous n'êtes toujours pas satisfaits de leur réponse, vous pouvez revenir nous voir », a dit l'agent.
La famille de Mme Zhang est allée au bureau des requêtes de la prison le lendemain avec la plainte, mais elle a été rejetée. Ils sont retournés au Bureau provincial des requêtes pénitentiaires et ont été reçus par la même personne que la veille. L'agent a lu leur plainte et est allé dans une autre pièce pour appeler son superviseur.
Lorsqu'il est revenu environ quatre minutes plus tard, il a dit à la famille de Mme Zhang que le dossier ne pouvait être accepté et que la famille devait parler avec les autorités de la prison elles-mêmes.
La famille de Mme Zhang a tenté une nouvelle fois de contacter la prison, mais on leur a dit qu'aussi longtemps qu'elle ferait les exercices, ils ne seraient pas autorisés à lui rendre visite.
Le mari de Mme Zhang a juré d'engager un avocat pour réclamer justice pour elle.
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Traduit de l'anglais au Canada