(Minghui.org) Alors que la persécution du Falun Gong entre dans sa 20e année, 45 autres pratiquants ont perdu la vie dans la première moitié de 2019 après avoir été persécutés pour leur refus de renoncer à leur croyance.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Cette pratique pacifique est brutalement persécutée par le régime communiste chinois depuis juillet 1999. Au moment de la rédaction du présent rapport, il est confirmé que 4326 pratiquants sont décédés des suites de cette persécution.

Parmi les 45 nouveaux cas de décès confirmés, 27 étaient des femmes et 18 des hommes. Leur âge varie de 28 à 87 ans, avec une moyenne d'âge de 61 ans.

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Le mois de janvier a enregistré le plus grand nombre de cas, avec 15 décès. Les décès confirmés pour les cinq autres mois étaient à un seul chiffre.

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La province du Shandong compte le plus grand nombre de cas de décès, avec 8 cas confirmés, suivie par les provinces du Jilin et du Liaoning (chacune enregistrant 5 cas), Pékin et Heilongjiang (chacune signalant 4 cas), Mongolie intérieure et Hebei (3), Henan et Hubei (2). Les provinces du Yunnan, Sichuan, Ningxia, Anhui, Guangdong, Jiangxi et Guizhou, ainsi que Tianjin et Chongqing (deux villes sous contrôle central) ont chacune signalé un décès.

Les 45 pratiquants décédés provenaient de tous les milieux, y compris un enseignant, un médecin, un ingénieur, un agriculteur, un scientifique et un téléphoniste.

Certains d'entre eux sont décédés peu après avoir été arrêtés, tandis que d'autres sont décédés des suites d'une détérioration de leur état de santé, des années après avoir été torturés dans la prison.

Une femme de 82 ans est morte quelques heures après avoir été arrêtée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Un champion d'arts martiaux est mort cinq ans après avoir été libéré d'une peine de treize ans de prison.

Les détails de plusieurs des cas de décès sont fournis ci-dessous.

Décès pendant ou peu après l'arrestation

Une jeune de 28 ans : 3e pratiquante de Falun Gong décédée dans les cinq jours suivant leurs arrestations pour leurs croyances

Mme Ao Ruiying, de la Bannière autonome de Oroqen, en Mongolie intérieure, rendait visite à ses proches, Mme Zhang Qiusha et son mari, M. Wei Xuejun, à leur domicile à Pékin le 26 juin 2018, quand un groupe de policiers a frappé à la porte. La police a saccagé l'endroit et arrêté les trois pratiquants.

Policiers au domicile de Mme Zhang

Bien que l'avocat de Mme Ao ait obtenu sa libération sous caution, à son retour chez elle en Mongolie intérieure, elle avait une toux chronique et avait perdu beaucoup de poids. Elle est décédée le 10 janvier 2019, à l'âge de 28 ans et sa mère soupçonne que Mme Ao a été maltraitée pendant sa brève détention à Pékin, car il n'y a aucune autre explication à la mort, quelques mois seulement après son arrestation, d'une jeune femme qui était en santé.

Une femme de 82 ans meurt quelques heures après avoir été arrêtée parce qu'elle distribuait des documents d'information sur le Falun Gong

Mme Guo Zhenxiang, une habitante de 82 ans de la ville de Zhaoyuan, dans la province du Shandong, a été arrêtée par la police dans une gare routière le matin du 11 janvier 2019. Vers 10 heures du matin, sa famille a été convoquée au poste de police, où on lui a dit que leur être cher avait perdu la vie.

La police a affirmé que Mme Guo était tombée malade après avoir été emmenée au poste de police et qu'elle était morte dans un hôpital local malgré des tentatives de réanimation. Son corps a ensuite été transporté à la maison funéraire de la ville de Zhaoyuan sans le consentement de sa famille.

La police a d'abord refusé de permettre à la famille de Mme Guo de voir son corps, mais elle a par la suite cédé aux demandes constantes de la famille.

Sur le chemin de la maison funéraire, la police a interrogé à plusieurs reprises sa famille sur l'endroit où Mme Guo avait obtenu les documents de Falun Gong et sur les personnes avec lesquelles elle avait eu des contacts. Les agents ont également fait pression sur sa famille pour qu'elle signe un procès-verbal d'interrogatoire et les ont menacés pour qu'ils ne rendent pas sa mort publique.

Le corps de Mme Guo est toujours à la maison funéraire alors que sa famille cherche à obtenir justice pour elle. La police surveille la famille depuis sa mort.

Une femme meurt d'une crise cardiaque après que la police et sa famille lui ont mis de la pression pour qu'elle renonce à sa croyance

Le 25 octobre 2018, à 19 h 30, un groupe d'agents est entré par effraction chez Mme Yuan Hairong dans la ville de Taian, dans la province du Shandong. Ils l'ont arrêtée, ont saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong, son téléphone portable et d'autres articles liés au Falun Gong.

Mme Yuan a été interrogée toute la nuit au poste de police. Elle a refusé de répondre à leurs questions. Les agents l'ont giflée et lui ont versé de l'eau sur le visage. Ils l'ont forcée à rester debout pendant six heures et ne lui ont pas permis d'aller aux toilettes.

Après que le centre de détention a refusé d'admettre Mme Yuan en raison de son hypertension artérielle, elle a été libérée sous caution le jour suivant. La police la harcelait fréquemment et faisait pression sur son mari et son frère pour qu'ils essaient de lui faire renoncer à sa croyance.

Lorsque les policiers ont de nouveau menacé Mme Yuan le 19 janvier, son mari est devenu très anxieux et l'a amenée au poste de police. Une fois sur place, elle a continué de refuser de signer le document fabriqué par la police contre elle. Son mari l'a frappée et lui a donné un coup de pied devant la police, puis a signé son nom sur le document à sa place.

Après leur retour à la maison, le mari de Mme Yuan a continué à faire pression sur elle pour qu'elle abandonne la pratique du Falun Gong. La police la harcelait aussi de temps en temps.

Devant la pression croissante de ses proches et de la police, Mme Yuan a subi une crise cardiaque et est décédée le 31 janvier 2019. Elle avait 57 ans.

Une femme du Hebei fait une chute mortelle en essayant d’échapper à l'arrestation pour sa croyance

Quelques mois seulement avant le mariage de sa fille, Mme Yang Xiaohui, habitante du canton de Wen'an, dans la province du Hebei, a fait une chute mortelle en tentant d'échapper à la police en descendant du balcon de son appartement du troisième étage. Elle avait 55 ans.

Huit agents ont frappé à la porte de Mme Yang vers 23 h le 8 avril 2019. Quand elle a refusé de les laisser entrer, ils ont utilisé des outils pour ouvrir la porte.

Le mari et la fille de Mme Yang étaient terrifiés et ne savaient pas quoi faire.

Alors que la police était sur le point d'entrer par effraction, Mme Yang s'est précipitée sur le balcon et a tenté de s'enfuir de là. Elle est tombée par terre. Ne répondant pas, elle a été envoyée à l'hôpital, où elle a été déclarée morte vers 2 heures du matin.

La police a étroitement surveillé et filmé la famille de Mme Yang pendant les tentatives de sauvetage d'urgence.

Li Zhongjie, le chef de la Division de la sécurité intérieure, a nié toute responsabilité dans la mort de Mme Yang et a déclaré qu'ils ne faisaient que suivre les ordres d'en haut.

La famille de Mme Yang a été indignée lorsque la police a affirmé que la famille devait obtenir l'autorisation du supérieur avant d'être autorisée à incinérer et à enterrer leur être cher.

Une femme de Pékin souffrant de problèmes de santé décède quelques jours après le harcèlement de la police pour ses convictions

Mme Xu Junming, une habitante de Pékin, a été retrouvée morte chez elle le 26 avril 2019, quelques jours après que la police a escaladé sa clôture et fait irruption chez elle pour la menacer pour qu'elle ne pratique plus le Falun Gong. Elle avait 65 ans.

Selon sa tante et son neveu qui ont découvert son corps, il semble que Mme Xu ait tenté de se lever avant de s'effondrer sur son lit. Elle avait aussi du sang qui sortait de sa bouche quand sa famille l'a recouverte d'un linceul. Ils soupçonnaient qu'elle soit peut-être morte d'un accident vasculaire cérébral ou d'un problème cardiaque après avoir été terrifiée par la police.

La tante de Mme Xu, qui habitait à côté, se souvient que quatre agents ont frappé à la porte de Mme Xu le matin du 22 ou du 23 avril. Elle a refusé d'ouvrir la porte. Les agents ont escaladé la clôture autour de sa cour et sont entrés dans sa maison. Ils ont fait pression sur elle pour qu'elle abandonne la pratique du Falun Gong et ont exigé de savoir où elle avait obtenu les documents sur le Falun Gong. Mme Xu a refusé de répondre aux questions. La police est restée plusieurs heures et est partie vers 11 heures.

La mort tragique de Mme Xu est survenue alors que son mari, M. Sun Fuyi, 71 ans, était toujours détenu dans un centre de lavage de cerveau pour avoir maintenu sa croyance dans le Falun Gong.

Mort en détention

Une enseignante retraitée meurt en détention trois semaines avant le Nouvel An chinois

Mme Song Zhaoheng, enseignante retraitée de 76 ans dans la ville de Yushu, province du Jilin, a été arrêtée le 27 août 2018 alors qu'elle parlait du Falun Gong à des gens. Elle a été emmenée au centre de détention de la ville de Yushu après avoir été interrogée au poste de police local.

Mme Song a comparu en cour le 16 novembre 2018. Elle a témoigné pour sa propre défense et a soutenu que c'était son droit constitutionnel de pratiquer le Falun Gong et de partager des informations avec d'autres.

Il a été signalé que les autorités envisageaient de condamner Mme Song à neuf ans de prison, mais elle est décédée subitement dans le centre de détention le 14 janvier 2019. Les autorités ont refusé de révéler la cause de sa mort.

Un homme de 76 ans décède en prison, moins de deux mois avant la fin de sa peine pour ne pas avoir renoncé à sa croyance

M. Zheng Jucheng, 76 ans, est décédé à la prison de Duyun dans la province du Guizhou, moins de deux mois avant de terminer une peine de deux ans pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.

Après sa mort, la police s'est présentée chez M. Zheng dans la ville d'Anshun, dans la province du Guizhou, début mars 2019 et a appris de ses voisins qu'il vivait seul, sans famille à proximité. Ils ont donc informé les voisins de sa mort, mais n'ont pas dit exactement quand il était décédé.

La femme et la fille de M. Zheng l'avaient abandonné il y a plus de vingt ans après qu'il a fait faillite suite à l'échec de son entreprise de construction.

Grâce à un ami, M. Zheng a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2002, ce qui l'a aidé à gagner de l'espoir et de la confiance pour commencer une nouvelle vie. Il a abandonné beaucoup de mauvaises habitudes et est devenu plus ouvert d'esprit et plus prévenant.

Parce qu'il a distribué des informations sur le Falun Gong, M. Zheng a été arrêté le 30 avril 2017 après avoir été signalé à la police. Il a été secrètement condamné à deux ans de prison à la prison de Duyun plusieurs mois plus tard.

Les gardiens de prison ont ordonné aux détenus de torturer M. Zheng. Ils l'ont frappé aux yeux avec leurs doigts, lui ont pincé le nez et les oreilles avec des cure-dents, lui ont pincé les mamelons, l'ont giflé au visage, lui ont donné des coups de poing et de pied, et l'ont frappé aux testicules. Il est devenu incontinent et paralysé d'un côté du corps.

Une femme du Liaoning meurt 13 jours après son admission en prison pour ne pas avoir renoncé à sa croyance

Alors que de nombreuses familles se réunissaient et célébraient le Nouvel An chinois en février 2019, Mme Li Yanqiu, une habitante de la ville de Jinzhou, province du Liaoning, a été condamnée à cinq ans parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Li a été admise à la prison pour femmes du Liaoning le 19 février 2019, au moment du Festival de la lanterne et le dernier jour du Nouvel An chinois. Elle a été assignée au 12e quartier de la prison. Aussi connu sous le nom de « quartier de correction », il a été créé spécifiquement pour persécuter les pratiquants du Falun Gong et essayer de les forcer à renoncer à leur croyance.

Mme Li était extrêmement faible le jour de son arrivée. Elle était en grève de la faim et gavée de force depuis son arrestation le 14 décembre 2018 pour avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong.

Elle a poursuivi sa grève de la faim en prison et les gardiens l'ont emmenée à l'hôpital de la prison, où elle a été gavée de force et autorisée à voir sa famille pour la première fois depuis son arrestation. Mme Li a utilisé un déambulateur lorsqu'elle est sortie pour les rencontrer.

Sa famille a demandé la libération conditionnelle pour raisons médicales de Mme Li après la visite, mais leur demande a été rejetée et ils n'ont jamais été autorisés à lui rendre visite à nouveau.

Selon des détenus qui connaissaient bien la situation de Mme Li, les gardiens l'ont ramenée dans le 12e quartier après l'avoir gavée de force et l'ont maintenue en cellule d'isolement pendant ses derniers jours.

Les gardes l'ont déshabillée et l'ont fait asseoir sur le sol de béton froid. La température se situait entre -4 et 3 °C et il n'y avait pas de chaleur dans la pièce. Après quelques jours de cette torture, elle a commencé à avoir du sang dans les urines et n'a pas pu se tenir debout toute seule, mais les responsables de la prison n'ont cherché aucun traitement médical pour elle. Mme Li est décédée quelques jours plus tard, le 4 mars 2019. Elle avait 52 ans.

Emprisonnée deux fois, une femme meurt pendant sa 11e détention pour sa pratique du Falun Gong

Mme Kong Hongyun

Mme Kong Hongyun, une habitante de 47 ans de la ville de Baoding, province du Hebei, est tombée dans le coma le 8 mars 2019 alors qu'elle était détenue au centre de détention de Baoding pour sa croyance dans le Falun Gong.

Une trachéotomie a été pratiquée sur elle sans le consentement de sa famille trois jours plus tard. Elle n'a jamais repris conscience et est morte le 12 juin.

Mme Kong a été arrêtée le 2 janvier 2019, après avoir été accusée d'avoir parlé du Falun Gong à des gens. Elle a été détenue au centre de détention de la ville de Baoding, où elle a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution.

Avant sa dernière arrestation, Mme Kong a purgé deux peines d'emprisonnement, d'une durée totale de sept ans, pour sa croyance. Sa mort tragique a laissé sa mère âgée et sa fille, au début de la vingtaine, dans un profond désespoir.

La mère de Mme Kong protestant près de l'entrée du tribunal du district de Xinshi en 2014.

Décès en liberté conditionnelle

Une mère d’origine japonaise meurt d'un cancer de l'utérus dix mois après son arrestation pour sa croyance

Mme Hou Lifeng et son mari M. Liu Chun

Le fils et la fille de Mme Hou, M. Liu Zhigui et Mme Liu Zhiyin, demandent la libération de leurs parents devant la Diète nationale (le parlement bicaméral du Japon) le 15 juin 2018.

Mme Hou Lifeng, habitante du canton de Fangzheng, dans la province du Heilongjiang, et mère de deux résidents japonais, a été arrêtée le 12 juin 2018 alors qu'elle distribuait des informations sur le Falun Gong.

La police a interrogé et battu Mme Hou avant de l'emmener au centre de détention no 2 de Harbin, où elle a développé un cancer utérin. Elle s'est évanouie à plusieurs reprises en raison de douleurs aiguës dans le bas-ventre, mais on lui a refusé des soins médicaux appropriés.

Mme Hou a comparu en cour le 26 septembre et a été condamnée à la prison le 27 novembre 2018. Le juge a dit qu'elle n'avait pas le droit de faire appel de son verdict.

Lorsqu'elle a été transférée à la prison pour femmes de Harbin en décembre 2018, Mme Hou était extrêmement faible et incapable de marcher. On lui a diagnostiqué un cancer avancé de l'utérus, mais les responsables de l'hôpital de la prison ont dit qu'ils ne pouvaient pas fournir de traitement médical.

Craignant sa mort possible en prison, les autorités ont approuvé la libération pour raison médicale de Mme Hou. Lorsqu'elle est rentrée chez elle le 1er mars, elle avait complètement perdu la capacité de prendre soin d'elle-même, et pourtant la police menaçait toujours de la renvoyer en prison si elle continuait de pratiquer le Falun Gong.

La police et les membres du comité résidentiel ont continué de harceler et de surveiller Mme Hou dans ses derniers jours. Fin mars, ils sont revenus de nouveau et lui ont demandé d'écrire des « rapports de pensée » sur le renoncement au Falun Gong.

Mme Hou est décédée vers 1 h du matin le 29 avril 2019. Elle avait 67 ans.

Le lendemain du décès de Mme Hou Lifeng, son mari a reçu une facture du tribunal local lui demandant de payer l'amende de 10 000 yuans. Ils ont menacé de l'arrêter et de le détenir s'il refusait de payer.

Un homme du Henan devient la troisième personne de sa famille à mourir sous la persécution du Falun Gong

M. Chen Shaomin, de la ville de Sanmenxia, province du Henan, est décédé le 14 mai 2019, moins d'un an après avoir été libéré pour raisons médicales. D'après le légiste, ses deux poumons étaient complètement détériorés.

    M. Chen est devenu la troisième personne de sa famille, après son père et son frère aîné, à perdre la vie à cause de la persécution.

M. Chen Shaomin et son frère cadet M. Chen Xiaomin ont été arrêtés en juin 2016. Les deux ont été condamnés en juillet 2017 et emmenés à la prison de Xinmi. Selon un pratiquant de Falun Gong qui a purgé une peine dans la même prison, les frères ont été sévèrement torturés en prison parce qu'ils refusaient de renoncer à leur croyance.

Lorsque M. Chen Shaomin a été libéré pour raisons médicales en 2018, l'homme autrefois en santé dans la force de l'âge avait de multiples problèmes de santé et avait complètement perdu la capacité de prendre soin de lui-même.

Condamné à six ans pour sa croyance, un homme du Liaoning meurt neuf mois après sa libération pour raisons médicales

M. Shao Minggang

    M. Shao Minggang, un résident de 62 ans de la ville de Jinzhou, dans la province du Liaoning, est décédé le 27 février 2019, neuf mois après avoir été libéré pour raisons médicales.

M. Shao avait été condamné à 6 ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong après sa dernière arrestation en mars 2016. Il a été maltraité à la prison de Dongling et sa santé a rapidement décliné. Il a vomi du sang et s'est évanoui à plusieurs reprises. Les autorités de la prison n'ont pris que sa tension artérielle et son électrocardiogramme, mais ont refusé de lui fournir des soins médicaux et l'ont quand même obligé de faire des travaux forcés quand il est revenu à lui.

M. Shao est retourné chez lui en libération conditionnelle pour raisons médicales le 2 mai 2018. Entre la fin de 2018 et les deux premières semaines de 2019, la police et les autorités locales se sont rendues plusieurs fois chez M. Shao pour le harceler. Ils ont prétendu qu'il simulait une maladie et ont forcé sa famille à l'emmener à l'hôpital pour un examen médical, menaçant de le ramener en prison s'il s'avérait être en bonne santé. Le harcèlement et les menaces incessants ont causé une grande pression mentale pour M. Shao et sa famille, ce qui a fini par entraîner sa mort tragique.

Décès après la libération

Une femme emprisonnée forcée de prendre 1200 pilules pour traiter une maladie qu'elle n'avait pas décède 14 mois après avoir été libérée

Mme Luo Chunrong

Mme Luo Chunrong, habitante de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, a été arrêtée le 31 mars 2016 alors qu'elle distribuait des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été condamnée à deux ans d'emprisonnement à la prison pour femmes du Jiangxi début avril 2017.

Afin de forcer Mme Luo à abandonner sa croyance, les gardiens de la prison ont placé un grand haut-parleur dans sa chambre et ont diffusé des enregistrements audio à très haut volume pendant 12 à 24 heures chaque jour. Elle s'est évanouie à cause de ce tourment.

Lorsque Mme Luo a protesté contre la torture, les gardes l'ont forcée à rester debout plus de douze heures sans pause. Ses jambes sont devenues très enflées. La nuit, ils l'enfermaient dans une petite pièce avec des slogans sur les murs attaquant le Falun Gong et le fondateur du Falun Gong, Maître Li Hongzhi.

Après que les sévices physiques et mentaux n'ont pas réussi à forcer Mme Luo à abandonner le Falun Gong, les gardiens l'ont envoyée à l'hôpital de la prison et l'ont forcée à prendre des médicaments contre l'hypertension, même si elle ne souffrait pas de tension artérielle élevée. Elle a dit qu'elle a été forcée de prendre 1200 pilules pendant son incarcération.

Trois mois après sa libération en mars 2018, Mme Luo a commencé à ressentir des douleurs dorsales intenses. Finalement, les os de tout son corps lui faisaient mal. L'affection a progressé jusqu'à ce qu'elle soit incapable de bouger et qu'elle hurle à cause de la douleur. Elle n'avait que la peau sur les os et est morte le 24 mai 2019. Elle avait 70 ans.

Rendu fou à 22 ans, décédé à 40 - Un homme de Tianjin devient la dernière victime de la brutalité d'un camp de travaux forcés

M. Wang Jian

M. Wang Jian, un habitant de Tianjin, a souffert d'un effondrement mental à l'âge de 22 ans après sept mois de torture dans un camp de travaux forcés parce qu'il pratiquait le Falun Gong. Il a passé les dix-huit années suivantes à lutter contre l'instabilité mentale et le déclin de sa santé physique, tout en étant constamment harcelé par la police.

Dix jours avant le Nouvel An chinois de 2019, M. Wang est décédé le 26 janvier 2019. Il avait 40 ans.

L'une des tortures subies par M. Wang, qui mesurait à 1,80 m de haut, était d'avoir été coincé sous un lit qui ne mesurait que 40 cm de haut. Il souffrait atrocement après en avoir été retiré.

Les gardes lui ont crié : « Ça va si tu deviens un criminel ; tu ne peux tout simplement pas pratiquer le Falun Gong. »

Illustration de torture : coincé sous un lit

Une femme du Heilongjiang meurt de la tuberculose après des années de torture parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance

Mme Sun Libin

La tuberculose de Mme Sun Libin, guérie par la pratique du Falun Gong, est réapparue en 2011 alors qu'elle purgeait un mandat de 3,5 ans à la prison pour femmes du Heilongjiang parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance.

Elle toussait continuellement et a été mise en quarantaine quelques jours plus tard après que le médecin a découvert qu'elle avait la tuberculose. Sa famille a exigé que Mme Sun soit libérée pour raisons médicales à plusieurs reprises, mais sa demande a été rejetée sous prétexte qu'elle refusait de renoncer à sa croyance.

Après sept mois passés à l'hôpital de la prison, Mme Sun a été libérée le 21 décembre 2013, à la fin de sa peine.

Sa pension ayant été suspendue pendant sa détention et son augmentation annuelle de pension ayant cessé, elle n'avait plus les moyens de payer des soins médicaux et sa santé a continué de se détériorer après sa libération.

Lorsque la famille de Mme Sun l'a emmenée à l'hôpital le 3 mars 2019, le médecin a dit que ses poumons ne fonctionnaient presque plus et que rien ne pouvait être fait. Mme Sun est décédée vers 3 h du matin le lendemain, juste après avoir eu 65 ans une semaine auparavant.

Selon ceux qui ont vu Mme Sun pour la dernière fois, elle était émaciée, son teint était cendré et sa voix était faible et enrouée. Ses pieds étaient enflés et elle ne pouvait pas marcher toute seule. Elle avait des plaies sur les fesses parce qu'elle était clouée au lit depuis si longtemps.

Comme elle n'avait pas les moyens de se chauffer, elle devait porter des vestes d'hiver et des pantalons rembourrés au lit. Sa famille a mis un petit radiateur portatif près de son lit, mais toutes les autres pièces étaient aussi froides qu'à l'extérieur, car le Heilongjiang est la province la plus froide de Chine et il faisait habituellement -29° C.

Un champion d'arts martiaux torturé en prison pendant treize ans meurt cinq ans plus tard

M. Zhang Hongwei, avant la persécution

M. Zhang Hongwei dans ses derniers jours

Lorsque M. Zhang Hongwei a été libéré d'une peine d'emprisonnement de 13 ans en 2014 parce qu'il refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, ce champion des arts martiaux autrefois énergique avait complètement perdu sa force physique. Il était émacié et faible. Il était presque aveugle et il ne pouvait pas voir les choses au-delà d'un pied. Son dos était courbé et ses genoux étaient blessés. Quand il marchait, il devait s'appuyer contre le mur et faire de petits pas.

Pendant l'emprisonnement de M. Zhang, son beau-père, M. Song Wenhua, a été torturé à mort alors qu'il était détenu au camp de travaux forcés de Chaoyanggou, également pour sa pratique du Falun Gong. La femme de M. Zhang a eu du mal à joindre les deux bouts et à élever leur fils, qui avait moins d'un an lorsque son père a été condamné à une longue peine de prison.

Malgré son état, la police harcelait encore M. Zhang fréquemment parce qu'il restait ferme dans sa croyance même après toutes ces années de persécution.

M. Zhang a été arrêté de nouveau en 2015 pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999. Il a ensuite été libéré après que le centre de détention a refusé de l'accepter en raison de son état physique.

En juillet et novembre 2017, M. Zhang et sa famille ont été harcelés alors qu'ils se rendaient dans le village de Tonghua dans la ville de Dalian (dans la province du Liaoning). La première fois, ils ont été emmenés à un poste de police et ils ont été fouillés avant de pouvoir monter dans le train. La deuxième fois, ils sont montés dans le train, mais la sécurité ferroviaire les a fouillés.

L'état de santé de M. Zhang s'étant complètement détérioré pendant son incarcération, son état de santé n'a cessé de se détériorer. Après des années de souffrance, il est décédé le 3 mai 2019. Il avait 52 ans.

Condamné à cinq ans de prison à l'âge de 76 ans, un ingénieur du Shandong décède après des années de vie dans la pauvreté

M. Wang Hongzhang

M. Wang Hongzhang, habitant de la ville de Jinan, dans la province du Shandong, a été condamné à cinq ans de prison pour sa croyance en 2008, alors qu'il avait 76 ans. Les autorités de la prison l'ont libéré pour raisons médicales en 2012 après qu'il a développé des palpitations cardiaques et était dans un état critique. Citant son emprisonnement, sa société a suspendu sa pension de 2014 à 2016 et ne lui a accordé que des subventions de revenu minimales au cours des deux dernières années de sa vie.

Devant s'occuper seul de sa fille adulte atteinte de maladie mentale et s'efforçant de joindre les deux bouts, M. Wang a vécu dans la pauvreté et le désespoir après sa libération de prison. Il est décédé le 21 janvier 2019, à l'âge de 87 ans.

Téléchargez la liste des pratiquants de Falun Gong qui sont mort des suites de la persécution dans la première moitié de 2019.

Plus d'articles sur des cas de décès dans la première moitié de 2019 :

Incarcérée pour s'être exprimée en faveur de sa croyance persécutée, une femme du Shandong meurt d'un cancer développé en prison

Heilongjiang Woman Suffered a Stroke While Detained for Her Faith, Died After Being Bedridden for 11 Years (en anglais)

Ses pieds amputés en conséquence de la persécution pour sa croyance, un homme du Heilongjiang décède après deux décennies de souffrance

L'emprisonnement et le lavage de cerveau mettent fin à la vie d'un homme de 46 ans dans la province du Shandong

Un médecin âgé décède après 20 ans de harcèlement policier pour sa croyance dans le Falun Gong

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Un homme du Jilin maltraité en détention décède un an après son arrestation pour ses convictions

Un chercheur meurt après le harcèlement incessant de la police suite à son emprisonnement pour ses convictions

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Un homme du Henan meurt quatre mois après avoir été libéré de prison pour ses convictions

Un ancien propriétaire d'entreprise décède à l'âge de 50 ans après avoir été détenu et harcelé à plusieurs reprises

Une femme victime d'un AVC alors qu'elle est poursuivie pour sa croyance décède moins de deux ans après son retour chez elle

Voir aussi :

Confirmation du décès de 69 pratiquants de Falun Gong en 2018, à la suite d'arrestations et de tortures (Photos et graphiques)

Nouveau site Internet Minghui (en chinois) : «  Cas de mort par la persécution de pratiquants de Falun Gong »

Traduit de l'anglais au Canada