(Minghui.org) Mme Yuan Hairong, habitant la ville de Taian, province du Shandong, a été arrêtée en octobre 2018 pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Après que le centre de détention a refusé de l'admettre en raison de son hypertension, la police l'a souvent harcelée et a fait pression sur son mari et son frère pour qu'ils tentent de la faire plaider coupable pour sa croyance.

Avec la pression extrême à la fois de la police et de sa famille, Mme Yuan a souffert d'une crise cardiaque et est décédée trois mois plus tard. Elle avait 57 ans.

Libérée sous caution en raison de l'hypertension

Un groupe d'agents sont entrés par effraction chez Mme Yuan le 25 octobre 2018 à 19 h 30. Ils l'ont arrêtée, ont saccagé sa maison et confisqué ses livres de Falun Gong, son téléphone portable et d'autres affaires concernant le Falun Gong.

La police a interrogé Mme Yuan pendant la nuit au poste de police de la ville de Jieshan. Elle a refusé de répondre à leurs questions. Les agents l'ont giflée et lui ont versé de l'eau dessus. Ils l'ont forcée à rester debout pendant six heures et ne l'ont pas autorisée à aller aux toilettes.

L'après-midi suivant, la police l'a emmenée à l'hôpital pour un examen de santé. L'examen a montré une pression artérielle élevée, alors ils ont refusé son admission au centre de détention. La police l'a emmenée dans un autre hôpital et a demandé au médecin de lui faire une IRM et une ultrasonographie – qu'elle a dû payer elle-même. Après un examen intensif, le centre de détention a encore refusé de la prendre.

Elle a été renvoyée au poste de police de la ville de Jieshan le soir même et libérée sous caution le lendemain.

Harcèlement et intimidation précèdent sa mort prématurée

La police harcelait fréquemment Mme Yuan une fois qu'elle était rentrée chez elle.

Quand elle est allée au poste de police et qu'elle a demandé à la police de lui rendre ses affaires confisquées à son domicile, ils l'ont retenue et interrogée pendant deux heures.

Après cela, la police a fait pression sur son frère et les autres membres de la famille, leur demandant de la persuader d'admettre sa culpabilité et de signer son dossier au poste de police. Mme Yuan a refusé de s'y conformer.

Les agents de la Division de la sécurité intérieure ont recontacté Mme Yuan le 16 janvier 2019. Elle a encore refusé d'aller au poste de police et ne leur a pas ouvert la porte quand ils sont venus dans l'après-midi.

Les agents sont restés aux alentours et sont revenus dans la soirée. À ce moment-là, le mari de Mme Yuan a ouvert la porte. Les agents l'ont menacé d'arrêter de force Mme Yuan si elle ne se présentait pas au poste de police et acceptait son interrogatoire.

Mme Yuan a insisté, disant qu'elle ne violait aucune loi en pratiquant le Falun Gong et elle a refusé de coopérer avec la police.

Le 19 janvier, quand les agents l'ont menacée à nouveau, son mari est devenu très inquiet et s'est arrangé pour aller avec elle au poste de police. Une fois là-bas, elle a encore refusé de signer le document relatif à son cas, fabriqué contre elle par la police. Son mari l'a frappée et lui a donné un coup de pied devant la police, puis il a signé à sa place le document avec le nom de sa femme.

Après leur retour à la maison, le mari de Mme Yuan a continué à faire pression sur elle pour qu'elle renonce à pratiquer le Falun Gong. La police la harcelait aussi de temps en temps.

Confrontée à la pression constante de ses proches et de la police, Mme Yuan a eu une crise cardiaque et est décédée le 31 janvier 2019.

Traduit de l'anglais en Suisse