(Minghui.org) Sauver les gens du monde entier en leur clarifiant la vérité est notre mission en tant que pratiquants de Falun Dafa. Le Maître nous a donné cette chance pour établir notre propre vertu majestueuse. Ce n'est pas une tâche facile, mais cela permettra de tester notre xinxing et finalement de l'élever.

Ne pas abandonner ma belle-fille

Au début, quand j'ai clarifié la vérité à ma belle-fille, j'ai passé sous silence certaines des raisons pour démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et je n'ai pas réussi à la convaincre. Je me suis rendu compte que je n'avais pas tenu compte de sa situation particulière. Pour commencer, elle a démarré son cursus à l'université en 1999, l'année même où la persécution du Falun Dafa a commencé, donc sa vision a été fortement influencée par les mensonges pervers répandus par les organisations des étudiants sur le campus. Deuxièmement, après avoir vu à quel point j'avais été traitée durement pour avoir refusé d'abandonner ma croyance, elle avait peur. Mon approche trop simpliste ne pouvait pas fonctionner avec une personne comme elle.

Plus tard, j'ai senti que le temps pressait et que je devais agir rapidement. Comme je n'étais pas à la maison à cette période, je l'ai appelée et elle m'a dit qu'elle allait y penser. Mais quand je lui ai demandé de nouveau une fois que j'étais à la maison, elle m'a dit fermement : « Je ne vais pas démissionner [du Parti] et je me fiche de ce qui peut arriver. » J'étais déçue et j'ai abandonné.

Plus d'un an plus tard, j'ai fait un rêve. Un garçon enlevait la porte de la chambre à coucher de ma belle-fille. Il est passé devant moi avec la porte, en sanglotant et en marmonnant : « Je dois trouver quelqu'un pour m'aider. » Il est allé vers le mur, a jeté la porte par-dessus et a essayé d'escalader le mur, mais n'a pas réussi à s'agripper au sommet. Des policiers le pourchassaient avec des chiens, alors j'ai couru et je l'ai poussé pour l'aider à passer de l'autre côté. Les agents se sont rapprochés alors je me suis cachée. Quand ils ont vu qu'il n'y avait personne là, ils sont partis avec leurs chiens.

Intuitivement, je savais que le rêve était un indice du Maître concernant le fait de sauver les gens, mais, même avec l'aide des compagnons de cultivation, je ne comprenais pas qui pouvait être le garçon. Il m'a fallu beaucoup de temps pour comprendre que le garçon était l'esprit originel de ma belle-fille. Le fait d'enlever la porte était l'ouverture symbolique de son cœur quand son esprit originel s'est éveillé et qu'elle a demandé qu'on la sauve. Les esprits pervers du PCC dans les autres dimensions savaient qu'elle essayait d'échapper à leur emprise, alors ils l'ont poursuivie. Mais le Maître avait déjà vu leur sinistre complot et il a fait en sorte que les disciples la sauvent.

J'ai pensé qu'elle ne se serait pas mariée dans notre famille de pratiquants si elle n'était pas prédestinée. Le Maître m'a aidée à m'éveiller, alors je ne peux vraiment pas l'abandonner. De plus, le Maître a dit :

« Donner le salut aux gens c’est donner le salut aux gens, les choisir ça n’est plus la compassion. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de la grande région de New York 2009 », Enseignement de Fa dans les conférences I)

En trouvant d'autres façons pour lui clarifier la vérité, j'ai découvert que j'avais un autre problème. Quand j'allais clarifier la vérité aux étrangers, je le faisais toujours directement du fond du cœur, sans idée préconçue du résultat ou de la personne. La pureté de mon intention semblait toucher le côté conscient de la personne et le plus souvent, comme mes mots résonnaient avec eux, ils choisissaient naturellement de démissionner du Parti.

Cependant, ma mentalité était différente quand je clarifiais la vérité à ma belle-fille. Comme elle était de la famille, j'avais tendance à la traiter de la même façon que je traitais mes propres enfants. J'attendais qu'elle respecte mon jugement et je lui imposais mes propres valeurs. En d'autres termes, ma motivation était faussée alors ma tentative était vouée à l'échec dès le départ. De plus, je me moquais de sa mauvaise qualité d'éveil et je me trouvais des excuses en disant que j'avais fait le maximum pour l'aider. On ne peut que dire que j'étais irresponsable envers les êtres et que je ne remplissais pas ma mission en tant que disciple de Falun Dafa.

J'ai agi rapidement pour rectifier mon attitude et traiter ma belle-fille comme un autre être que je devais sauver. Je lui en parlais quand je pouvais, mais je n'en faisais pas une priorité. Le Maître me l'a encore une fois rappelé. J'ai rêvé qu'elle portait une robe rouge et me parlait d'épouser mon fils. Il était clair pour moi qu'elle était sous le contrôle du spectre communiste et qu'elle devait être sauvée de toute urgence.

Une fois, j'écoutais des conférences du Maître en faisant des ravioles. Elle est venue pour m'aider. Arès avoir écouté la conférence pendant quelques minutes, elle a commencé à me poser des questions sur le Falun Dafa. Le Maître a dû voir mon changement d'attitude et m'a enlevé les obstacles. Je lui ai dit : « C'est la destinée qui nous a réunies, ainsi je dois te traiter avec gentillesse et bienveillance. » Cette fois, elle a dit résolument : « Oui, je suis d'accord de démissionner. C'est le bon moment pour que je me retire [du Parti]. » D'habitude, elle s'opposait à ma pratique de Dafa et regardait avec distance l'émission de la pensée droite. Mais maintenant, elle me rappelle quand c'est l'heure d'émettre la pensée droite et vient me soulager si je suis toujours coincée à travailler à la cuisine.

J'ai aussi une ancienne amie d'école qui travaillait dans un département du gouvernement. Elle était aussi membre du Parti et avait une très mauvaise vision de Dafa. Le jour précédant la persécution officielle du Falun Dafa, je suis allée à Pékin pour faire appel et j'ai été escortée au retour par notre police locale. Le lendemain, cette amie m'a appelée pour me réprimander, mais je n'ai pas du tout été influencée en raison de ma ferme croyance dans le Maître et Dafa. Cependant, je ne l'ai jamais abandonnée et j'ai saisi chaque occasion pour lui clarifier les faits et partager avec elle la sagesse que j'avais obtenue du Falun Dafa. Elle a même fini par se raviser et a démissionné du Parti.

Pour nous, pratiquants du Falun Dafa, clarifier la vérité pour sauver les gens est notre appel pour assister le Maître dans la clarification de Fa. C'est aussi un moyen pour nous de nous cultiver et de renoncer à nos attachements humains. Quoi que les autres personnes puissent dire de nous, en particulier les membres de notre famille ou les amis qui peuvent manquer de tact et être maladroits dans ce qu'ils disent, nous devons être au-dessus de cela et maintenir toujours notre pensée droite.

Le Maître a dit :

« En tant que pratiquant, c’est dans l’environnement des gens ordinaires qu’on doit cultiver et pratiquer sur soi-même, qu’on doit se forger par les démons et abandonner peu à peu ses attachements et ses désirs de toutes sortes. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Il m'a fallu quelques années pour persuader ma belle-fille à démissionner du Parti. J'en ai parlé à mon fils quand il est venu à la maison, il a explosé de rage et a dit des choses désagréables qui m'ont immédiatement fait réaliser que je me donnais de l'importance. Je n'aurais pas dû m'en attribuer le mérite, car tout cela a été fait par le Maître. Je me suis promptement excusée auprès du Maître et j'ai dit avec sincérité : « Cher Maître, je me suis trompée , je ne voulais pas être arrogante et me vanter. À partir de maintenant, je serai encore plus diligente dans ma cultivation. »

Comme je sors toujours pour clarifier les faits et distribuer des documents de Dafa face à face, je dis toujours avant de sortir : « Cher Maître, je sors pour sauver les gens, alors je vous prie d'envoyer sur mon chemin les gens qui sont prédestinés. S'il vous plaît, donnez-moi aussi la sagesse qu'il me faut pour leur parler et protégez-moi pour que je puisse rentrer en toute sécurité. » Cela a très bien marché pour moi. Parfois, des gens me demandent dans quelle université j'ai obtenu mon diplôme. Je leur réponds que je n'ai jamais étudié à l'université ; ma sagesse est venue entièrement de ma cultivation dans le Falun Dafa. On m'a aussi demandé si j'étais professeur d'études politiques. J'ai dit que la connaissance que j'avais ne pouvait pas s'obtenir dans des livres et que je connaissais tout cela parce que j'étais une pratiquante de Falun Dafa.

Clarifier les faits aux autorités du Parti

Une fois, le secrétaire du Parti à mon travail et le président du syndicat sont venus me voir à la maison. Je les ai accueillis, mais ils ne savaient pas par où commencer. J'ai donc pris les devants et j'ai commencé à leur clarifier les faits. Je leur ai dit qu'ils avaient dû être envoyés par le Bureau 610 et j'ai poursuivi en leur parlant de ma santé avant et après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, ainsi que de ce que signifiait vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Le secrétaire du Parti était nouveau à ce poste et était fasciné par mon histoire, alors que le syndicaliste continuait à vouloir partir, inventant une excuse pour devoir aller faire une autre visite ailleurs. J'ai profité de l'occasion pour leur expliquer en détail les raisons de ma démission du PCC et de ses organisations affiliées. Je n'étais pas du tout inquiète pour ma propre sécurité.

Une autre fois, des policiers sont venus chez moi avec des responsables du comité local du Parti. Ils ont demandé si je pratiquais toujours le Falun Dafa. J'ai dit oui sans aucune hésitation et j'ai ajouté : « Pourquoi ne continuerais-je pas une si grande pratique ? » Leur ton s'est adouci : « Très bien alors, vous pouvez pratiquer à la maison. » C'est vraiment comme le Maître l'a dit :

« Si les pensées sont justes, le mal s'effondrera... » (« Qu'y a-t-il à craindre ? », Hong Yin Volume II)

Ma pensée droite a dissous les éléments pervers qui contrôlaient ces personnes.

Quelques mois plus tard, ils sont revenus me demander si j'avais des dépliants de Dafa et si je les avais distribués. J'ai répondu : « Vous ne voyez pas que je pratique à la maison ? » Le policier a dit : « Oh, nous sommes ici parce que nous avons reçu des ordres d'en haut et que nous voulons garder nos emplois. »

Ils étaient sur le point de partir quand je les ai arrêtés. « Ne partez pas encore. Vous avez fini de parler, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de parler. » Je leur ai dit que nous, les pratiquants, vivons selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ; nous ne sommes pas des politiciens et nous ne faisons rien d'illégal. J'ai dit que j'avais lu quelque part que toutes les heures, un policier en Chine était blessé et qu'en moyenne un policier mourait au travail tous les jours. J'ai dit que notre société serait beaucoup plus sûre si tout le monde pratiquait le Falun Dafa, et naturellement, les policiers n'auraient pas à affronter de tels risques. De plus, chacun peut choisir de faire le bien plutôt que le mal dans son travail.

Le Maître a dit :

« On ne regarde pas le travail des gens ; la transmission de Dafa ne considère pas le travail des gens, ni ne vise aucun groupe en particulier, il vise seulement le cœur de la personne ! Peu importe ce que tu fais, tes pensées sont les tiennes, ton cœur est le tien et le choix du futur est le tien. On donne à tous les êtres cette occasion. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 »)

Je leur ai dit que j'espérais qu'ils ne feraient pas de mal et ne créeraient pas de karma pour eux-mêmes ni pour leurs familles. Je leur ai aussi raconté l'histoire du directeur d'un centre de détention qui a reçu des bénédictions parce qu'il a protégé des pratiquants. Ils ont acquiescé de la tête et sont partis, ils ne sont pas revenus depuis.

Traduit de l'anglais