(Minghui.org) Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé le 4 décembre que le département d'État imposerait des restrictions en matière de visas aux fonctionnaires du département du Front uni du Parti communiste chinois (PCC), en particulier à ceux qui ont menacé des organisations ou des personnes en dehors de la Chine.
Cela fait partie d'une série de mesures que le département d'État a prises pour freiner l'infiltration du PCC aux États-Unis. Le département avait confirmé le 3 décembre que les conditions concernant les visas seraient durcies pour les membres du PCC et les membres de leur famille.
Depuis septembre 2020, les fonctionnaires américains ont renforcé les contrôles aux frontières et ont intensifié la vérification de l'affiliation au PCC des membres d'équipage des navires et des avions en provenance de Chine. En outre, un avis des U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS) (Services de la citoyenneté et de l'immigration) du 2 octobre a réitéré que les membres du PCC ne seraient pas éligibles à l'obtention d'un visa américain. Une résolution récente proposée à la Chambre des représentants désignerait le PCC comme un groupe de criminalité transnationale organisée si elle était adoptée.
Sanctions à l'encontre des responsables du PCC pour « activités d'influence coercitives »
« Le Parti communiste chinois (PCC) a longtemps cherché à répandre l'idéologie marxiste-léniniste et à exercer son influence dans le monde entier. Le département du travail du Front uni du PCC finance et soutient des organisations étrangères pour diffuser de la propagande et contraindre et intimider ceux qui s'opposeraient à la politique de Pékin », selon le communiqué de presse de M. Pompeo du 4 décembre.
« Le Front uni intimide fréquemment les membres des universités, des entreprises, des groupes de la société civile et des communautés de la diaspora chinoise, y compris les membres des communautés ethniques et religieuses minoritaires qui s'expriment contre les horribles violations des droits de l'homme qui ont lieu au Xinjiang, au Tibet et ailleurs en Chine. »
« Ses tactiques coercitives visent des individus considérés comme travaillant contre les intérêts du PCC. Ces tactiques comprennent la divulgation en ligne de détails personnels (« doxing ») de leurs cibles et même des membres de leurs familles comme moyen d'intimidation politique », poursuit la déclaration.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé des sanctions à l'encontre de responsables du département du travail du Front uni du PCC.
En vertu des pouvoirs énumérés à la section 212 (a) (3) (C) de la Loi sur l'immigration et la nationalité, des restrictions en matière de visa ont été imposées aux « fonctionnaires de la RPC et du PCC, ou aux personnes actives dans les activités du département du travail du Front uni, qui se sont livrés à l'usage ou à la menace de violence physique, au vol et à la divulgation d'informations privées, à l'espionnage, au sabotage ou à l'ingérence malveillante dans les affaires politiques intérieures, la liberté académique, la vie privée ou les activités commerciales. »
« Ces activités malveillantes ont pour but de manipuler et de contraindre des dirigeants infranationaux, des communautés chinoises d'outre-mer, des universités et d'autres groupes de la société civile, tant aux États-Unis que dans d'autres pays, afin de promouvoir le discours autoritaire et les préférences politiques du PCC », poursuit la déclaration. « Je continuerai à appliquer ces restrictions en matière de visas afin d'indiquer clairement que les responsables d'actions qui contreviennent à l'ordre international fondé sur des règles ne sont pas les bienvenus aux États-Unis. »
Réduction des durées de visa pour les membres du PCC
Le 3 décembre, un porte-parole du département d'État a confirmé qu'une nouvelle politique avait été mise en place pour réduire la durée des visas B1/B2 de 10 ans à un mois pour les membres du PCC et leurs familles. En outre, ces personnes recevront désormais un visa à entrée unique plutôt qu'un visa à entrées multiples.
Cela fait partie « de la politique en cours, de la réglementation et de l'application de la loi dans tous les secteurs le gouvernement américain pour protéger notre nation de l'influence malveillante du PCC » a déclaré le porte-parole. « Par le biais de diverses entités, le PCC et ses membres travaillent activement aux États-Unis pour influencer les Américains par la propagande, la coercition économique et d'autres activités malveillantes. »
Un membre du PCC se voit refuser un visa d'immigration et l'entrée sur le territoire
« Le PCC envoie également des agents aux États-Unis pour surveiller, menacer et signaler sans vergogne les ressortissants chinois et les groupes sino-américains qui se livrent à des activités légales, honnêtes et ouvertes, protégées par les clauses de liberté d'expression et de liberté de réunion », a ajouté le porte-parole, ajoutant que le département d'État a fait valoir qu'il avait le pouvoir de restreindre les durées de visas des groupes d'individus hostiles aux valeurs américaines en vertu de la Loi sur l'immigration et la nationalité.
Sur la base d'une directive au sujet de la politique publiée par l'USCIS le 2 octobre, « En général, sauf exception, tout immigrant qui est ou a été membre ou affilié au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire (ou subdivision ou affiliation), national ou étranger, est inadmissible aux États-Unis. »
Mise à jour de la politique par l'USCIS le 2 octobre
Selon le manuel, l'inadmissibilité a été établie « pour protéger les États-Unis contre les activités non américaines et subversives qui sont considérées comme des menaces à la sécurité nationale. »
Le 30 novembre, le China Daily, un média du PCC, a rapporté que les forces de l'ordre américaines avaient intensifié le contrôle des membres d'équipage des navires en provenance de Chine. Plus précisément, les responsables américains ont demandé si les membres d'équipage étaient affiliés au PCC et, si oui, pourquoi ils avaient rejoint l'organisation. Entre septembre et le 11 novembre, 21 navires et 16 avions ont été inspectés de cette manière.
M. Zheng Cunzhu, un avocat de Los Angeles, en Californie, a écrit sur Twitter le 17 septembre que le père d'un Américain d'origine chinoise s'était vu refuser un visa d'immigration en raison de son appartenance au PCC. Lorsqu'il est arrivé aux États-Unis avec un visa de touriste, on lui a également refusé l'entrée à Detroit. M. Zheng a suggéré que le père renonce à son adhésion au PCC et obtienne un certificat de retrait du Parti communiste avant de faire une nouvelle demande d'immigration.
Un moyen efficace de contrer le communisme
« Ce serait un pas important dans la direction que le secrétaire d'État Mike Pompeo a prise ces derniers mois, pour délégitimer le Parti communiste et ses 90 millions de membres », a fait remarquer Mike Pillsbury, directeur du Centre de stratégie chinoise à l'Institut Hudson de Washington.
Il a déclaré que l'interdiction de visa est également une approche efficace, car le PCC n'a pas de mesures similaires pour exercer des représailles contre les États-Unis.
Plus de 1000 chercheurs liés à l'armée chinoise expulsés
D'autres agences américaines ont également pris des initiatives pour mettre fin au vol de propriété intellectuelle par le PCC. John Demers, assistant du procureur général pour la sécurité nationale, a déclaré le 2 décembre que plus de 1000 chercheurs chinois ayant des liens avec l'armée chinoise avaient été expulsés des États-Unis.
Le ministère américain de la Justice a arrêté cette année plusieurs personnes affiliées à l'armée chinoise qui étudiaient ou menaient des recherches aux États-Unis. Comme elles n'avaient pas révélé leurs relations avec l'armée chinoise lorsqu'elles ont demandé des visas américains, elles ont été accusées de fraude. L'une d'entre elles était une chercheuse qui s'est cachée au consulat chinois de San Francisco pendant des semaines avant d'être arrêtée fin juillet.
Qualifiant ces affaires de « seulement la pointe de l'iceberg », M. Demers a déclaré que les enquêtes menées par son agence avaient révélé l'existence d'un gigantesque réseau d'agents secrets infiltrés aux États-Unis par l'armée chinoise.
Le département d'État américain a désigné plus de dix médias chinois opérant aux États-Unis comme des missions étrangères en raison de leurs liens avec le PCC. En outre, le gouvernement américain a fermé le consulat chinois à Houston en juillet pour ses activités d'espionnage.
Rapport de la Chambre : L'idéologie communiste sape les valeurs occidentales
Après plusieurs mois d'enquête, les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis ont publié le 1er octobre un rapport intitulé « Les États-Unis doivent agir de manière décisive » qui explique en détail pourquoi le PCC représente un risque majeur pour la sécurité et la prospérité américaines. Publié par le groupe de travail sur la Chine, le rapport énumère 83 conclusions clés et 430 recommandations politiques sur la manière dont les États-Unis peuvent contrer ces menaces du PCC.
« La RPC entreprend une transformation militaire agressive pour devenir une force modernisée d'ici 2035 et émerger comme une armée de classe mondiale d'ici la fin de 2049. Le défi croissant posé par le PCC aujourd'hui est probablement le défi militaire du siècle », écrit le rapport.
Parmi les 430 recommandations politiques, 60 % ont reçu le soutien des deux partis. Un tiers de ces propositions ont été adoptées soit au Sénat, soit à la Chambre des représentants.
En outre, le projet de loi H.R. 8491 a été introduit à la Chambre des représentants des États-Unis pour « désigner le Parti communiste chinois (PCC) comme un groupe de criminalité organisée transnationale ». Ce projet de loi faisait référence au rapport de 2019 de la Commission exécutive et du Congrès sur la Chine (CECC), qui a « constaté que la situation des droits de l'homme s'est aggravée et que l'État de droit continue de se détériorer, le gouvernement chinois et le Parti ayant de plus en plus recours à des règlements et des lois pour affirmer leur contrôle social et politique... L'abus du droit pénal et du pouvoir de la police pour cibler les défenseurs des droits, les croyants d'une religion et les groupes ethniques minoritaires se poursuit également sans relâche, et les rapports sur ces abus sont de plus en plus restreints. »
« Les actions criminellement négligentes posées par le PCC à la suite de la découverte du coronavirus ont contribué à la perte de millions d'emplois américains et au début d'une récession mondiale », a déclaré la résolution.
Yi Rong, du Centre de service mondial pour la démission du PCC (Tuidang), a déclaré que le centre avait aidé de nombreux Chinois à renoncer à leur adhésion aux organisations du PCC, qui comprennent également la Ligue de la Jeunesse communiste et les Jeunes Pionniers.
Exemple de certificat de démission du PCC délivré par le Centre de Tuidang
« Le PCC devra faire face aux conséquences des crimes et des dommages qu'il a causés au peuple chinois et au monde entier », a déclaré Yi. « Démissionner du régime aidera à se diriger vers un avenir meilleur. »
(Des articles connexes sont disponibles dans la version chinoise.)
Traduit de l'anglais
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