(Minghui.org) À la veille de la Journée des droits de l’homme du 10 décembre, de nombreux députés, avocats et représentants d’organisations non gouvernementales ont exprimé leur admiration pour les pratiquants de Falun Dafa (aussi connu sous le nom de Falun Dafa). Ils ont également condamné la persécution du Parti communiste chinois (PCC).

Le 9 décembre 2020, l'Association de Falun Dafa du Canada et le Centre pour les droits de l'homme Raoul Wallenberg ont organisé conjointement un forum en ligne pour commémorer la Journée internationale des droits de l'homme. Plusieurs députés et avocats ont participé et pris la parole à ce forum.

Le député Garnett Genuis : Les pratiquants de Falun Gong mènent les efforts contre la persécution

Le député Garnett Genuis, ministre suppléant du Multiculturalisme.

Le député Genuis, porte-parole conservateur du développement international et des droits de l'homme, a proposé le projet de loi S-204 pour lutter contre le trafic d'organes.

Il a déclaré avoir constaté au cours des dernières années « ...un sens très fort de collaboration et de solidarité entre les différents groupes victimes des actions de l'État communiste chinois. »

« Les gens reconnaissent l'expérience du Falun Gong et le leadership de la communauté mondiale du Falun Gong pour un large éventail de problèmes. Je reconnais l'expérience et le travail des dirigeants de la communauté du Falun Gong. Ils mettent en évidence les problèmes de la persécution des pratiquants de Falun Gong et la nécessité d'y répondre. Ils sont aussi actifs dans l'aide aux autres communautés et collaborent avec d'autres groupes de victimes, Tibétains, Ouïghours et autres musulmans, ainsi qu'avec les habitants de Hong Kong. »

Il a donné un exemple : « Le dialogue qui se déroule entre les Ouïghours et les pratiquants de Falun Gong sur la question des prélèvements d'organes reconnaît que les prélèvements d'organes sont quelque chose qui dure depuis longtemps et vise les pratiquants de Falun Gong. Maintenant, les prélèvements d'organes sur les Ouïghours sont de plus en plus préoccupants. »

Le projet de loi contre le trafic d'organes protège les valeurs canadiennes

« Une des choses qui me frappe aussi, en plus des cinq années où j'ai été député, est que lorsque j'ai commencé, il y avait beaucoup de discussions sur les droits de l'homme en Chine. Et cela continue absolument à faire partie de la discussion, du moins dans les cercles où je me trouve », a déclaré le député Genuis.

Il a souligné que les personnes impliquées dans ce type de plaidoyer font face aux menaces du PCC. Le Parti cherche à intimider et à menacer les Canadiens sur le sol canadien lorsqu’ils s’expriment au sujet des droits de la personne.

« Il s’agit donc d’un problème émergent dont nous devons être très conscients et auquel nous devons répondre », a-t-il dit. « Il ne s’agit pas seulement de projeter nos valeurs partout dans le monde, mais aussi de protéger nos valeurs ici dans le pays. »

« Maintenant, je voudrais juste souligner un nombre de questions parlementaires pour encourager votre plaidoyer en cours sur ces questions. Beaucoup d'entre vous connaissent bien ce sujet. Nous travaillons sur le projet de loi S-204. C'était le projet de loi de la dernière législature. C'est un projet de loi inspiré par le travail de M. Kilgour et de M. Matas qui ont fait un travail de pionnier sur les prélèvements et le trafic d'organes en Chine. Ces deux grands Canadiens ont mené cette grande enquête. »

« Et d'autres pays ont pris l'initiative d'adopter une législation sur les prélèvements et le trafic d'organes », a-t-il déclaré. « Et pourtant, ici au Canada, le pays d'où viennent les enquêteurs, on n'a pas pris de mesures.

« Nous avons donc cette législation qui changerait bien les choses. Le fait de se rendre à l'étranger pour y recevoir un organe sans consentement serait une infraction pénale et il y aurait aussi un mécanisme selon lequel une personne pourrait être interdite de territoire au Canada.

« Si cette personne a été impliquée dans des prélèvements forcés d'organes et un trafic d'organes, ce serait un mécanisme solide pour s'assurer que le Canada ne soit pas complice de prélèvements et de trafics d'organes. »

Le député Genuis a dit qu’il espérait que le projet de loi soit adopté par les deux Chambres. Il a dit qu’il essaierait d’encourager le gouvernement à présenter un projet de loi gouvernemental, parce qu'il est beaucoup plus difficile de faire adopter un projet de loi émanant d’un député en raison du temps et des canaux limités, et qu'il y a une longue file d’attente. Si le gouvernement en faisait un projet de loi gouvernemental, il serait adopté beaucoup plus rapidement et il serait assuré d'être placé en première ligne.

Le chef de l’opposition officielle du Canada : « Les Canadiens défendront toujours les droits de la personne et la liberté de religion »

Vidéo du député Erin O'Toole, chef de l'opposition officielle du Canada et chef du Parti conservateur du Canada. (télécharger 18 MB)

Le député Erin O’Toole a envoyé ses salutations par vidéo. Il a dit : « Je suis honoré de commémorer la Journée internationale des droits de l’homme avec vous. » Il a dit que le député Peter Kent « avait été un ardent défenseur des droits de la personne, et en particulier de ceux qui pratiquent le Falun Gong. Je suis reconnaissant d’avoir travaillé avec lui à la Chambre des communes. »

« Chers amis, la liberté de culte est un pilier de notre démocratie. C’est un prolongement naturel des valeurs canadiennes. C’est pourquoi j’ai promu la liberté de religion tout au long de ma carrière parlementaire. Le Canada doit défendre la liberté religieuse partout dans le monde, en défendant notamment le Falun Gong.

« Cette année, cela fait vingt et un ans que la Chine a commencé à persécuter illégalement et violemment ceux qui pratiquent votre croyance. Depuis 1999, des centaines de milliers de personnes ont subi des travaux forcés, des tortures et des exécutions sans aucune raison ni justification.

« Et ici au Canada, des agents chinois se sont fait passer pour des étudiants, des touristes et des travailleurs afin d'entrer dans notre pays et de menacer ceux qui pratiquent le Falun Gong. Selon moi, c'est absolument inacceptable et cela doit cesser immédiatement.

« Le 18 novembre, nous avons adopté avec succès une motion au Parlement. Elle demandait au gouvernement de lutter contre l’intimidation croissante de la Chine à l'égard des citoyens canadiens sur sol canadien. Nous allons également rouvrir le Bureau de la liberté religieuse du Canada afin que le droit à la liberté de religion soit un élément crucial de notre politique étrangère. »

Le Bureau de la liberté religieuse du Canada a été créé au sein du ministère des Affaires étrangères le 19 février 2013 par l'ancien Premier ministre Harper. Le Canada a été le deuxième pays à créer ce bureau après les États-Unis.

« Mes amis, je dis cela avec conviction et fierté, dans notre pays et à l'étranger. Nous défendrons toujours les droits de l'homme et la liberté religieuse, y compris la protection de ceux qui pratiquent le Falun Gong. »

Il a dit pour conclure : « C'est au cœur de ce que nous sommes. Comme Canadiens, nous ne renoncerons jamais à dénoncer ceux qui menacent la liberté de culte. »

Traduit de l'anglais